MON VOYAGE DANS LES THÉORIES ÉCONOMIQUES
PAR EDMUND PHELPS, TRAD. DE L’ANGLAIS
(ÉTATS-UNIS) PAR JACQUELINE HENRY. ODILE JACOB, 297 P., 28,90 €.
S’il ne fallait lire qu’un seul livre d’économie cette année, , d’Edmund Phelps, pourrait arriver en haut de la liste. D’abord parce siècle. L’égal des plus grands, Keynes ou Schumpeter, auxquels il a décidé de tenir la dragée haute en approfondissant, voire en contestant, leurs travaux, qu’il s’agisse de la formation des salaires, de la justice fiscale, de la dette publique, de l’épargne ou de l’innovation. Avec, à la clef, des théories inédites qui ont ouvert des pistes de recherches fécondes à plusieurs générations d’économistes. L’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton, Larry Summers, dépeint ainsi Phelps comme « un savant de la Renaissance. Il produit des idées nouvelles, lumineuses et fondamentales depuis soixante ans ».