Le voyage dans le temps - Livre 1 -La découverte: Le voyage dans le temps, #1

Par Katrina Kahler

Le voyage dans le temps - Livre 1 : « La découverte » est une nouvelle série passionnante sur une jeune fille de 12 ans qui découvre une boîte dans son grenier qui va changer sa vie pour toujours. Avec l'aide de son frère aîné, Oliver, et de sa meilleure amie, Kate, Holly va réussir à voyager dans le temps. Cependant, toutes les grandes aventures ont des conséquences d’une manière ou d’une autre, et ce groupe de jeunes enfants n'est pas du tout préparé à affronter ce qui les attend. 

En plus de sa découverte, Holly doit également faire face aux enfants cools de l'école, et il y a une fille en particulier qui a l'intention de lui rendre la vie dure. Et quand Zac, le garçon le plus mignon de la classe, commence à s’intéresser à Holly, cela chamboule tout pour elle. 

C'est une histoire pleine de suspens qui vous tiendra en haleine, et vous voudrez toujours savoir ce qui va se passer ensuite. C'est un livre fantastique pour les filles âgées de 9 à 12 ans, qui deviendra certainement leur livre préféré.

• Langue: Français
• Éditeur: Kc Global Enterprises Pty Ltd
• Date de sortie: 1 mars 2020
• ISBN: 9781547540518

Aperçu du livre

Livre 1

La découverte

Prologue

La tentative

Ça a commencé par un léger roulement, comme le tonnerre au loin, vibrant sous mes pieds et secouant les murs. Puis les petits tremblements se sont changés en secousses d’une telle force que les lattes se sont soulevées toutes seules. Un tremblement de terre, c’était sûrement un tremblement de terre ! Il n'y avait pas eu de secousses la dernière fois que nous avions fait cela, alors qu'est-ce qui avait changé ? Je sentais la panique m’envahir et je voulais lui dire que j'avais changé d'avis. Mais il était trop tard. Les secousses devinrent soudainement plus violentes, et je tombai à genoux, avec Kate, ma meilleure amie, à mes côtés.

Mon frère, lui, poussa un cri de joie. C’était bien le style d’Oliver de penser que c'était le moment de sauter de joie au lieu de s’inquiéter ! Mais c’était lui le génie. Et c’était lui qui aurait dû se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Vraiment, vraiment pas !

Nous nous sommes relevés en prenant appui sur les meubles et nous avons fermement agrippé ce que nous pouvions pour essayer de rester debout. Le visage de Kate était pâle et sa bouche béante d’étonnement et d’exaltation. Je suis sûre que je faisais exactement la même tête.

Sans prévenir, les bibelots dans la pièce et une pile de livres qui avaient été soigneusement empilés à côté de l'établi ont montés en l'air, planant comme si la pesanteur ne les concernait plus.

Les secousses qui s’étaient momentanément interrompues sont reparties si violemment que je m’attendais à ce que la maison s'effondre sur nous et nous enterre vivants. Une mauvaise idée, c'était vraiment une très mauvaise idée ! Des fissures apparurent sur les murs et je m'accrochai à la main de Kate. Oliver revint vers nous et à ma grande surprise, saisit mon autre main, la gorge serrée.

— Je pense que nous avons fait une erreur, aurais-je juré l’entendre dire, mais le crépitement qui envahit la pièce étouffa ses mots. Quand je repris mon souffle pour essayer de lui demander ce qu'il avait dit, une rafale de vent me coupa la parole.

Puis, pendant une fraction de seconde, le temps s'arrêta. Un lourd silence enveloppa la pièce. Je ne savais pas trop ce qui était le plus effrayant, le silence, ou les objets qui planaient en vibrant devant nos yeux. C'était pareil et pourtant si différent. Qu'avions-nous fait de mal ?

Puis, ce fut comme si le temps s'accélérait brusquement. Tout se fondit en une brume pâle autour de nous, et je sentis un haut-le-cœur monter dans ma gorge comme une boule écœurante. Je serrai les mains de Kate et d’Oliver encore plus fort. Incapable de maintenir ma prise, je les sentis être tirés loin de moi. Mon estomac se tordit quand je fus soulevée du sol, et mon cri s’étouffa dans ma gorge.

À peine quelques secondes plus tard, j'atterris sur les fesses et entendis les grognements de Kate et d’Oliver. J'ouvris les yeux, clignant des paupières et essayant de prendre mes repères.

Tout avait changé.

J'avais l’impression désagréable que notre expérience avait marché. Mais au lieu d'être folle de joie et excitée, j'étais terrifiée. Totalement et absolument terrifiée.

Chapitre 1

Trois semaines plus tôt

— Ça va être le pire des exposés, marmonnai-je en rangeant mes livres dans mon casier, avec l’espoir de pouvoir le retarder encore de quelques jours. Je l’avais déjà repoussé d’une semaine et maintenant je n’avais plus que le weekend pour le terminer et le présenter à la classe lundi.

Parfois, je détestais vraiment l'école.

— Oh, allez, ça ne va pas être si dur que ça. Kate Roberts, ma meilleure amie depuis la maternelle, me sourit pour essayer de me remonter le moral. Mais je n'étais pas d'humeur à être joyeuse. Elle n'abandonna pas pour autant, et essaya à nouveau. Arrête de faire cette tête, Holly.

— Maintenant tu parles comme ma mère. Je secouai la tête avec un soupir de frustration.

Kate sourit et ferma son casier. — Eh bien, pourquoi c’est si difficile, cet arbre généalogique ? C'est facile. Moi je me suis assise avec ma grand-mère, et une fois qu'elle a commencé à parler, j'ai eu assez d’informations pour cinq exposés, au moins.

Je pris les livres dont j'aurais besoin pour le lot de devoirs du weekend et les jetai sans ménagement dans mon sac à dos. — Ma grand-mère n’est pas vraiment bavarde, et mon grand-père est mort avant la naissance de mon frère et moi. Donc ce n'est pas si simple pour moi. Je n'ai que mon frère et ma mère. Et maman n'aime pas du tout que je fouille notre histoire familiale. Du moins pas du côté de papa. Elle ne nous a jamais dit quoi que ce soit sur lui.

Je tripotai mon collier. La plupart du temps, je ne pensais jamais à mon père, mais comme notre prochain exposé en cours d’histoire était sur notre famille et nos ancêtres, je n’avais pensé qu’à ça ces dernières semaines. Malheureusement, je ne connaissais rien du côté paternel de ma famille. Rien du tout.

Je ne savais même pas à quoi ressemblait mon père.

— Peut-être que maintenant ta maman va tout t’expliquer en détail, surtout si tu lui dis que ça compte pour avoir une note, dit Kate en se tournant vers moi, pleine d’espoir, tandis que nous nous éloignions des casiers vers la sortie de l’école.

Tout autour de nous, les enfants s'affairaient, courant pour arriver aux cars. Nous ne prenions pas le car. Nous pouvions marcher, car nous n’habitions qu’à deux pâtés de maisons du collège. Maman disait toujours que c’était l'avantage d’habiter dans une petite ville, et j’étais d'accord avec elle. J'adorais pouvoir marcher à l'école ou au centre-ville. Ça rendait tout plus facile et me donnait plus de temps avec ma meilleure amie.

Je me disais tout en marchant que je voulais vraiment croire ce que me disait Kate. Maman refusait de me dire quoi que ce soit à propos de cet homme qui était mon père, mais peut-être que cela serait ma seule chance de savoir qui il était vraiment. Si je lui disais que j’avais besoin de le savoir pour un exposé à l’école, elle se sentirait sûrement obligée de me donner des réponses, non ? Ma note en dépendait.

— Oh mon dieu, murmura Kate avant de me tirer par le bras et de s’arrêter net. Le voilà... le garçon de tes rêves.

Je levai les yeux au ciel, tout en ramenant timidement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et en regardant de l’autre côté de la pelouse de l’école. Zac Fredericks. Le garçon le plus mignon de la classe de cinquième, et le plus cool. J'avais le béguin pour lui depuis des années, tout comme la moitié des filles de l’école. Il avait des cheveux courts et bruns, un regard bleu toujours souriant, et il était grand. Il faisait une bonne tête de plus que moi. Mon sourire s’élargit lorsqu’il jeta un regard dans ma direction. Mes mains devinrent toutes moites et je m’agrippai à Kate, ne sachant plus quoi faire. Je sentis la panique monter et je n’entendais plus que mon pouls me battre les tempes.

— Il me regarde ? murmurai-je, choquée.

— Je crois bien, oui. Fais-lui un petit signe, ou quelque chose répondit Kate en secouant mon bras.

Je levais la main pour lui faire signe quand une autre