Vers une cartographie détaillée du cerveau
orsque nous tentons de comprendre comment marche le cerveau, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une compréhension fonctionnelle, il faut aussi explorer la structure sous-jacente, c’est-à-dire le « câblage » neuronal en quelque sorte. Par exemple, si nous lançons une hypothèse sur l’influence d’une fonction par rapport à une autre, il faut qu’il existe des afférences neuronales pouvant la justifier « physiologiquement ». Or, même ces dernières en 1992 par l’équipe américaine de Theodore B. Achacoso et William S. Yamamoto en utilisant des micrographies à électrons. Depuis, d’autres chercheurs se sont concentrés sur des cibles différentes à l’instar de la drosophile (une mouche qui possède près de 135 000 neurones), ou encore sur le cortex visuel primaire de la souris. Mais, revenons aux efforts monumentaux en cours pour le connectome humain. Initialement, le programme était censé durer cinq années, ce qui, avec le recul apparaît comme très (voire trop) ambitieux. Lancé en 2009 par les National Institutes of Health (Etats-Unis) avec un financement de 21 millions de dollars, il s’est élargi au sein de deux consortiums regroupant, d’un côté, l’université Washington à Saint-Louis et celle du Minnesota, de l’autre, l’université de Harvard, le Massachusetts General Hospital ainsi que l’université de Californie à Los Angeles. Ces dernières ayant ajouté 8,5 millions de dollars au pot commun, cela donnait au projet un budget record avoisinant les 30 millions de dollars!
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits