Le grand air de fada au Taulin de Lili: Nouvelles

Par Éric Rigal

Le grand air de fada au Taulin de Lili est une balade pour le repos de l’esprit. Il amène le lecteur à découvrir à nouveau le temps long, à apprécier les heures sans être pollué par une actualité postconfinement toujours plus troublée et troublante.
Ce recueil permet de s’échapper, de reprendre le contrôle de ses propres émotions loin des chaînes d’information en continu. Le grand air, là où l’ennui n’existe pas et où la terre vous rappelle l’essentiel, l’art du bon sens de la simplicité.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Pour Éric Rigal, la littérature est une excellente thérapie. Il s’en est servi pour écrire ce livre, véritable devoir de mémoire accompli au travers d’une histoire complètement imaginaire.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 13 juin 2022
• ISBN: 9791037754424

Aperçu du livre

Éric Rigal

Le grand air de fada

au Taulin de Lili

Nouvelles

© Lys Bleu Éditions – Éric Rigal

ISBN : 979-10-377-5442-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

« Selon moi, l’écriture révèle la profondeur de notre âme. »

Cette nouvelle a pour but de vous restaurer par les mots ; les odeurs, l’ambiance, la température et le repos de l’esprit sur le plancher des vaches. Des plaines aux sous-bois, en passant par les hauts plateaux d’Ardèche, je vous emmène faire une virée au cœur d’une France encore préservée, loin des grandes métropoles.

C’est l’occasion pour nous, le temps d’une lecture, de profiter de la nature et d’arrêter la pendule. Ce récit n’a pas vocation à vous convaincre d’aimer la façon dont je vous le raconte ni de vous persuader de venir vivre à la montagne, ou encore écouter les interprétations des poèmes d’Aragon par Jean Ferrat sur un vieux tourne-disque. « Non, il n’en est rien de tout cela ! » J’avais envie de vous embarquer avec moi, vivre une expérience faite de bons sens, de simplicité et de plaisirs heureux.

Cette nouvelle est comme une profession de foi, un universel art de vivre et une promesse faite à la nature. Exorciser cette année faite de déconvenues au cœur des pâturages, c’est se laisser croire à un avenir meilleur mais différent de la vie d’avant. Le seul et unique intérêt de cette lecture est de se retrouver soi-même. Prendre un bol d’air bien frais pour bien se dépoussiérer les idées. S’ouvrir au monde qui nous entoure n’est pas forcément synonyme de mondialisation.

C’est essentiellement se reconnecter avec mère Nature et essayer de ne faire qu’un avec elle. Alors faisons parler nos sens en se tenant la main pour de meilleurs lendemains. Tel un devoir de mémoire, c’est contemplatif que je laisse glisser mon stylo sur les pages de ce cahier. Allez, les amis, venez avec moi prendre le grand air à la mode de fada.

Nous sommes début septembre 2020. Les enfants sont de retour à l’école après une longue période de confinement qui tardait à disparaître. Drôle d’époque, me direz-vous… Il semble toutefois loin, le temps où nous pouvions sortir sans ce fichu masque. Du portique de désinfection à l’entrée du supermarché, des fermetures intempestives des bars aux simples regards remplaçant les pleins visages dans ce nouvel apparat indispensable à la liberté :

« Je ne m’y retrouve pas. »

Je suis loin d’être le seul à me sentir envahi par un sentiment d’impuissance face à cette situation sanitaire et aussi politique.

Je trouve mon