Vers l'Orient, Une femme à cœur ouvert chapitre 6 – Une nouvelle érotique

Par Anna Bridgwater

« J'ai envie de vous raconter l'histoire de ma vie. Enfin... une partie bien précise de mon existence. Pourquoi celle-là et pas une autre ? Simplement parce qu'elle me constitue entièrement et ce même si je l'ai toujours cachée et que je la cache encore... Je veux parler de ma vie sexuelle. J'ai été conçue pour le sexe. J'en suis convaincue. De toute façon, c'est ce que je sais faire de mieux. »Le monde est composé à 50% d'hommes et la narratrice qui s'exprime à la première personne est une sorte de Don Juan féminin qui ne sait tout simplement pas dire non.Eva aime son mari et ses enfants mais, à ses yeux, sa famille ne peut pas la combler pleinement. Son existence perd tout son sens lorsque le parfum de l'aventure et de la découverte disparaissent. Aussi, lorsque l'opportunité de vivre une expérience érotique se présente, elle la saisit à bras-le-corps.L'histoire d'Eva, est basée sur la vie d'une personne réelle. Après de nombreuses conversations avec elle, Anna Bridgewater, a décidé de raconter la vie de cette femme longtemps menée en parallèle à celle, plus traditionnelle, qu'elle partageait avec son mari et ses deux fils.-

• Langue: Français
• Éditeur: LUST
• Date de sortie: 18 nov. 2019
• ISBN: 9788726199215

Aperçu du livre

Anna Bridgwater

Vers l’Orient

Une femme à cœur ouvert Chapitre 6

LUST

Vers l’Orient, Une femme à cœur ouvert Chapitre 6

Original title :

Mod øst - en kvindes intime bekendelser 6

Translated by SAGA.

Copyright © 2019, 2019 Anna Bridgwater and LUST, an imprint of SAGA, Copenhagen

All rights reserved

ISBN : 9788726199215

E-book edition, 2019

Format : EPUB 2.0

All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means without the prior written permission of the publisher, nor, be otherwise circulated in any form of binding or cover other than in which it is published and without a similar condition being imposed on the subsequent purchaser.

Vers l’Orient

Une femme à cœur ouvert Chapitre 6

Je fus réveillée par une main posée sur mon ventre, juste sous mon nombril. La paume reposait sur ma peau douce et endormie. Les doigts s’écartaient jusqu’à recouvrir tout mon bas-ventre, du nombril jusqu’aux poils du pubis. Je respirais à un rythme régulier, allongée sur le côté, et faisais semblant de dormir pendant que les doigts exploraient mon corps. Le pouce dessinait doucement des cercles autour de mon nombril. Puis le petit doigt entra dans la danse et glissa lentement un peu plus bas. Le mouvement était si doux et lent qu’il en devenait presque imperceptible. Mais je savais qu’il était bien réel, et mon corps tout entier se mit à fondre et commença à s’ouvrir.

Je fus obligée de me mordre la lèvre quand le petit doigt devint plus insistant et se glissa plus loin entre mes cuisses. Le contact m’embrasa les reins et je roulai sur le dos. Les yeux toujours fermés, j’écartai les jambes pour laisser la main y pénétrer entièrement. L’index glissait maintenant sur les plis lisses et je soupirai. Je faisais toujours semblant de dormir, bien qu’un petit gémissement venait de sortir de ma bouche.

« Mmmh, dit Randall. C’est bon ? »

Mordillant doucement mon lobe d’oreille.

« Oui », murmurai-je.

Il se pressa contre ma cuisse, excité et brûlant, tandis que sa main ne cessait de me faire pousser de petits cris. Mes yeux étaient fermés. Je posai ma main sur son bras, et l’attirai vers moi. Il se glissa en moi immédiatement et je posai une main sur ses fesses pour l’enfoncer vers moi. C’était un plaisir à la fois familier et nouveau, à chaque fois.

Je faisais onduler mon bassin, et quand je sentis qu’il était au paroxysme de l’excitation, je l’enfonçai toujours plus profondément en moi avant de l’entendre pousser un hurlement de plaisir. J’ouvris les yeux, et pour la première fois de la journée, je regardai mon mari.

« Bonjour Randall, dis-je.

– Bonjour mon amour », dit-il.  

Ses yeux étaient toujours clos quand il se retira. Il se remit sur le dos, une main posée sur la poitrine. Sa respiration était difficile et j’avais peur qu’il ne se sente pas bien. Peu de mois s’étaient écoulés depuis ses problèmes cardiaques. À chaque fois qu’il était un peu pâle ou avait l’air trop fatigué, mon angoisse revenait. Mais il sauta hors du lit.

« Il faut que je parte dans une minute », dit-il.

Il se dirigea vers le dressing et en sortit des vêtements propres pour aller travailler. Son visage irradiait de bonheur tandis qu’il marchait nu dans la chambre.

« Qu’est-ce que tu as