À quoi servent NOS REVES ?
Al’Antiquité, on transmettait des messages envoyés par les dieux par les songes pour révéler leur avenir aux hommes. En 1899, le psychanalyste Sigmund Freud dans son « Interprétation des rêves » y voyait l’expression des désirs de l’inconscient. Scientifiquement, si l’étude des rêves se heurte aux difficultés d’exploration, elle mobilise aujourd’hui encore une dizaine de laboratoires (dans le monde) qui se livrent à des enregistrements et expériences sur les dormeurs pour tenter d’expliquer les mystères de notre vie onirique. On a longtemps pensé que les rêves ne survenaient que lors du sommeil dit paradoxal, période d’activité cérébrale intense pendant laquelle les mouvements des yeux du dormeur sont très rapides alors que le corps est temporairement paralysé. Ces courts épisodes (10 à 45 minutes), qui se répètent 4 à 5 fois par nuitexplique le Dr Pallanca, psychiatre. Ainsi, les personnes ne présentant pas de sommeil paradoxal (suite à des lésions cérébrales ou certains médicaments) continuent de rêver ! Simplement, si ces sommeils sont différents, leurs rêves le sont aussi : complexes, riches en images, sensations et en émotions pendant le sommeil paradoxal (pendant lequel les centres des émotions sont très activés), ils sont plus basiques et concrets pendant le sommeil lent, et l’on s’en souvient moins aisément : 1 fois sur 2 si l’on nous réveille brutalement, contre 8 fois sur 10 lors du sommeil paradoxal. résume notre expert. Reste que bien des choses nous échappent encore sur ces voyages immobiles…
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