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Le jour de la dernière bavure
Le jour de la dernière bavure
Le jour de la dernière bavure
Livre électronique212 pages1 heure

Le jour de la dernière bavure

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À propos de ce livre électronique

Cela faisait deux jours qu’un virus zombie avait transformé les parents de Zack Clarke, ses voisins, et la majorité du pays, en monstres dévoreurs de cerveaux. Zack et son équipe de chasseurs de zombies — Rice, Madison, Ozzie et Zoé —, sont prêts à mettre fin au cauchemar une fois pour toutes! Au cours d’une traversée sauvage du pays, la troupe se lance, une fiole d’antidote
en main, sur les routes américaines pour vaincre le génie malfaisant à l’origine de l’apocalypse zombie. Après avoir combattu le mort-vivant Elvis à Memphis, des touristes cannibales dans une aire de restauration et une bande de préados zombifiés fans de musique branchée au Mall of America, les chasseurs de zombies ne sont pourtant pas au bout de leurs peines. Le «jour de la dernière bavure» sonnera-t-il le glas de la mort qui rôde?
LangueFrançais
Date de sortie15 sept. 2014
ISBN9782896839261
Le jour de la dernière bavure
Auteur

John Kloepfer

John Kloepfer is the author of the popular Monsters Unleashed and Zombie Chasers series, as well as the out-of-this-world alien trilogy Galaxy’s Most Wanted. He lives in Los Angeles with his wife, Jenny, and their dog, Doozy.

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    Aperçu du livre

    Le jour de la dernière bavure - John Kloepfer

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    L’ hélicoptère noir des Services secrets se propulsait sous les nuages, pendant qu’un océan de morts-vivants ravageait la campagne au-dessous.

    Zack Clarke observait, à travers la grande vitre courbe de l’hélico, le moment où la pleine lune disparaissait, pour réapparaître ensuite dans le ciel comme la pièce d’un magicien. Il était très tard. Ou bien était-il très tôt ? Zack avait perdu toute notion du temps depuis l’attaque zombie de vendredi soir. On était dimanche et il était éreinté, priant désespérément pour sortir de ce cauchemar zombie et se réveiller chez lui, dans sa chambre, en Arizona. Mais s’il était une chose dont il était bien certain, c’était que cela n’allait pas se produire.

    Dans l’hélicoptère qu’ils avaient réquisitionné un peu plus tôt après s’être échappés de la Maison-Blanche zombifiée, Zack était assis aux premières loges à l’intérieur du cockpit, juste à côté d’Ozzie. Sa sœur, Zoé ; la meilleure amie de cette dernière, Madison Miller ; le meilleur ami de Zack, Rice ; et Dre Scott, la scientifique zombie endormie au ginkgo, se détendaient tous à l’arrière. Twinkles, le petit chien de Madison, ronflait, agréablement installé sur ses genoux.

    — Où allons-nous maintenant ? demanda Zoé, une pointe d’inquiétude dans la voix.

    Ozzie montra le radar rouge qui clignotait sur une carte vert néon de l’Amérique du Nord.

    — Près de Memphis, dans le Tennessee.

    Une lumière orange s’alluma sur l’écran de contrôle, et Ozzie inspecta la jauge de kérosène. Il manipula des leviers et appuya sur quelques boutons. L’hélico commença sa descente.

    — Il faut refaire le plein, expliqua Ozzie alors qu’ils survolaient la cime des arbres.

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    Sous les branches, un essaim de bouffeurs de chair fraîche cinglés rôdait dans les rues en hurlant à la pleine lune. Zack se retourna sur son siège et jeta un coup d’œil vers l’arrière. Rice était endormi, la tête en arrière et la bouche ouverte.

    — Pssst, Rice… Réveille-toi ! Nous allons atterrir.

    Rice sursauta en ouvrant des yeux bouffis de sommeil et essuya la bave qui gouttait sur son menton plein de boutons de varicelle.

    — Sdt recrue Johnston Rice, présent, capitaine ! s’exclama Rice à moitié endormi en touchant sa tempe du tranchant de la main pour saluer.

    Puis, il rabaissa violemment la main, qui atterrit sur la cuisse de Zoé et lui fit peur.

    — Dis donc, petit voyou !

    Zoé donna une forte chiquenaude sur l’oreille de Rice en retour.

    — Fais gaffe !

    — Oh zut, Zo !

    Rice se frotta le côté de la tête.

    — Chhhhuut ! grogna Madison, furieuse, depuis son fauteuil roulant.

    Elle était toujours affaiblie par la batterie de tests sanguins et les prises de sérum effectuées sur elle au laboratoire de la Maison-Blanche, sans parler de la vilaine morsure à la jambe que lui avait infligée Greg Bansal-Jones à Tucson.

    — Certains d’entre nous essaient de récupérer, rouspéta Madison avant de se rendormir.

    Zack regardait par la vitre du cockpit pendant qu’ils volaient au-dessus d’un parc de stationnement de voitures d’occasion et quelques restaurants en piquant vers l’enseigne lumineuse d’une station-service Shell, dont la première lettre était éteinte.

    Ozzie fit descendre l’hélico sur le toit abritant les pompes, et ils atterrirent.

    — Pourquoi nous fais-tu atterrir au-dessus des pompes ? demanda Zack.

    — Il vaut mieux rester le plus loin possible du niveau du sol, dit Ozzie. Allez, il faut faire vite.

    Il attrapa ses béquilles et sortit du cockpit en claudiquant sur sa jambe valide.

    Zack sauta sur le gravier du toit plat et parcourut l’environnement du regard. La nuit était d’un noir ­d’encre, mais cette noirceur vibrait du son et des grognements des morts-vivants.

    004.psd

    Rice et Zoé sautèrent également de l’hélico pour lancer une échelle de corde sur un des côtés du toit. Ozzie descendit le premier.

    — Les femmes d’abord, déclara-t-elle, en montrant à Rice le chemin.

    Rice fit une grimace en tirant la langue et descendit à la suite d’Ozzie.

    Zack suivit sa sœur et baissa son pied avec appréhension avant que celui-ci ne touche un barreau. Et c’est reparti… pensa-t-il tandis qu’il se balançait à cinq mètres au-dessus du sol.

    En mettant pied à terre, Zack laissa échapper un soupir de soulagement et inspecta le périmètre très sombre. Pas de zombies à l’horizon, mais l’odeur de mort et de pourriture parvenait jusqu’à ses narines. La puanteur l’empêchait de respirer normalement tandis que des ombres se dessinaient plus nettement.

    Les lépreux déments chancelaient dans la lueur faible des néons entourant la station-service.

    — Je vois des morts, plaisanta Rice

    — Écoutez, aboya Ozzie en jetant quelque chose sur la poitrine de Zack. Gagnons un peu de temps avec ces fusées pendant que… Attends, Zoé, file-moi les cartes de crédit de ta mère. Après, tu m’apporteras ces machins-là.

    Il montrait de sa béquille une rangée de bidons d’essence déposés sur le trottoir devant la boutique de la station.

    Pardon, M. Macho, dit Zoé en balançant son sac à main sur Ozzie et en s’élançant pour aller chercher les bidons d’essence vides.

    Autour d’eux, des millions de zombies se rapprochaient, bras grands ouverts, lèvres retroussées et crachant quantité de flegme et de mucus. C’était hallucinant.

    — Prêt ? cria Zack en tapant le poing de Rice contre le sien.

    — C’est le moment de nous lancer dans un contrôle de masse, dit Rice en allumant les fusées balistiques.

    Il en tendit une à Zack, et ils coururent dans la direction opposée.

    Juste devant eux, un vieux monsieur zombie marchait en titubant vers Zack.

    — Par ici, pépé ! lança Zack à l’adresse du vieil homme.

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    Le zombie ricana, dévoilant des mâchoires ­hideuses en décomposition. Un sale furoncle explosa comme une bulle de lave sur la pommette du vieux bonhomme. Zack agitait la balise lumineuse sous son nez et, trottant d’avant en arrière, il attirait la foule grandissante des zombies loin des pompes à essence où se trouvaient Ozzie et Zoé.

    De l’autre côté du parc de stationnement, des zombies de plus en plus nombreux piétinaient en s’approchant de la brillante lumière rose.

    — Dépêchez-vous, les amis ! hurla Rice. Je vais crever ici !

    — Nous faisons aussi vite que possible ! lui répondit Zack.

    — Ça y est presque ! lança Ozzie.

    Les mutants avides de cerveaux se rapprochaient lentement d’eux en les coinçant en demi-cercle. Zack sentait une centaine de paires d’yeux zombies braqués sur lui.

    — Combien de temps encore ? demanda-t-il en criant vers Ozzie.

    — Haaaaa ! hurla Rice.

    Zack tourna la tête et découvrit que son copain ne maîtrisait plus la bande de zombies.

    — Rice ! s’écria Zack.

    Un motard zombie en veste de cuir noire, qui avait attrapé la jambe de Rice, venait de le flanquer au sol. Impuissant, Zack ne put que voir son meilleur ami disparaître sous la foule d’enragés.

    — Zack, attention ! s’écria Zoé. Derrière toi !

    Zack fit un demi-tour sur ses talons. Un gigan­tesque zombie avançait droit sur lui en faisant tourner ses gros bras comme un dingue. Zack se baissa et sortit sa jambe d’un coup, ce qui envoya valdinguer le colosse sur le bitume avec un gras splash.

    Il se retourna en courant vers Rice, mais tout ce qu’il aperçut fut un fleuve ininterrompu de zombies ; au premier plan, un boucher au gros ventre recouvert d’un tablier ensanglanté ; ensuite, une femme aux ­jambes arquées et au visage mal remodelé qui dégoulinait ; enfin, un ouvrier du bâtiment mort-vivant dont les yeux pendaient autour de ses lunettes de protection.

    Mais pas de Rice.

    — Rice ! appela-t-il à nouveau, écœuré.

    Il recula face à la horde qui avançait pesamment vers lui et, pris d’une panique terrible, il cria encore une fois :

    — Rice !

    — Zack ! hurla Ozzie. Reprends ta position !

    À cet instant, il aperçut du coin de l’œil son ami ramper à quatre pattes hors de la monstrueuse masse de morts-vivants empilés les uns sur les autres. Les lunettes de travers, Rice rebondit sur ses pieds et alluma une nouvelle fusée. Il prit ensuite une posture offensive et, tel un escrimeur du Moyen-Âge, lança :

    — En garde¹ !

    Zack poussa un profond soupir de soulagement et reprit position. Soudain, un cri terrifiant jaillit du dessus. Madison ! Là-haut, Twinkles aboyait comme un fou, et Zack constata que la docteure zombifiée cherchait à démolir tout l’intérieur de l’hélicoptère. Il s’élança loin de la ligne de front et se jeta sur l’échelle de corde.

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    — Aaaaah ! hurla de nouveau Madison.

    N’y réfléchissant pas à deux fois, Zack grimpa à toute vitesse sur le toit en espérant ne pas arriver trop tard.

    1. N.d.T. : En français dans le texte original anglais.

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    U ne fois parvenu au sommet de l’échelle, Zack fila droit sur l’hélicoptère et grimpa dans la cabine. Sur le point d’attaquer, la féroce docteure zombie se précipita sur Madison, qui était

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