Acheter une entreprise en Allemagne, un parcours du combattant ? Ce n’est pas le directeur des fusions-acquisitions du groupe coopératif agricole breton Eureden qui dira le contraire. « J’ai travaillé dans trois ETI françaises, où j’ai toujours fait des rachats à l’international. Et nous nous sommes toujours cassé les dents en Allemagne », admet Cédric Lombard dans un éclat de rire. Jusqu’en septembre dernier, date à laquelle son employeur actuel – 8 500 salariés et 3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires au compteur – a acquis Ovofit.
Nichée au coeur de la campagne bavaroise, à une heure de