Sinner's Escape: Romance Mafieuse

Par Alice H.N

Colt est le genre de gars que vous appelez lorsque vous voulez qu'un travail soit fait proprement, sans chichi. Possessif, dangereux, froid comme la glace et solide comme le roc dans sa conviction. Il prend ce qu'il veut, quel qu'en soit le prix.

La vie lui a appris une chose ou deux, faisant de lui l'homme impitoyable que vous voyez aujourd'hui.

 

Mila, une jeune femme audacieuse et intrépide, devient involontairement le catalyseur d'un changement sismique dans le monde de Colt. Pourtant, alors que l'énigme qui entoure Colt commence à se dévoiler, Mila se trouve à la croisée des chemins, confrontée à une décision qui façonnera leurs destins entrelacés.

 

La vérité sur Colt est une arme à double tranchant, coupant les illusions et laissant Mila façonner son destin dans un monde où les apparences peuvent être trompeuses.

• Langue: Français
• Éditeur: Alice H.N
• Date de sortie: 21 avr. 2024
• ISBN: 9798224520183

Aperçu du livre

Colt est le genre de gars que vous appelez lorsque vous voulez qu'un travail soit fait proprement, sans chichi. Possessif, dangereux, froid comme la glace et solide comme le roc dans sa conviction. Il prend ce qu'il veut, quel qu'en soit le prix.

La vie lui a appris une chose ou deux, faisant de lui l'homme impitoyable que vous voyez aujourd'hui.

Mila, une jeune femme audacieuse et intrépide, devient involontairement le catalyseur d'un changement sismique dans le monde de Colt. Pourtant, alors que l'énigme qui entoure Colt commence à se dévoiler, Mila se trouve à la croisée des chemins, confrontée à une décision qui façonnera leurs destins entrelacés.

La vérité sur Colt est une arme à double tranchant, coupant les illusions et laissant Mila façonner son destin dans un monde où les apparences peuvent être trompeuses.

UN

DEUX

TROIS

QUATRE

CINQ

SIX

SEPT

HUIT

NEUF

DIX

ONZE

DOUZE

TREIZE

QUATORZE

QUINZE

SEIZE

DIX-SEPT

UN

Une fille rigole avec sa mère près du stand de hot-dogs, un mec lit le journal en se reposant sur un des bancs un peu plus loin. Quelques joggeurs passent devant lui en direction du parc – une scène de tous les jours lors d'une journée ensoleillée habituelle.

Je modifie un peu mon regard ; Je ne peux pas gâcher ça. Le jackpot approche à grands pas, pas besoin de photo ; ma mémoire est mon super pouvoir, une compétence avec laquelle je suis né. Je me souviens de choses que je ne vois qu'une seule fois, de toute cette histoire de « mémoire photographique ». Je me concentre sur mon objectif, un parking et quatre gars en sortent.

« Quoi de neuf, Harry ? Tu deviens nerveux ? Il sourit.

Une autre voiture s'arrête derrière, deux gars en sortent – probablement des passionnés de gym. Je grince des dents.

Crème de la crème, n'est-ce pas, Harry ?

Le videur ouvre la porte et la cible sort, les gardes du corps pensant sauver leur patron des ennuis. J'expire, les yeux fermés, Harry se promenant avec la mallette. J'appuie doucement sur la gâchette et la balle sort de mon arme, directement dans sa tête. En quelques secondes, il tombe comme un sac de pommes de terre, les flics se précipitant pour retrouver le tireur. Je m’appuie contre le mur frais, le fusil à la main, un sourire s’étalant – un coup parfait lors d’une journée parfaite. Il est temps de ranger mon matériel.

Une pièce de monnaie dans ma paume, de mon créateur, qui me donne vie maintenant... Je fredonne la mélodie en faisant mes bagages.

Montre-moi comment vivre... une voix familière me fait sursauter et un canon froid touche mon cou. Super chanson, Colt, dit-il.

Bon sang, ce n'est pas bon.

Hé, Mike, dis-je, les yeux fermés et un sourire sur le visage.

Le fait qu'il me pointe un pistolet sur la tempe ne signifie qu'une chose : pour mes patrons, je suis hors jeu, semble-t-il.

Je t'aime bien, Colt, mais ce ne sont que des affaires.

Pourquoi ça doit être toi, Mike ? Je me lève, essayant de me retourner, mais il me tient sous contrôle.

A genoux, Colt, s'il te plaît, demande-t-il d'un ton glacial.

Le calme fait partie du jeu ; c'est comme ça que ça roule. Je fais ce qu'on me dit . Je ne m'attendais pas à rencontrer mon créateur à trente ans, mais lorsque je ferme les yeux, tout devient noir.

Victoria serre le poing, son frère accroché à un engin. Elle lutte contre l'envie de s'effondrer sur place – ce ne serait pas son style. En sortant de la pièce, elle prend une profonde inspiration et s'approche du médecin.

Doc, elle tend la main, je suis Victoria Hunter, la sœur de Colt.

Enchanté de vous rencontrer, Miss Hunter, répond-il.

Comment va-t-il?

Nous l'avons maintenu KO pour le stabiliser ; nous avons dû subir deux opérations chirurgicales.

« Est-ce que la balle a fait du mal ? elle demande.

Nous n'en sommes pas encore tout à fait sûrs, ces soixante-douze heures sont critiques, dit-il en regardant tristement son frère à travers la vitre de la pièce. Il a eu de la chance, tu sais ?

Elle se mord la lèvre.

Que veux-tu dire?

Celui qui lui a tiré dessus avait pour objectif de faire le moins de dégâts possible. Si vous m'excusez, j'ai d'autres patients à soigner , dit le médecin en sortant.

Victoria retourne dans la chambre de son frère, se penche et lui dépose un baiser sur le front.

Reviens, petit frère, murmure-t-elle

UN AN SUR LA ROUTE...

Victoria se promène dans le pad de Colt, trouvant tout parfaitement propre. La musique qui retentit dans les haut-parleurs lui fait rouler les yeux. Elle saisit la télécommande, baisse le volume, se dirige vers le balcon et aperçoit son frère accroché à la balustrade. Sa poigne est serrée, les pieds pendants, les muscles fléchissent à mesure qu'il monte et descend.

Arrêtez ça, c'est risqué , prévient-elle.

Il se lance, tourne, la sueur coule et lui lance un sourire.

Bonjour ma soeur.

Elle lui jette une serviette, légèrement irritée.

Faites attention, Colt, dit-elle sèchement. Il n'y a pas si longtemps, tu as attrapé une balle et tu as failli mordre la poussière, tu te souviens ?

Elle se dirige en trombe vers la cuisine, Colt sur ses talons.

Beaux coups de pied, remarque-t-il, regardant ses talons coûteux assortis à son costume.

Arrêtez ! Tenez-le là, d' accord ? Ordonne-t-elle en levant son index. En sirotant son café, il se penche en arrière, jette un coup d'œil à la table et prend les médicaments qu'il doit prendre quotidiennement.

Tu prends ça ? demande-t-elle en le regardant jeter la bouteille d'eau à la poubelle.

Tous les jours, répond-il en lui arrachant la bouteille et en la laissant sur le plateau. Vic, il la regarde dans les yeux.

Ne m'appelle pas comme ça, tu sais que je déteste ça, rétorque-t-elle.

Petite sœur, je vais bien, d'accord ? lui assure-t-il en la prenant dans ses bras. Même si elle a trois ans de moins, elle a toujours été une protectrice. Il fut un temps où ils se séparèrent, mais c'est de l'histoire ancienne. Il la libère.

J'ignorerai le fait que tu es tout en sueur et que tu me trouves en train de faire un câlin, dit-il en faisant la grimace. Colt lui fait un clin d'œil complice.

Je vais prendre une douche, content ?

POULAIN

Victoria est perchée sur le balcon, une femme magnifique. Si maman la voyait, elle penserait la même chose de sa fille.

Je suis clean, satisfait ? Je lève les bras, feignant l'innocence.

Très drôle, prends ça. Elle me tend une enveloppe en papier en bois. Je connais le principe ; c'est mon métier depuis quelques mois maintenant – un assassin indépendant. L'ironie, c'est que je travaille en dehors de l'agence où ma sœur est agent. Quand ils veulent des résultats rapides, ils m'appellent. Je ne peux pas me plaindre ; le salaire est doux.

Votre prochaine cible, explique-t-elle.

Mignon. Je jette l’enveloppe de côté, grattant la cicatrice près de la nuque – pratiquement une habitude désormais.

Je dois y aller, dit-elle en se levant. Je l'accompagne jusqu'à la porte. Je serai absent pendant une semaine maximum. Si tu as besoin de quelque chose, contacte Nick.

Nick, le geek de la technologie qui me met en contact avec tout ce dont j'ai besoin.

Très bien, où est-ce qu'ils t'envoient cette fois, hein ?

Je ne te le dirai pas , répond-elle en m'embrassant sur la joue avant de partir.

Elle est la lumière dans mon monde sombre ; Je me jetterais sur quiconque la dérangerait. J'ouvre l'enveloppe, révélant un instantané de ma prochaine marque – Arthur Bancroft, milliardaire, dealer et, pire encore, soupçonné de trafic de filles. L'écume de la terre. J'ai enflammé la photo. Heureusement, ma mémoire n’a pas diminué après l’accident. Je fouille dans ma garde-robe, trouve quelque chose à mon goût et fais un sourire.

L'hôtel Medley, un établissement cinq étoiles chic où de gros bonnets comme Arthur Bancroft préfèrent dormir. Il est en ville pour affaires, mais pas pour longtemps si les informations que ma sœur m'a glissées sont vraies. La suite 213, au huitième étage, est son pourboire, alors je me pavane dans le hall et me dirige vers le comptoir. La brune aux lèvres peintes d'une couleur raisin tentante me fait le sourire programmé du service client, mais quand un gars comme moi entre, c'est un passage instantané en mode « sourire séduisant ».

Wow, tu es amoureux d'elle, la voix de Nick crépite à travers mon aide auditive.

Bonjour, je lui lance un sourire.

Comment fais-tu pour qu'ils tombent tous devant toi ? il sonde de l'autre côté.

Bonjour, monsieur. Comment puis-je vous aider ?

Je suis ici pour rencontrer M. Arthur Bancroft au 213, dis-je en jetant un coup d'œil à ma montre.

Attends, je vais le contacter.

Joli décolleté, murmure Nick.

Tais-toi, je marmonne les dents serrées.

M. Bancroft n'est pas dans sa chambre, mais l'ordinateur dit qu'il est en train d'aller à la piscine de l'hôtel en ce moment.

Merci, je réponds d'un ton suave, et elle rougit.

Félicitations, vous avez un autre admirateur.

Rappelle-moi pourquoi je te supporte, je laisse échapper.

Parce que tu m'aimes bien, répond-il d'un ton ironique.

J'ai pris l'ascenseur ; la piscine est sur la mezzanine. L'ascenseur s'arrête à nouveau, un groupe de gens entrent. Je m'attarde au fond, et d'un coup, ça sursaute. Un corps élégant entre en collision avec le mien. Je lève les yeux pour rencontrer de beaux yeux bruns et un visage rouge. L'ascenseur continue, mais c'est