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L’Empire State du gluant
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L’Empire State du gluant
Livre électronique176 pages1 heure

L’Empire State du gluant

Évaluation : 3.5 sur 5 étoiles

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À propos de ce livre électronique

Six mois après que Zack Clarke, sa soeur, Zoé, et leurs copains, Rice, Madison et Ozzie ont sauvé le pays des monstrueux dévoreurs de cerveaux, les choses ont fini par revenir à la normale. Les élèves de l’école secondaire Romero visitent New York lors d’un voyage scolaire, et Zack et sa bande réussissent même à participer à un entretien télévisé entre les diverses visites des sites de la Grosse Pomme. Mais leur excursion passe du géant au gluant quand des millions de personnes se retrouvent mystérieusement rezombifiées! Les chasseurs de zombies reprennent le service contre les morts-vivants, mais pourront-ils échapper aux rues bondées de la ville et trouver un nouvel antidote? Ou le jour Z est-il là pour durer?
LangueFrançais
Date de sortie13 août 2014
ISBN9782897520854
L’Empire State du gluant
Auteur

John Kloepfer

John Kloepfer is the author of the popular Monsters Unleashed and Zombie Chasers series, as well as the out-of-this-world alien trilogy Galaxy’s Most Wanted. He lives in Los Angeles with his wife, Jenny, and their dog, Doozy.

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  • Évaluation : 3 sur 5 étoiles
    3/5
    Zack comes home one evening to a houseful of girls, his sister Zoe and her friends. He calls his friend, Rice, complain about the situation. Zack just doesn't realize that things are going to get much, much worse!Mysteriously there is an outbreak of zombieism. Even his sister turns into one. One of Zoe's friends manages not to become one. Zack calls Rice again to find out what to do. Rice who lives in another neighbor and has excaped the zombie epidemic. Rice is a zombie expert and advises that his friend better escape from his house.Zombie Chasers is a series which should appeal to middle school readers who are into the zombie craze. The characters are pretty one dimensional but they are entertaining. It is a nonstop adventure of trying to save his sister Zoe from being killed by the Army and trying to get to safety. The gross factor is high, with black and white illustrations of zombies. This should also appeal to middle school students. It is a quick read and I had fun with it. I think that those youngsters who are eager to read zombie literature like everyone else will enjoy this series. For those who like the first book, they will be happy to know book 2 is already out.
  • Évaluation : 1 sur 5 étoiles
    1/5
    This is the story kids tell to out-scare each other. Consistant logic is unnecessary. It is an attempt to combine "Tales of a Wimpy Kid" with Shawn of the Dead. It fails.
  • Évaluation : 4 sur 5 étoiles
    4/5
    My kids and I read a few chapters a night until we finished this and we all enjoyed the storyline. My kids have already asked me to start over reading it again.

Aperçu du livre

L’Empire State du gluant - John Kloepfer

U n frisson remonta le long des jambes de Zack Clarke tandis qu’il marchait pieds nus dans la rue déserte, jetant des coups d’œil nerveux par-dessus son épaule. Soudain, les ombres se déformèrent sur la pelouse pour se métamorphoser en véritables morts-vivants. Sa mère et son père, Rice et Ozzie, Zoé et Madison, et même Twinkles entouraient Zack de tous les côtés, lui grognant après à travers leurs dents pointues de zombies, ­avides de cerveaux.

— Zut ! cria Zack avant de se mettre à courir.

Bip, bip, bip.

Zack se redressa subitement sur son lit, son cœur battant la chamade. Le réveil de l’hôtel beuglait dans son oreille. Il tendit la main et appuya sur le bouton « Éteindre ». Juste un autre cauchemar, pensa-t-il en frottant ses yeux ensommeillés.

Voilà six mois que Zack, Rice, Madison, Zoé et Ozzie avaient inversé l’épidémie zombie et dézombifié le pays. Pour la plupart, les choses étaient revenues à la normale. Sauf qu’aujourd’hui, rien n’était normal. Zack et ses amis étaient sur le point d’appa­raître dans le Good Morning Show pour l’inauguration de la nouvelle exposition zombie au Muséum d’histoire naturelle.

Zack parcourut la chambre d’hôtel de ses yeux encore à moitié fermés. La télévision était allumée, et Rice était assis au bout de son lit et remplissait sa bouche de céréales, hypnotisé par un vieux dessin animé de Tom et Jerry.

— Que se passe-t-il ? demanda Zack tout en regardant le petit lit d’Ozzie, qui était parfaitement fait et sur le bout duquel reposait une pile de t-shirts kaki pliés. Où est Ozzie ?

— Il est déjà sur le plateau. Il est parti avec Madison et Zoé il y a environ 20 minutes.

Rice regarda l’horloge et se tourna vers Zack.

— Tu ferais bien de te préparer, mec. Notre voiture sera ici dans un quart d’heure.

Zack grommela quelque chose, repoussa les couvertures, puis se dirigea lentement vers la salle de bain et claqua la porte. Il n’avait jamais été du genre matinal.

Les garçons prirent l’ascenseur jusqu’au hall, qu’ils traversèrent jusqu’à la rue où un chauffeur de limousine attendait avec une pancarte où était inscrit : « CLARKE ET RICE ».

Le chauffeur ouvrit la portière et les garçons embarquèrent, puis se calèrent dans les confortables sièges en cuir. La limousine s’écarta du trottoir et se retrouva en pleine heure de pointe à New York au milieu des coups de klaxon.

— Hé, dit Rice. Tu trouves ça comment, que nous passions à la télé ?

— Plutôt pas mal, je suppose, répondit Zack en haussant les épaules. Je ne sais pas. Ils étaient obligés de programmer l’entrevue pendant notre sortie scolaire à New York ? Presque tous les élèves de première et deuxième secondaire vont être là à nous regarder.

— Exactement ! s’exclama Rice. C’est ta chance de faire ressortir un peu de ce charme de Zack Clarke dont je ne cesse de parler au Quatuor infernal.

Le Quatuor infernal, c’était le clan des quatre filles les plus populaires de première année. Gabby Kahn, Jamie Joran, Mandy Pitman et Ayana Healy formaient une équipe de lolitas impitoyables en minijupes, et il ne fallait pas les sous-estimer.

— Ouais, à propos d’elles, déclara Zack. Je ne suis pas intéressé.

— Mais nous sommes des héros nationaux maintenant, mec. Les anciennes règles ne s’appliquent plus à nous, renchérit Rice. Sais-tu ce que fréquenter le Quatuor infernal ajouterait à notre réputation ? Sans oublier que j’ai entendu dire d’une source assez fiable que la semaine passée, pendant le cours d’éducation physique, Gabby a dit qu’elle t’aimait plutôt bi…

— Rice !

Zack fit signe de se taire à son ami, lui indiquant les yeux du chauffeur, qui les observait dans le rétroviseur.

— Mec, tu as des choses plus importantes sur lesquelles te concentrer maintenant, souligna Zack. Comme ne pas paraître stupide à la télévision. Ou perturber l’inauguration de l’exposition du musée.

Zack devenait nerveux lorsqu’il devait simplement faire un exposé en classe et voilà qu’il était censé accorder une entrevue en direct devant des millions de télé­spectateurs. Juste après l’épidémie, Zack et sa bande avaient donné quelques entrevues locales chez eux en Arizona, mais celle-ci était différente. Ils jouaient dans la cour des grands. Il prit une profonde respiration et expira lentement, regardant par la vitre le ciel matinal sans nuages et frais de New York.

Les immeubles défilèrent, et très vite, la voiture s’arrêta près du trottoir.

— Vous y voilà, les jeunes, annonça le chauffeur. Voici le Muséum d’histoire naturelle.

Rice leva les yeux de ses lunettes de soleil correctives tape-à-l’œil, regarda par la vitre et fronça les sourcils.

— Quoi ? Où sont les paparazzi ? Le tapis rouge ?

— Très drôle, jeune homme, dit le chauffeur. Et maintenant, du balai !

Zack et Rice sautèrent de voiture. Rice se plaça à côté de Zack. Il était vêtu de jeans noir brillant, de chaussures de sport montantes toutes neuves et avait une chaîne en or autour du cou. Il portait une veste de survêtement sur un t-shirt fraîchement repassé, dont le devant arborait un « X » rouge sur un logo de BurgerDog. Le tout semblait tout droit sorti d’une vidéo de rap.

— Tout un style, déclara Zack en adressant un sourire suffisant à son copain.

— Ne t’en prends pas à moi, Zacky, rétorqua Rice en remontant son col. C’est comme ça que le système fonctionne.

Rice ajusta ses ­lunettes de soleil et partit en se pavanant.

En haut des marches, deux caméras sur de grands trépieds noirs faisaient face au musée. Une grande pancarte où l’on pouvait lire « PANDÉMIE NÉCRO-INFECTIEUSE GÉNÉTIQUE ! » était suspendue à l’entrée.

Zack et Rice contournèrent les caméras et trouvèrent Madison et Zoé assises sous la tente de maquillage dans des fauteuils de type metteur en scène, en train de se faire manucurer avant l’émission.

— Pas mal, les filles ! lança Rice en entrant.

Il fit jouer ses muscles dans le miroir de plain-pied.

Zoé éclata de rire.

— Rice, arrête. Tu n’as tellement rien d’un gros bras.

Rice ignora le commentaire de Zoé.

— Belle tenue, Madison, énonça-t-il, admirant sa robe de printemps et ses chaussures à talons hauts assorties.

— Merci, mon chou, dit Madison en faisant la ­bouche en cœur devant son propre reflet. Tu n’es pas si mal non plus.

— Pas trop sûre de pouvoir dire la même chose de toi, petit frère, affirma Zoé en regardant Zack de haut en bas.

Il baissa les yeux vers sa chemise blanche unie et ses pantalons habillés noirs.

— Qu’est-ce qui cloche ?

— Aïe ! laissa échapper Madison dans un cri aigu. Vous m’avez coupée !

Elle éloigna sa main et lança un regard noir à la manucure.

— Eh bien, ne restez pas là comme une imbécile, s’écria Zoé en accentuant les dernières ­syllabes. Allez lui chercher un pansement ! Maintenant !

Elle ordonnait à la maquilleuse de partir, mais gardait son regard rivé sur Zack.

— Tu passes à la télévision nationale pour représenter ton école, ta famille, et encore plus important, moi, alors tu ne peux pas t’habiller comme un ringard. Madison, peux-tu me soutenir s’il te plaît ?

Madison appuya sur son doigt coupé et inspecta le choix vestimentaire de Zack.

— Je suis d’accord avec toi, acquiesça-t-elle. Sans vouloir t’offenser, Zack, tes vêtements sont vraiment nuls !

Zack regarda Rice, la mort dans l’âme.

— Hé, mec, pourquoi ne m’as-tu pas dit que mes habits étaient si nuls à l’hôtel ?

— Ne les écoute pas toutes les deux, indiqua Rice. Nous devons aller aux costumes de toute façon, alors nous aurons le temps de te faire une rapide transformation.

Zack frémit à cette pensée. À cause de sa sœur et de Madison, il avait développé une légère phobie envers les gens qui essayaient d’améliorer son apparence.

Rice passa son bras autour des épaules de Zack et le serra.

— T’inquiète, mon pote… Aucune fille n’est permise cette fois.

Ils trouvèrent leur chemin jusqu’à

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