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Seconde terre - Tome 5: Iskay
Seconde terre - Tome 5: Iskay
Seconde terre - Tome 5: Iskay
Livre électronique215 pages2 heures

Seconde terre - Tome 5: Iskay

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À propos de ce livre électronique

A peine arrivés sur Iskay, Benjamin, Ariane, Jacob et Samuel doivent fuir la colonie humaine qui s'y est établie ainsi que son chef, Alexandre. Sans repères au milieu des terres de l'Ouest, ils n'ont qu'un objectif : rejoindre l'armée de Zhara et la détruire. Ils devront faire vite, car Alexandre compte mettre ses plans à exécution plus tôt que prévu. Associé aux Darshys, une tribu indigène, il projette de s'accaparer de nouveaux territoires.

Les maigres connaissances de Ben sur ce nouvel environnement et la rivalité entre les différents peuples qui l'habitent seront la source de nombreuses complications. Kidnapping, trahison, combats, menaces de mort… voilà ce à quoi les quatre amis devront faire face.

Surnommé le Meswindo celui que la Terre estime par ses nouveaux alliés, Benjamin acquiert des dons fabuleux au terme de difficiles épreuves. Seront-ils assez puissants pour rétablir la paix sur cette planète qu'il a désormais adoptée ? Et, surtout, parviendra-t-il à déjouer Zhara et à s'assurer qu'elle ne menacera plus jamais sa Terre natale ?
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie2 nov. 2016
ISBN9782896626236
Seconde terre - Tome 5: Iskay
Auteur

Priska Poirier

Originaire de Granby, en Montérégie, Priska Poirier vit depuis plusieurs années à Candiac. Elle était enseignante au primaire lorsque l’idée du Royaume de Lénacie a germé dans son esprit. Cette série de cinq tomes vendue à plus de 70 000 exemplaires lui aura donné l’envie de vivre de sa plume et de devenir auteure à temps plein. Aujourd’hui, grâce au programme La culture à l’école, Priska sillonne le Québec et le Canada pour donner le goût de la lecture aux jeunes. En 2014, elle lance une deuxième série, Seconde Terre, et plonge tête première dans un univers de science-fiction, cette fois. En 2017, elle se lance dans une troisième série, Les Éternels, dans un univers d'anges et de magie.

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    Aperçu du livre

    Seconde terre - Tome 5 - Priska Poirier

    Misérables)

    - 1 -

    ARRÊT IMPOSÉ

    Assis dans le véhicule volant conduit par Ariane, Benjamin était abasourdi. Les jambes molles et le cœur battant à tout rompre, il reprenait son souffle en regardant Jacob dans les yeux. Les deux frères avaient bien cru leur dernière heure venue. L’intervention-surprise d’un Ailé au moment de leur fuite avait tout changé.

    Alexandre, le chef de la communauté humaine sur Iskay, avait rapidement fait marche arrière et renoncé à ouvrir le feu sur eux. Pourquoi ? Ces êtres aux grandes ailes d’ange étaient-ils protégés d’une manière quelconque ? Étaient-ils immortels ? Ou leur puissance était-elle si grande que les attaquer engendrait des conséquences épouvantables ?

    Benjamin manquait d’information. Il regrettait amèrement de n’avoir pu passer plus de temps au village depuis son arrivée sur la nouvelle planète. À cause d’Alexandre et de Zhara, Ariane, Samuel, Jacob et lui avaient dû se lancer à l’aventure beaucoup plus tôt que prévu et, maintenant, ils se retrouvaient laissés à eux-mêmes sur une planète qu’ils ne connaissaient pas.

    – Où allons-nous ? demanda Jacob.

    – À trente kilomètres d’ici, répondit son frère en donnant à Ariane les coordonnées de l’endroit où Samuel et lui avaient caché le véhicule volant préparé par les cosantays.

    – Avez-vous vu leur expression ? rigola Samuel. Ils ignoraient visiblement qu’on puisse être quatre à être immunisés contre les micropuces d’obéissance.

    – J’espère que cela ne causera pas de problème à Marina, s’inquiéta Jacob en se tordant les mains, les coudes appuyés sur les genoux.

    – Ta lettre d’adieu était très convaincante, tenta de le rassurer Ariane. En plus, elle n’aura pas à jouer la comédie pour se protéger. Elle sera réellement dévastée par ton départ.

    En voyant la douleur dans les yeux de son aîné, Ben s’empressa de changer de sujet.

    – Sais-tu à quelle distance se trouve le début du territoire du milieu ? demanda-t-il.

    – Selon l’ordinateur de bord, à quatre mille cinq cent dix-huit kilomètres.

    – Ce n’est rien ! estima Samuel. Si on avance à une vitesse de cent kilomètres à l’heure, on sera là dans quarante-cinq heures, ce qui veut dire environ deux jours.

    – Oui. Sauf qu’on n’avancera pas à cent kilomètres à l’heure, précisa Ariane. Le vaisseau que vous avez caché a une vitesse de croisière de soixante-dix, et on va devoir s’arrêter de temps en temps pour des raisons pratiques… Je ne pense pas qu’il y aura des toilettes dans ce véhicule.

    – Et il fonctionne grâce à quel type d’énergie ? l’interrogea Jacob.

    – Solaire, répondit Ariane, alors espérons aussi que le soleil sera au rendez-vous.

    Ils ne mirent que quinze minutes à atteindre leur objectif. Inquiet de voir apparaître les gardes d’Alexandre, Ben eut l’impression que le trajet dura plutôt trois heures. À l’instar de ses amis, il observait le ciel avec appréhension, chaque fibre de son corps tendue.

    Sitôt descendus de l’unité volante, ils s’empressèrent de la recouvrir avec la toile de camouflage du vaisseau.

    – Entrez les données cartographiques dans vos technocoms, leur conseilla Jacob. De cette façon, si l’un de nous a besoin de ce véhicule, il pourra revenir le chercher.

    Dès que ce fut fait, ils montèrent à bord du second véhicule et repartirent. Alors seulement, Ben recommença enfin à respirer normalement.

    – Constance m’a conseillé d’aller directement vers les montagnes, lui révéla Ariane. Plus vite nous quitterons les territoires de l’Ouest, plus nous serons protégés de représailles de la part d’Alexandre.

    Ils volèrent pendant quatre heures sans s’arrêter. Fascinés par le paysage qu’ils découvraient, ils observaient les fleurs aussi grandes que des arbres, les troupeaux d’antilopes vertes rayées comme des zèbres et les ruisseaux d’où s’échappaient parfois d’étranges gerbes de lumière.

    Puis, ils décidèrent d’atterrir pour quelques minutes. Choisir l’emplacement approprié n’était pas facile. Un champ leur donnerait une bonne vision périphérique, mais aucune intimité pour faire leurs besoins naturels. Par contre, en bordure d’une forêt, les risques de devoir affronter des menaces inconnues étaient trop grands.

    – On ne connaît pas Iskay, finit par dire Jacob. Qui sait ce qui s’y cache ? Je propose le champ et tant pis pour l’intimité. Notre sécurité vaut davantage que quelques minutes de malaise.

    Avec un soupir résigné, Ariane fit atterrir leur véhicule. À peine dix minutes plus tard, ils étaient repartis. Ils passèrent l’après-midi à prendre connaissance des différentes informations que Joey avait enregistrées sur le technocom de Ben.

    Ils apprirent que chaque branche du X que formait l’unique continent d’Iskay abritait une espèce intelligente distincte. Contrairement à la Terre, où tous les humains se ressemblaient à l’exception de quelques variantes, soit la couleur de la peau, des cheveux et quelques traits physiques particuliers, les quatre ethnies dominantes sur Iskay étaient très différentes. Les Avisons vivaient dans l’Ouest. Ils étaient grands et poilus des pieds à la tête, à l’exception du visage. Les Darshys du Nord, à l’inverse, n’avaient aucune pilosité. Ils avaient la peau verte et mesuraient en moyenne deux mètres. Dans le Sud se trouvaient les Fraishyas. Benjamin vit apparaître devant ses yeux l’hologramme de petits êtres énergiques au teint oscillant entre le rouge et le mauve.

    – Ils ressemblent à des lutins, commenta Jacob.

    – Il n’y a rien sur le peuple de l’Est à part son nom, s’étonna Sam.

    – Peut-être que les Satons vivent trop loin pour que les humains aient eu l’occasion de les observer, supposa Jacob.

    – Avez-vous remarqué que les habitants du Nord, de l’Ouest et du Sud ont une queue comme celle d’un singe ? demanda Ariane.

    – Ça peut être pratique, dit Samuel, songeur.

    S’il révélait peu de chose des êtres intelligents vivant sur Iskay, le technocom renfermait beaucoup d’informations sur les plantes, les cycles climatiques, les ressources minières et forestières. Les quatre amis tentèrent d’en apprendre le plus possible.

    Benjamin ne pouvait s’empêcher de lever souvent les yeux afin d’admirer le paysage d’Iskay. Les champs mauves cédaient la place à d’autres, bleus ou rouges. Les forêts d’arbres d’espèces inconnues étaient fascinantes, et les troupeaux d’animaux aussi bizarres que captivants le laissaient sans voix.

    Lorsque le soleil se coucha, le ciel devint bleu. Pour la première fois depuis leur départ de la Lune, ils eurent l’impression de retrouver la Terre. Chacun plongea dans ses souvenirs.

    Ils se relayèrent toute la nuit afin de poursuivre leur route grâce aux batteries qui avaient emmagasiné l’énergie solaire. Juste avant l’aube, celle-ci devint insuffisante pour leur permettre de continuer. Ben, dont c’était le tour de garde, dut choisir un endroit sécuritaire où poser le véhicule. Il opta pour un terrain plat suffisamment dégagé pour voir venir le danger et pour que les batteries du vaisseau se rechargent rapidement dès le lever du soleil.

    Il tourna la tête vers Ariane, qui dormait profondément. Son regard glissa de ses cheveux auburn, qui tombaient sur ses épaules, à sa main droite qui portait la bague qu’il lui avait offerte. Une tornade. C’était peut-être une prémonition. C’est ce qu’était leur vie depuis qu’ils avaient accepté la mission de sauver la Terre de la domination de Zhara. Soudain, l’angoisse de leur fuite le prit au cœur pour la première fois depuis leur départ précipité. Qu’est-ce qui les attendait sur cette terre inconnue ? Arriverait-il à protéger des dangers celle pour qui battait son cœur ? Parviendrait-il à ramener son frère auprès de Marina et du petit Zach ?

    Le jeune homme soupira. Il savait que son grand-père lui aurait dit : « Tu traverseras la rivière quand tu y seras. » Comme il ne pouvait rien changer à leur situation, penser à tous les risques que courait leur groupe ne faisait qu’augmenter son stress. Il se força donc à détendre ses muscles et veilla sur le sommeil de ses amis en continuant à lire les informations sur Iskay.

    Peu après l’aube, Ben testa l’eau d’une rivière située à quelques pas de leur véhicule. Dès qu’il eut la confirmation qu’elle était potable, il remplit leurs gourdes et se lava. Puis, il en rapporta dans un gros récipient pour pouvoir nettoyer quelques vêtements. Une heure plus tard, les batteries de leur véhicule avaient suffisamment emmagasiné d’énergie pour qu’ils envisagent de reprendre la route. Le jeune homme tordit un dernier chandail pendant que Samuel, qui s’était éloigné quelques secondes, revenait vers lui. Soudain, derrière son ami, Ben vit surgir un vaisseau semblable au leur qui fonçait sur eux à toute vitesse.

    – Ariane ! Jacob ! hurla-t-il. Vite, dans la forêt !

    Les quatre amis s’élancèrent. Quelques secondes plus tard, une ogive percuta leur vaisseau et le détruisit. L’explosion les projeta au sol. Dès qu’ils le purent, ils se relevèrent et atteignirent le couvert des arbres roses. Ils bifurquèrent alors les uns vers les autres afin d’avancer de concert. Malheureusement, on avait dû les repérer, car le véhicule apparut rapidement au-dessus d’eux. Des câbles à tête chercheuse descendirent entre les branches.

    – Ne laissez pas ces pinces vous toucher. Elles sont munies d’un tranquillisant, les prévint Samuel. Courez autour d’un arbre !

    Sans s’interroger sur la bizarrerie de la consigne, Benjamin s’exécuta. Il se précipita vers un arbre de taille moyenne et en fit le tour trois fois, tandis qu’une pince métallique claquait à plusieurs reprises dans son dos. Lorsqu’elle se tut, il risqua un œil par-dessus son épaule et vit que le câble s’était entortillé autour de l’arbre. Déjà la tête chercheuse tentait de faire le chemin inverse. Le jeune homme chercha ses amis du regard. Ariane s’élançait à la rescousse de Jacob. Samuel tournait autour d’un tronc, mais la pince n’était qu’à quelques centimètres de lui. Le temps que Ben le rejoigne, elle l’avait touché. Samuel s’effondra sur le sol. Sans réfléchir, Benjamin ramassa une branche et se mit à frapper de toutes ses forces sur la pince comme s’il maniait un bâton de baseball. Après six coups, la pince pendait lâchement sur le tronc.

    « Nos poursuivants devront descendre pour décrocher ce câble », présuma-t-il, espérant avoir ainsi gagné de précieuses minutes.

    Cela lui donna une idée et il se précipita vers le câble qui l’avait attaqué. Celui-ci n’avait pas tout à fait terminé son dernier tour pour se libérer du tronc. Ben frappa dessus avec sa branche comme si sa vie en dépendait. Il entendit, plus qu’il ne les vit, Ariane et Jacob faire la même chose. Dès que les câbles furent suffisamment endommagés pour être incapables de se dégager seuls de leur arbre, Jacob hissa Samuel sur son épaule et ils repartirent.

    Il était essentiel qu’ils maximisent les quelques minutes d’avance qu’ils venaient de s’accorder. Le problème était qu’aucun d’eux ne savait où aller. Les deux frères s’échangèrent trois fois Samuel avant que celui-ci ouvre les yeux. Ils le déposèrent sur le sol et attendirent quelques instants pour qu’il reprenne ses esprits.

    Ils s’enfoncèrent encore plus profondément dans les bois, puis, parvenus comme par enchantement à ce qui semblait être un sentier, ils s’arrêtèrent.

    – Je pense qu’on les a semés, affirma Samuel en reprenant son souffle.

    – Oui, mais à quel prix ? murmura Ariane, découragée. Nous n’avons plus rien.

    – Nous avons nos technocoms… donc des informations sur Iskay, fit valoir Ben. Peut-être pourrions-nous retourner au village et voler un deuxième véhicule…

    – Pfff…, soupira Samuel. Nous sommes à environ mille trois cents kilomètres du village. Même en marchant douze heures par jour, il nous faudrait trois ou quatre semaines pour y parvenir.

    Démoralisés, ils s’assirent tous à même le sol pour réfléchir. La situation était critique. À pied, non seulement il serait beaucoup plus long d’atteindre les territoires du Nord, mais les dangers auxquels ils seraient confrontés seraient multipliés par mille. Jacob semblait au bord des larmes.

    « Il doit penser à Marina et Zach ! » supposa son frère.

    Il était triste pour son aîné. Depuis le début de cette aventure, il avait été beaucoup plus choyé que lui, même si sa vie était menacée en permanence.

    – Il va falloir trouver à manger, marmonna Ariane.

    – On peut chasser, répondit Jacob.

    – On va perdre du temps, ajouta-t-elle.

    – On peut aussi cueillir des fruits et pêcher, fit-il valoir.

    – Et pour dormir ?

    Subtilement, Ariane sortait Jacob de ses pensées noires pour le plonger dans l’action.

    « Grand-père aurait fait pareil ! » estima Ben en se joignant à elle.

    Après quelques minutes de discussion, ils choisirent d’éliminer l’option d’un retour au village. Ils estimaient que cela revenait à se jeter dans la gueule du loup, maintenant qu’ils avaient la preuve qu’Alexandre avait entrepris des recherches pour les retrouver et les kidnapper.

    – La meilleure option consiste à retourner chercher l’unité mobile qu’on a cachée, trancha Samuel. On mettra un mois à s’y rendre, mais n’oublions pas qu’il nous reste plus de trois mille kilomètres à faire seulement pour atteindre les terres du milieu. Nous avons besoin d’un véhicule !

    Tous approuvèrent. Jacob retrouva les coordonnées du minivaisseau dans son technocom et une carte sommaire apparut. Bien que très imprécise, elle leur permettrait au moins d’avancer dans la bonne direction.

    Le matin du troisième jour, alors qu’ils cheminaient sur un petit sentier, Samuel cessa brusquement d’avancer.

    – Hé ! s’écria Ariane en lui fonçant dedans.

    Samuel fixait quelque chose devant lui sans broncher. Intrigué, Ben fit un pas pour se placer à côté de lui. Six êtres couverts d’une fourrure allant du bleu marine au mauve tenaient entre leurs mains une boule d’énergie semblable à un petit soleil. Il s’agissait à l’évidence d’une arme, et Ben n’avait pas l’intention de découvrir comment elle fonctionnait. D’une taille d’environ un mètre trente, les êtres étranges portaient tous un pantalon trois quarts et étaient dotés d’une longue queue sur laquelle ils s’appuyaient comme s’il s’agissait d’une troisième jambe. De grands yeux bridés et une large bouche paraient leur visage dépourvu de poils.

    « Des Avisons ! » en déduisit Benjamin en se rappelant les informations qu’il avait lues sur les habitants des territoires de l’Ouest.

    L’un d’eux retroussa les lèvres, laissant apparaître une série de crocs inquiétants.

    Benjamin leva les mains dans les airs, comme si on pointait un revolver sur lui, et il parla d’une voix qu’il voulait rassurante.

    – Nous sommes venus en paix ! Nous ne faisons que passer sur votre territoire. Nous nous dirigeons vers notre village puis vers le Nord, ajouta-t-il en montrant les deux directions.

    Ce n’était apparemment pas la bonne chose à faire, car l’expression sur les visages des Iskayiens de l’Ouest se durcit. Deux d’entre eux montrèrent leurs crocs à leur tour. D’un geste brusque, celui qui semblait être le meneur leur fit signe de suivre ces derniers, pendant que lui et le quatrième ravisseur fermaient la marche.

    Discrètement, Benjamin prit une photo de l’un des êtres et lança une recherche sur son technocom pour confirmer ses déductions. Dès qu’une vibration lui indiqua qu’il recevait les résultats, il les projeta devant ses yeux sur le mode individuel. Il était ainsi le seul à pouvoir les voir. Il s’agissait bien d’Avisons. Une note

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