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P... de Chance: Trilogie Chance et Amour
P... de Chance: Trilogie Chance et Amour
P... de Chance: Trilogie Chance et Amour
Livre électronique154 pages2 heures

P... de Chance: Trilogie Chance et Amour

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À propos de ce livre électronique

P... De Chance par Anaïs Wilde

Deuxième livre de la trilogie Chance et Amour.

P... De Chance

Rose a une capacité presque magique de transformer ses désirs en réalités. Du moins, c’est ce qu’il parait. A quinze ans, elle avait rédigé la liste suivante :  

1. Connaître personnellement Rodolfo Vitti

2. Aller à Rome

3. Aller à Paris

4. Aller à Venise. Se ballader en gondoles avec son amour.

Ça paraissait moins qu’improbable pour une jeune fille d’Alabama qui n’avait même pas pu terminer ses études. Son désir numéro un n’était pas seulement concédé, Rose est belle et bien déjà mariée avec Rodolfo Vitti. Ses autres désirs lui seront-ils concédés ? Rose commence à craindre qu’il en sera ainsi, elle découvre que parfois les rêves se convertissent en cauchemars.  

LangueFrançais
Date de sortie23 nov. 2018
ISBN9781547558605
P... de Chance: Trilogie Chance et Amour

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    Aperçu du livre

    P... de Chance - Anaïs Wilde

    P... DE CHANCE

    Livre deux de la trilogie Chance et Amour

    Anaïs Wilde

    Série Amore Mio

    La reproduction complète ou partielle du présent ouvrage est protégée par le Droit à la Propriété Intellectuelle.

    © Anaïs Wilde 2017

    edicionesfortuna@gmail.com

    Photographie de couverture: Copyright: vadymvdrobot / 123RF Stock Photo

    Chapitre Un

    C’avait été comme un rêve transformé en réalité. La rencontre avec Rodolfo, le sexe si merveilleux que nous avions partagé avait été, presque exactement, comme celui dont j’avais rêvé pendant des années. Il m’avait démontré une passion conforme à l’image que j’avais toujours eue de lui, rien de pareil à l’indifférence qu’il me montrait d’habitude dans notre

    train-train quotidien ni à la brutalité avec laquelle il m’avait traitée le peu de fois que nous avions partagé notre intimité.

    Maintenant, alors que je remarque que la nuit pénètre par la fenêtre, je rigole comme une sotte et j’essaie de taire mes pensées. C’est comme si j’avais l’impression que le simple bruit de mes idées pouvait gâcher l’instant si merveilleux que j’avais passé avec Rodolfo Vitti, mon mari, mon amour, la lumière qui a toujours fait éclore mes journées. Et, c’est qu’en effet, plus je m’en souviens, plus je me rencontre de ce que Rodolfo avait représenté pour moi. Il n’avait pas été la typique idole que toute adolescente a à un moment donné, sinon que beaucoup, beaucoup plus. Ç’avait été lui, l’idée de sa personne, qui m’avait accompagnée dans les moments difficiles, où la vie avait paru plus dure, quand mes parents s’étaient disputés, pendant les difficultés économiques. Ç’avaient été ses yeux, sur n’importe quelle des milliers de photos et de posters que j’avais disséminés sur les murs dans toute ma chambre, que j’avais vus en premier, lorsque je m’étais réveillée. Je me l’étais imaginée me disant bonjour, faisant en sorte que ma journée commençait par un doux baiser, me donnant du courage pour sortir du lit et pour lutter contre tout le monde. Ç’avait été à Rodolfo à qui j’avais raconté mes premières déceptions, mes difficultés à trouver l’amour. Aucun des autres hommes qui, étaient passés dans ma vie, jusqu’à maintenant, n’avait  su m’aimer ni un millième de ce que j’attendais. J’avais  supposé qu’au fond, ce qui s’était passé, ç’avait été qu’aucun d’entre eux n’avait été Rodolfo, je l’avais  toujours attendu, lui, pour peu probable que c’avait pu paraître.

    La main de mon mari me sort de mes songes. Je la sens parcourir mon dos en douceur, descendant lentement jusqu’au bas de mon dos, il y dessine des cercles tout près de mes fesses. Mes poils se hérissent, une fois de plus, même s’il parait impossible que mon corps ait encore envie de combat après tout ce que nous avons fait. Nous avons passé notre journée complète au lit. Zulema nous avait amené à manger, ou plutôt mieux, elle le lui avait amené à lui. Bien qu’elle avait rougi et par la manière dont elle avait bégayé en nous trouvant tout nu, je m’étais suis rendue compte qu’elle ne s’était pas attendue à me voir ici, dans cette chambre. Alors, il faudra bien que ça change, me dis-je, elle devra comprendre que je suis la femme de Rodolfo Vitti et que par conséquent, c’est plus qu’évident, que je sois à ses côtés, habillée ou non ... Mmmmm, plutôt habillée.

    Un gémissement s’échappe de ma gorge. Les doigts de Rodolfo se promènent coquins sur les courbes de mes fesses. Ils descendent et ils se frayent un chemin entre mes jambes, qui brûlent de désir. J’essaie de me retourner, je veux l’embrasser, je veux voir ses yeux infinis, mais son autre main m’arrête d’une touche douce mais ferme au niveau de mes épaules. Je m’abandonne, je me rends, je suis complètement à lui. Ma poitrine monte et descend au rythme de ma respiration accélérée, au rythme que les doigts de Rodolfo donnent en explorant mes parties internes.

    –Mais, on l’a déjà fait... –Je suis incapable de continuer de parler, les gémissements s’emparant de moi.

    –Et qui pense comptabiliser les fois que nous l’avons fait? Qu’est-ce que ça peut te faire? –me chuchote Rodolfo sur un ton si séducteur que des millions de femmes en mourraient partout sur cette planète.

    –Mmmm –j’essaie de dire que non, que ça n’a pas d’importance, je ne pense pas mener de comptabilité.

    Les doigts se retirent, passent humides vers ma poitrine, pendant que je sens que Rodolfo me pénètre déjà.

    –Donne-moi un enfant –me dit-il à l’oreille.

    Je ne sais pas, comment... C’est comme lorsque dans les films, on entend une musique et que, tout à coup, scratch,  la pointe de bras du tourne-disque raye le vinyle. La magie s’arrête d’un seul coup, même si Rodolfo continue de m’aimer avec toute son expertise, avec une douceur inhabituelle,  mais dont il avait fait preuve ce jour-là, mais pourquoi ce qu’il vient de ma dire, ça me gêne tant ? Je n’en ai aucune idée, mais je ne peux l’éviter. C’est peut-être parce que, chacune des peu de fois que, Rodolfo et moi, nous avons fait l’amour, il revient toujours sur la même histoire d’avoir des enfants. Ce n’est pas que je ne le veuille pas mais, pourquoi tant d’obsession?

    Nous continuons nos jeux, mais, moi, je bouge mécaniquement, et j’oserais même dire que je gémis sans aucune présence d’esprit. Ma tête me trahit, elle me conduit à une spirale d’analyses que je hais mais dont je ne peux m’évader : Ce sont les dents de Rodolfo qui me mordent le lobe de l’oreille, sa respiration accélérée, ses gémissements. Je sens comment ses mouvements se font de plus en plus rapides, je sais qu’il est sur le point de terminer et moi, je ne suis même pas parvenue à me mettre en situation, je suis là sans y être, comme si je lui prêtais mon corps alors que ma tête et mon âme sont partis en vacances.

    Ti piace? –demande-t’il–. Tu jouis? 

    Je crie, bien je fasse semblant, pour quelque raison, je ne veux pas qu’il prenne plus de temps. Peu importe si cette fois-ci, je reste sans orgasme, les six ou sept autres fois que nous avons eu des rapports au cours de cette journée, j’en ai eu largement mon compte.

    Que j’en ai eu largement mon compte? Mais, est-ce que je m’écoute ? Bon, vous me comprenez, pas m’écouter au sens littéral du terme, heureusement! Oui, par chance, je ne l’ai pas dit à voix haute, avec la propension que j’ai à faire des gaffes. Je veux dire plutôt si je suis à l’écoute de mes pensées et si je les écoute fort et clair. Je pousse un cri que j’étouffe de ma propre main. Rodolfo le prend comme l’expression de mon extase sexuelle, par contre moi, je sais que ç’a été l’expression de ma plus grande surprise. Je n’arrive pas encore à croire que j’en ai assez de lui, de mon très adoré Rodolfo Vitti.

    –Ti amo –dit-il dans mon dos.

    Je reste pétrifiée, surtout parce que je ne sais pas si je partage ce sentiment.

    Rodolfo se lève et se dirige à la salle de bain, j’entends tout de suite la douche et je me retourne pour m’asseoir en appuyant mon dos sur la tête de lit capitonnée. J’aimerais être dans ma propre salle de bain, et que Zulema me prépare les baignoires avec les pétales de rose récemment coupés, choisir l’huile avec laquelle elle me ferait ensuite le massage. Je me lève et je sursaute en m’apercevant que Rodolfo sort de la salle de bain. Je ne m’attendais pas à ce qu’il se douche si vite.

    –Tu vas où?

    –Dans ma chambre ? –Je ne sais pas pourquoi je réponds sur un ton d’interrogation.

    –A d’accord, ça me parait bien –dit-il et je respire soulagée.

    Alors Rodolfo, se penche, d’un geste cordial, pour ramasser une robe de chambre en soie que je portais en entrant dans sa chambre il y a déjà un bon moment. Quand il la soulève, quelque chose tombe par terre.

    La revue... La maudite revue. J’avais complètement oublié que je l’avais avec moi, que c’est justement ça,  ce qui m’avait incitée à chercher cette chambre cachée.

    Rodolfo la ramasse et son geste change. Ses sourcils se froncent, comme s’ils se rejoignaient. Un silence des plus incommodes s’installe entre nous deux. Finalement, après ce qui parait une éternité, il lève un peu la revue à moitié enroulée  face à moi, et me demande sans parole ce que ça signifie. Je sais qu’à ce point-là, il est inutile de dire que ce n’est rien, ni même d’inventer un mensonge, ça ne servirait à rien.

    –Je l’ai trouvée dans le jardin, sous une chaise longue. –dis-je.

    –Tu connais l’arabe? –me demande-t’il et le soupçon de sa voix ne passe pas inaperçu.

    –Pas un seul mot. Mais, voir ta photo ça a attiré mon attention.

    Je me suis approchée de lui. J’essaie de contrôler le tremblement de ma main en lui montrant la page en question.

    –Ah, oui, Richard Claine –Il le dit comme s’il haïssait ce type-là–. C’est une vraie teigne. Mais, que peut-on y faire, mon frère l’est encore plus.

    –Mario? –Je demande surprise.

    –Oui. Il a accepté, à ma place, une campagne de

    sous-vêtements avec ce blondinet –dit-il, en frappant la revue avec le dos de sa main.

    –Toi, tu ne fais pas de campagne de pub, n’est-ce pas?

    Rodolfo me regarde et s’efforce de me sourire.

    –Non. Mais Mario ne le comprend pas. Maintenant, il a signé un contrat et je ne vais pas pouvoir faire autrement qu’apparaître en slips sur du papier couché.

    Je le vois si contrarié que ça m’embête d’avoir douté de lui.  Je comprends que Zulema n’ait pas voulu me traduire ce que disait la revue. C’est peut-être en raison de son référent culturel, qu’elle aurait eu honte de m’expliquer que mon mari allait apparaître en petites tenues dans un tas de revues. Je pose ma main sur l’une des joues de Rodolfo et je le caresse avec douceur.

    –Ne sois pas si méchant. Ça va enchanter tes fans.

    –Tu crois?

    –Te voir en caleçons? Tu blagues? –Mes yeux descendent de ses pectoraux et ses abdominaux scandaleux jusqu’à la serviette qu’il passe autour de sa ceinture. Je me mords mes lèvres, ce que j’avais en trop de Rodolfo me parait déjà bien loin–. Elles vont en baver. Comme j’en baverais aussi si je ne pouvais pas t’avoir en chair et en os en face de moi, je découperais la pub et je l’afficherais dans ma chambre.

    –Mais tu m’as...

    Rodolfo a lâché la revue, qui reste oubliée par terre. Son bras musclé entoure ma ceinture de telle sorte que je m’aperçois que je suis complètement nue, ma robe de chambre étant encore par terre. La chaleur commence encore une fois à monter entre mes jambes. Un

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