Voyage mondial: Naviguer dans le monde de l’économie et de la finance et découvrir l’héritage de Barry Eichengreen

Par Fouad Sabry

Qui est Global Journey

Barry Julian Eichengreen est un économiste et historien de l'économie américain qui est professeur George C. Pardee et Helen N. Pardee d'économie et de sciences politiques à à l'Université de Californie à Berkeley, où il enseigne depuis 1987. Eichengreen est chercheur associé au National Bureau of Economic Research et chercheur au Center for Economic Policy Research.

Comment vous bénéficiera

(I) d'informations sur les éléments suivants :

Chapitre 1 : Barry Eichengreen

Chapitre 2 : L'étalon-or

Chapitre 3 : Déflation

Chapitre 4 : Économie monétaire

Chapitre 5 : Système de Bretton Woods

Chapitre 6 : Causes de la Grande Dépression

Chapitre 7 : Trinité impossible

Chapitre 8 : Union européenne des paiements

Chapitre 9 : Crise financière

Chapitre 10 : John E. Floyd

Chapitre 11 : José De Gregorio

Chapitre 12 : Une histoire monétaire des États-Unis

Chapitre 13 : Grande Dépression

Chapitre 14 : Takatoshi Ito

Chapitre 15 : Privilège exorbitant

Chapitre 16 : Bloc d'or

Chapitre 17 : Charles Wyplosz

Chapitre 18 : Brigitte Granville

Chapitre 19 : Stanley Engerman

Chapitre 20 : Kevin O'Rourke

Chapitre 21 : Michael D. Bordo

Qui ce livre s'adresse aux professionnels, aux étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, aux passionnés, aux amateurs et à ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base sur le voyage mondial.

 

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 20 avr. 2024

Aperçu du livre

Chapitre 1 : Barry Eichengreen

Barry Julian Eichengreen (né en 1952) est un économiste et historien de l'économie américain qui enseigne à l'Université de Californie à Berkeley depuis 1987. Eichengreen est actuellement associé de recherche au National Bureau of Economic Research et chercheur au Centre for Economic Policy Research.

La mère d'Eichengreen était une survivante de l'Holocauste et romancière Lucille Eichengreen.

Eichengreen a mené des études sur l'histoire et le fonctionnement contemporain du système monétaire et financier international et a beaucoup écrit sur le sujet. En 1974, il a obtenu son baccalauréat ès arts de l'Université de Californie à Santa Cruz. Il est titulaire d'une maîtrise ès arts en économie, d'une maîtrise en philosophie en économie, d'une maîtrise ès arts en histoire et d'un doctorat en philosophie en économie de l'Université Yale à New Haven, dans le Connecticut.

En 1997 et 1998, il a été conseiller principal pour le Fonds monétaire international, bien qu'il ait par la suite critiqué le FMI. Il a été membre de l'Académie américaine des arts et des sciences en 1997.

Golden Fetters : The Gold Standard and the Great Depression, 1919-1939, publié par Oxford University Press en 1992, est son œuvre la plus célèbre. Dans son propre livre sur la Grande Dépression, Ben Bernanke a fourni le résumé suivant de l'argument d'Eichengreen :

... [L]a racine immédiate de la crise financière mondiale était un étalon-or mondial fondamentalement défectueux et mal administré. À la fin des années 1920, la politique monétaire de nombreux grands pays s'est contractée pour un certain nombre de raisons, notamment la détermination de la Réserve fédérale à contenir le boom boursier américain ; Cette contraction s'est transmise à l'échelle mondiale par l'étalon-or. Lorsque les crises bancaire et monétaire de 1931 ont déclenché une « ruée vers l'or » dans le monde entier, une tendance déflationniste auparavant modérée a commencé à s'accélérer. La stérilisation des entrées d'or par les pays excédentaires [les États-Unis et la France], la substitution de l'or aux réserves de devises étrangères et les ruées sur les banques commerciales ont tous conduit à une augmentation de l'adossement à l'or de la monnaie et, par conséquent, à des baisses spectaculaires et imprévues de la masse monétaire nationale. À leur tour, les contractions monétaires ont été significativement liées à la baisse des prix, de la production et de l'emploi. Une collaboration internationale efficace aurait pu théoriquement permettre une croissance monétaire mondiale malgré les limites de l'étalon-or, mais les débats sur les réparations de la Première Guerre mondiale et les dettes de guerre, ainsi que l'isolationnisme et l'inexpérience de la Réserve fédérale, ont empêché cette conclusion. Les nations individuelles ne pouvaient échapper à la spirale déflationniste qu'en quittant unilatéralement l'étalon-or et en rétablissant la stabilité monétaire intérieure, un processus qui s'est poursuivi de manière hésitante et incohérente jusqu'à ce que la France et les autres nations du bloc de l'or abandonnent finalement l'or en 1936.

La principale preuve fournie par Eichengreen à l'appui de cette position est le fait que les économies des pays qui ont abandonné l'étalon-or plus tôt se sont redressées plus