Comme tous les jours, je poussai la porte de l’association avec un sentiment mêlé d’espoir et de désarroi. Sylvie s’avança vers moi, l’air désolé.
– Toujours rien.
Cela faisait une semaine que Caroline avait disparu et aucune nouvelle ne nous était parvenue. La pluie avait même déjà commencé à effacer les affiches.
– Ne t’en fais pas, j’ai prévenu tous les vétérinaires et les SPA de la ville et des villes environnantes. S’il y a la moindre information, nous serons les premiers au courant. J’ai aussi fait de nouvelles affiches en promettant une récompense.
Je jetai un regard reconnaissant à Sylvie. Décidément, c’était une femme exceptionnelle. J’avais eu beaucoup de chance de la rencontrer. Jamais je n’aurais imaginé croiser la route de quelqu’un comme elle.
– Quelqu’un a forcément vu quelque chose, reprit-elle. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on ne la retrouve.
– Sauf si… commençai-je, incapable de continuer.
L’idée que Caroline était peut-être morte m’avait traversé l’esprit plusieurs fois.
– Tu ne dois pas penser à ça ! m’intima Sylvie d’une voix ferme. Nous allons la retrouver, c’est tout !
Je hochai la tête tristement et sortis, après l’avoir remerciée pour tout ce qu’elle faisait pour moi. En partant, je fus bousculé par une silhouette hirsute et dépenaillée. Je