Perception visuelle: Aperçu du traitement visuel informatique

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la perception visuelle

La perception visuelle est la capacité d'interpréter l'environnement qui nous entoure grâce à l'utilisation de la vision photopique, de la vision des couleurs, de la vision scotopique et de la vision mésopique. Ceci est accompli en utilisant la lumière du spectre visible qui est réfléchie par les éléments présents dans l’environnement. Cependant, ce n’est pas la même chose que l’acuité visuelle, qui est le degré auquel une personne est capable de bien voir. Même si une personne semble avoir une vision parfaite, elle peut néanmoins avoir des difficultés avec le traitement de ses informations de perception visuelle.

Comment vous en bénéficierez

(I ) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Perception visuelle

Chapitre 2 : Rétine

Chapitre 3 : Constance des couleurs

Chapitre 4 : Vision des couleurs

Chapitre 5 : Système visuel

Chapitre 6 : Système nerveux sensoriel

Chapitre 7 : Cellule photoréceptrice

Chapitre 8 : Image rémanente

Chapitre 9 : Trichromie

Chapitre 10 : Cellule conique

(II) Répondre aux principales questions du public sur la perception visuelle.

(III) Exemples concrets d'utilisation de la perception visuelle dans de nombreux domaines.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et les étudiants diplômés, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de perception visuelle.

 

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 30 avr. 2024

Aperçu du livre

Perception visuelle

Aperçu du traitement visuel computationnel

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information, de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines professionnelles internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One Billion Knowledge.

Un milliard de connaissances

Perception visuelle

Aperçu du traitement visuel computationnel

Fouad Sabry

Copyright

Perception © visuelle 2024 de Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture dessinée par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans le présent document.

Table des matières

Chapitre 1 : Perception visuelle

Chapitre 2 : Rétine

Chapitre 3 : Constance des couleurs

Chapitre 4 : Vision des couleurs

Chapitre 5 : Système visuel

Chapitre 6 : Système nerveux sensoriel

Chapitre 7 : Cellule photoréceptrice

Chapitre 8 : Image rémanente

Chapitre 9 : La trichromatie

Chapitre 10 : Cellule conique

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Perception visuelle

La vision photoptique (vision diurne), la vision des couleurs, la vision scotopique (vision nocturne) et la vision mésopique (vision crépusculaire) utilisent la lumière du spectre visible réfléchie par les objets pour créer une interprétation de l'environnement environnant. Comparez cela avec une déclaration comme « J'ai une vision de 20/20 », qui décrit la netteté avec laquelle les yeux d'un individu voient. Même avec une vue parfaite, certaines personnes ont du mal à traiter les informations visuelles.

La vision, la vue et la vue sont tous des noms pour le sens qui en découle (adjectifs visuel, optique et oculaire, respectivement). De nombreux domaines d'étude, notamment la linguistique, la psychologie, les sciences cognitives, la neurologie et la biologie moléculaire, se sont concentrés sur les nombreuses composantes physiologiques impliquées dans la vision, qui sont appelées ensemble le système visuel.

La cornée agit comme une fenêtre permettant à la lumière de pénétrer dans l'œil, et le cristallin concentre cette lumière sur la rétine, une membrane sensible à la lumière située à l'arrière de l'œil, où elle peut être détectée. La rétine agit comme un transducteur, transformant les signaux visuels en impulsions neuronales. Les bâtonnets et les cônes, deux types de cellules photoréceptrices spécialisées dans la rétine, effectuent cette transduction en détectant la lumière et en réagissant avec l'influx nerveux. Le nerf optique transporte ces impulsions de la rétine aux ganglions centraux du cerveau. L'information est envoyée au cortex visuel à partir du noyau géniculé latéral. Il existe également une voie directe pour que les signaux rétiniens atteignent le colliculus supérieur. Le cortex d'association visuelle a été décrit ces dernières années comme étant divisé en un circuit fonctionnel dorsal et un circuit fonctionnel ventral. L'hypothèse des « deux courants » décrit cette spéculation.

On pense que les yeux humains sont capables de détecter les rayonnements électromagnétiques avec des longueurs d'onde comprises entre 370 et 730 nanomètres (0,00000037 et 0,00000073 mètres).

Le principal problème avec la vision est que ce que les individus perçoivent réellement n'est pas une représentation exacte de ce qui se passe dans leur rétine (c'est-à-dire l'image sur la rétine). En conséquence, les chercheurs dans le domaine de la perception ont eu du mal à articuler exactement comment le traitement visuel se traduit dans le monde tel que nous le vivons.

Deux grandes écoles grecques antiques fournissent une explication rudimentaire du mécanisme de la vision.

La plus ancienne d'entre elles était la « théorie de l'émission » de la vision, qui proposait que la perception ait lieu lorsque les rayons des yeux sont réfléchis vers le cerveau après avoir été interceptés par des objets visibles. La vision directe nécessitait que les « rayons » des yeux reviennent à l'objet qu'ils observaient. Cependant, une image réfractée peut également être visualisée au moyen de « rayons », qui ont quitté les yeux, ont voyagé dans l'air et sont finalement tombés sur l'objet visible observé à la suite du mouvement des rayons. Les érudits qui admiraient les travaux d'Euclide et de Ptolémée dans le domaine de l'optique ont défendu cette hypothèse.

La deuxième école de pensée soutient que ce que nous percevons est une représentation de l'objet lui-même qui entre dans nos yeux. Aristote était le principal partisan du mouvement (De Sensu), Alhazen (965 - c. 1040) a mené des tests approfondis sur la vision, s'est appuyé sur les recherches de Ptolémée sur la vision binoculaire et a fourni des commentaires perspicaces sur les écrits anatomiques de Galien.

Les études modernes sur la vision sont généralement attribuées à Hermann von Helmholtz. Sur la base de ses recherches, Helmholtz a conclu que l'œil humain ne peut pas produire une image nette. Il semblait impossible de l'observer clairement en raison d'un manque de données. Ainsi, il est arrivé à la conclusion que la vision doit être la conséquence de « l'inférence inconsciente », un mot qu'il a utilisé pour la première fois en 1867. Il a émis l'hypothèse que la mémoire et l'expérience permettaient au cerveau de tirer des conclusions à partir de peu d'informations.

Pour faire une inférence, il faut avoir été exposé au monde réel.

Les présomptions typiques que les gens font en fonction de ce qu'ils ont vu sont les suivantes :

La lumière est générée d'en haut ; Il est rare d'observer les choses d'en bas ; L'angle de vision normal (et préféré) pour les visages ; La visibilité des éléments plus éloignés peut être obscurcie par ceux qui sont plus proches du spectateur, mais pas l'inverse ; et

Il est courant que les humains, ou les objets de premier plan, aient des coins arrondis.

Apprendre quels types d'hypothèses le système visuel fait en étudiant les illusions visuelles (situations où le processus d'inférence échoue).

Les études dites bayésiennes de la perception visuelle ont récemment revitalisé une autre forme d'hypothèse d'inférence inconsciente (basée sur des probabilités). Une autre théorie connexe et plus récente qui tente d'expliquer la vue sans recourir aux formalismes bayésiens est connue sous le nom de « théorie entièrement empirique de la perception ».

Bon nombre des questions auxquelles les scientifiques de la vision tentent aujourd'hui de répondre ont été posées pour la première fois par des psychologues de la Gestalt dans les années 1930 et 1940.

L'étude de la façon dont les humains perçoivent les composants visuels comme des modèles ou des ensembles organisés, plutôt que comme une collection d'éléments disparates, a été guidée par les lois d'organisation de la Gestalt. Le mot allemand « Gestalt » peut être grossièrement traduit par « structure complète ou émergente » et « configuration ou modèle ». Cette hypothèse propose que