Le voyage dans le temps Livre 2: Le voyage dans le temps, #2

Par Katrina Kahler

Voyage dans le temps 2 - l’impact

La découverte d’une boîte étrange par Holly dans le grenier n’est pas sans conséquences plutôt inattendues. Aidée de son frère, elle est parvenue à voyager dans le temps, mais cette décision imprudente risque d’entraîner des effets irréversibles que ce groupe d’enfants ne pourra changer.

Holly, son frère, et sa meilleure amie, Kate, découvrent rapidement qu’il n’est pas si facile de voyager dans le temps et qu’il est très important de respecter certaines règles pour rester en sécurité. Mais, après avoir fait une nouvelle découverte, leur petit monde devient encore plus fou.

Comment Holly va t-elle se débrouiller avec la méchante fille à l’école et réussira-t-elle un jour à devenir amie avec Zack Fredericks ? Holly et son frère sauront-ils un jour ce qui est vraiment arrivé à leur père et si leur grand-père avait quelque chose à voir avec cette disparition ?

Lisez cette histoire pleine de rebondissements qui vous tiendra en haleine. Un livre captivant pour fille ou tout jeune lecteur appréciant les histoires pleines de suspense et de mystère ; une formidable histoire  qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin !

• Langue: Français
• Éditeur: Kc Global Enterprises Pty Ltd
• Date de sortie: 17 oct. 2020
• ISBN: 9781071534137

Aperçu du livre

Chapitre 1

Je vis ma main disparaître lentement sous mes yeux. Mon double dans le passé ouvrait la bouche d’horreur. Je m’apprêtais à la rejoindre quand une main me saisit l’épaule et m’entraîna vers la porte ouverte du sous-sol en me retirant le calibreur des mains.

— Qu’est-ce que tu fais ? demandai-je à Oliver tandis qu’il me tirait vers le sous-sol avec Kate.

Je disparaissais toujours et Kate sautait sur place, complètement paniquée. Oliver tripotait désespérément la machine, ignorant ma question.

— Oliver !

Ses mains tremblaient en bidouillant la machine et le calibreur. — Tu n’es pas censée voir ton double ! Il faut qu’on sorte d’ici, TOUT DE SUITE ! Ses doigts bougeaient de plus en plus vite et il continuait à essayer de faire repartir la machine en marmonnant.

Un autre doigt disparu devant mes yeux. — Oliver, que va-t-il se passer si on ne repart pas ? lui demandai-je d’une voix tremblante de peur, Oliver !

— Tu disparais ! glapit-il. Je me figeai de stupeur. Tu disparais pour toujours.

Je déglutis en voyant mon petit doigt s’effacer à son tour. — Dépêche-toi, je t’en supplie.

Il se concentra à nouveau sur la machine, et quelques secondes plus tard, elle se mit à nouveau à bourdonner et la lumière bleue apparut à nouveau. Il tourna les cadrans et les boutons en me demandant de m’approcher rapidement de lui avec Kate.

J’entendis mon cri en haut des marches et la porte d’entrée s’ouvrir. Mon double criait après maman et Oliver. J’entendais clairement tous les sons, mais en même temps, le sous-sol commençait à vibrer et secouer comme il l’avait fait précédemment quand nous nous étions envolés dans le passé. La lumière crépita le long du bras d’Oliver et la même sensation de vertige m’envahit. Mais cette fois, je ne pus me mettre à rire. Pas quand ma main disparut alors que j’essayais de toucher le bras d’Oliver. Je serai fort la main de Kate avec mon autre main, toujours intacte pour le moment. Tout autour de nous, des objets de tailles et de formes différentes flottaient en l’air.

Nous avons commencé à tournoyer encore et encore et je sentais que cette fois j’allais vraiment être malade, quand tout à coup pop ! Tout s’arrêta soudainement et nous nous retrouvâmes exactement au même endroit dans le sous-sol. Le bourdonnement de la machine disparut et la lumière bleue s’estompa.

— On a réussi ? demandai-je, sans oser vérifier que j’étais à nouveau entière. — Oliver ? Kate ? Est-ce que quelqu’un pourrait au moins me dire que ma main est bien là ?

— Oui, ta main est bien là, s'exclama Kate en la prenant dans la sienne pour confirmer.

Je regardai ma main, et, soulagée, me laissai tomber par terre. Oliver reposa la machine sur l’établi et vérifia l'horloge du sous-sol, avant de saisir son téléphone et de le vérifier également. — Oh, mon dieu, nous avons réussi à rentrer.

14:05

Samedi 23 mars

— Je vote pour que nous ne fassions plus jamais ça, marmonnai-je en regardant le plafond. Mais vraiment jamais.

Kate s'affala à côté de moi en faisant oui de la tête, mais Oliver ne dit pas un mot. Je me redressai un peu pour le voir avachi sur le tabouret, et à ma grande surprise, sourire comme un fou.

— Oliver ?

Il se tourna lentement pour nous regarder et laissa échapper un petit rire. — Vous vous rendez compte de ce que nous venons de faire ? demanda-t-il en riant. Vous comprenez ce que ça veut dire ?

— Oui, ça veut dire que ta sœur a presque disparu, lui rappelai-je, agacée.

— À part ça.

Je haussai les sourcils. — À part ça ? T’es vraiment un super frangin, toi. Je posai ma tête sur le sol en béton froid, grimaçant à la vue des toiles d’araignée entre les poutres au-dessus de moi. Pourquoi ne nous as-tu rien dit avant que nous allions dans le passé ?

— Dis quoi ?

— Que nous pouvions disparaître, crétin !

— Ah, oui, je voulais le faire, mais j'ai cru que je nous amènerais à la bonne date et que nous n'aurions pas à nous inquiéter.

Je me frappai le front, exaspérée que mon frère ait oublié cette règle essentielle.

— Pourquoi a-t-elle failli disparaître en voyant son double dans le passé ? demanda Kate.

— C'était dans les notes, mais je n'ai pas trop regardé, marmonna-t-il, en se tournant et en fouillant les piles de notes de notre grand-père. Ça disait juste que ce n'était pas une bonne idée, mais j’ai cru que ça voulait dire que ton double dans le passé risquait de paniquer, ou quelque chose comme ça.

— Et pas qu’on risquait de s'évanouir en poussière ? marmonnai-je.

— Écoute Holly, je suis vraiment désolé, d'accord ? Mais nous avons réussi à revenir et tu dois bien reconnaître que, jusqu'à ce que tu tombes sur ton double, c'était assez incroyable.

Je me redressai complètement et ne pus m’empêcher de sourire à mon frère. Son enthousiasme était contagieux. — C’est vrai que c’était plutôt chouette. C’était même vraiment incroyable !

Je venais de me rendre compte de ce que nous venions de faire, et j’étais stupéfaite. Nous avions voyagé dans le passé. Mais vraiment dans le passé. J'avais vu mon double. J'avais entendu les voix de maman et d’Oliver.

— Mais comment est-ce possible ? murmurai-je, sans vraiment attendre de réponse. Je ne comprendrais probablement rien à ce que mon frère avait à dire sur ce sujet de toute façon.

Oliver farfouillait à nouveau dans les papiers sur l'établi. — Il faut que je continue à lire ces notes, mais je pense que nous avons fait un immense pas en avant.

— Ouais, acquiesçai-je, en me relevant enfin. Kate tendit la main et je l’aidai à se relever en roulant exagérément des yeux. Mais on va attendre un peu avant de recommencer, d’accord ? Je regardai mes mains, heureuse de les voir entières, pas du tout prête à les voir disparaître une fois de plus.

— Il vaudrait mieux attendre que je regarde les notes de plus près, admit Oliver d’un air coupable. Il s’en voulait plus de m’avoir fait presque disparaître que je ne le pensais.

Je le rejoignis et m’appuyai sur son bras. Ses mains s'arrêtèrent de fouiller les papiers et il posa sa joue sur le haut de ma tête.

— Je suis vraiment désolé, murmura-t-il même si tu m’enquiquines beaucoup parfois, la vie serait beaucoup trop calme sans toi pour m’embêter, et aussi m’attirer des ennuis, sourit-il.

— Je te pardonne. Mais on peut se mettre d’accord sur un truc, maintenant que nous savons combien ça peut être dangereux ?

— Tu pensais à quoi ?

— On ne l’utilise jamais seul. S’il te plait ! dis-je sévèrement. Je ne veux pas que tu penses que tu sais ce que tu fais, et que tout tourne mal et que je perde mon frère.

— La prochaine fois que vous faites ça, je tiens à venir aussi ! interrompit gaiement Kate.

Je fis oui de la tête en la regardant et en m’attendant à ce qu’Oliver dise non, mais il accepta lui aussi.

— Pourquoi pas ? Elle est déjà au courant et tant qu’elle n’en parle à personne, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas être avec nous. Ce n’est peut-être pas une mauvaise idée d'avoir trois personnes, dit-il en hochant la tête.

Je tendis une main. — Bon, alors, nous serons les trois mousquetaires voyageurs du temps, déclarai-je.

Oliver me regarda, l’air interdit, mais Kate était partante et posa sa main au-dessus de la mienne.

— Oh allez, Oliver, sourit-elle en battant des cils, ce qui le fit rougir comme une tomate. Il faut bien trouver un nom pour notre groupe, c’est normal. C'est comme ça, c’est tout.

Il pinça les lèvres, mais abandonna la partie devant nos regards de