Une Seconde Chance

Par Stacy Quinn

Une seconde chance en amour, vous y croyez vous? Kate elle, aurait juré que non.

Pas après s'être trompée sur son premier petit-ami, Javier. Le jeune et bel homme qui lui avait murmuré des mots doux et son premier "Je t'aime". Mais après lui avoir offert son corps pour la toute première fois, elle n'a plus entendu parler de lui pendant près de dix ans...

Jusqu'à ce qu'il vienne la secourir par le plus grand des hasards. Mais cette fois serait-ce la bonne? Ils sont tous les deux plus âgés et Javier est toujours aussi séduisant qu'il l'était il y a dix ans de cela. Avec sa moto, son air de bad-boy lui font toujours autant d'effet...

Une étincelle d'amour et de désir sommeille encore en eux mais vont-ils l'éteindre ou bien l'embraser?

Osera-t-elle lui donner une nouvelle fois son coeur? Pourra-t-il lui prouver qu'il tient vraiment à elle?

New romance adulte en français de deuxième chance avec un biker. New adult romance torride à ne pas rater !

• Langue: Français
• Éditeur: RomansBrûlants
• Date de sortie: 18 avr. 2024
• ISBN: 9798224366835

Aperçu du livre

Chapitre Un

Posant le courrier sur le comptoir, je cherchais mes clés. 

« Je dois partir ! Pourquoi les clés ne sont jamais à leur place ?! » criai-je.

Ma mère était devant la porte, les bras croisés, en train de me regarder. Ses cheveux n’étaient pas coiffés, et un peu grisonnants, elle avait l’air délabrée, mais ça ce n’était pas d’aujourd’hui.

« Ne me parles pas sur ce ton Kate ! Je te rappelle que c’est encore ma voiture ! » me dit-elle.

« Oui, mais c’est pour mon travail ! Je dois être à l’heure, pour que nous puissions sortir de ce taudis ! »

Elle ne m’a même pas répondu. J’avais enfin trouvé ces maudites clés.

« Je serais de retour vers 19 heures ou peut-être un peu plus tard. Tu vas devoir prendre le bus, pour amener Erica au travail. » ai-je dit.

Ma petite sœur venait de sortir de l’école, elle avait trouvé un job en restauration. Nous avions absolument besoin d’argent. À deux pour-cent près, elle n’avait pas obtenu sa bourse, mais bon c’est la vie. Et parfois la vie est nulle, mais il ne faut pas se laisser abattre.

Jusqu’à présent, j’étais la seule de ma famille à avoir été à l’université. Maman était infirmière, Erica était maintenant serveuse et Charlotte devait aussi avoir un travail quand elle sortirait de l’école. Chaque somme d’argent nous aidait, mais cela ne semblait jamais suffisant.

Mais j’allais y arriver, on allait en avoir assez pour nous en sortir. 

« J’y vais ! » ai-je dit, puis je suis parti.

J’ai claqué la porte derrière moi, et je me suis dirigée vers la voiture.

J’avais obtenu le poste d’assistante juridique. Ce n’était pas vraiment le formidable travail d’avocate que je souhaitais, mais en faisant mes preuves je savais que j’aimerais mon travail. Si je faisais mes preuves, j’avais eu la promesse de monter en grade. En terminant mes études, je savais que je voulais rendre le monde meilleur, avant de me rendre compte qu’il n’y avait pas beaucoup de portes ouvertes. 

Assistante juridique, c'était le job qui se rapprochait le plus de celui d’avocate, que j’avais trouvé.

C’était plutôt bien pour le moment. Je ferai mes preuves. Dès que j'ai mis le pied ici, j’ai pu leur prouver que j’étais la personne qu’ils recherchaient. Plus tard, j’aurais de l’argent, et nous pourrions sortir de cette maison, qui s’était enfoncée sur elle-même. On pourrait enfin avoir une nouvelle vie.

Je partageais la voiture avec ma mère, j’ai mis la clé de contact, et là, la voiture s’est mise à toussoter.

« Allez ! Démarre ! » ai-je insisté. J’avais besoin de cette voiture. Je ne pouvais pas me permettre d’arriver en retard pour cette première journée.

La voiture a démarré, j’étais soulagée. Je sortais la voiture de l’allée du quartier, là où j’avais grandi. Il était tôt, et les rues étaient désertes à cette heure-ci. Il va falloir encore un peu de temps pour que les habitants du quartier sortent de leur trou.

Ce boulot, c’était mon billet pour une nouvelle vie. Si je travaillais dur, je pourrais sûrement devenir une des meilleures employées. Je pourrais mettre ma mère et mes deux sœurs à l’abri pour qu’elles aient une belle vie. Peut-être qu’un jour je n’aurais plus à m’en soucier. J’aimais énormément ma famille, et j’aurais fait n’importe quoi pour eux,