Économie de la Russie: Démêler la tapisserie économique de la Russie, de l'héritage soviétique à l'influence mondiale

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que l'économie russe

L'économie russe s'est progressivement transformée d'une économie planifiée en une économie mixte orientée vers le marché. Elle possède d’énormes ressources naturelles, notamment du pétrole et du gaz naturel. En 2023, elle était la 11e économie mondiale en termes de PIB nominal, la 6e en parité de pouvoir d'achat (PPA) selon le FMI et la 5e selon la Banque mondiale. En raison de la volatilité du taux de change, le PIB de la Russie, mesuré en dollars, fluctue fortement. La Russie a été la dernière grande économie à adhérer à l'OMC, en devenant membre en 2012.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Économie de la Russie

Chapitre 2 : Économie du Brésil

Chapitre 3 : Économie du Canada

Chapitre 4 : Économie de l'Indonésie

Chapitre 5 : Économie du Kazakhstan

Chapitre 6 : Économie du Kirghizistan

Chapitre 7 : Économie de la Malaisie

Chapitre 8 : Économie du Pakistan

Chapitre 9 : Économie de la Tanzanie

Chapitre 10 : Économie de Trinité-et-Tobago

Chapitre 11 : Économie de la Corée du Nord

Chapitre 12 : Économie de l'Ukraine

Chapitre 13 : Économie de l'Ouzbékistan

Chapitre 14 : Économie du Vietnam

Chapitre 15 : Économie de la Bolivie

Chapitre 16 : Économie de la Côte d'Ivoire

Chapitre 17 : Économie de l'Algérie

Chapitre 18 : Économie de la Biélorussie

Chapitre 19 : Économie de la Chine

Chapitre 20 : Histoire économique de la Fédération de Russie

Chapitre 21 : Impact économique de l'invasion russe de l'Ukraine

(II) Réponse les principales questions du public sur l'économie russe.

(III) Exemples concrets d'utilisation de l'économie russe dans de nombreux domaines.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'économie russe.

 

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 2 avr. 2024

Aperçu du livre

Chapitre 1 : Économie de la Russie

L'économie russe est progressivement passée d'une économie planifiée à une économie de marché mixte. L'adhésion de la Russie à l'OMC a été approuvée en 2011.

La Russie possède une énorme proportion des ressources naturelles mondiales, ce qui est un facteur important dans la détermination de ses activités économiques. L'inégalité des revenus et des richesses des familles en Russie est relativement élevée.

L'économie de la Russie est turbulente. Son contexte institutionnel est passé d'une économie dirigée communiste à un système de marché capitaliste depuis 1989. Sa structure industrielle a considérablement évolué, passant de l'industrie manufacturière et de l'agriculture aux services marchands, au pétrole et au gaz et à l'exploitation minière. Richard Connolly soutient qu'au cours des quatre derniers siècles, l'économie russe a été formée par quatre caractéristiques qui ont survécu malgré les changements politiques. Premièrement, l'inadéquation du système juridique se traduit par l'absence de tribunaux impartiaux et des contrats difficiles. Le deuxième facteur est le sous-développement de l'activité économique moderne, avec une agriculture paysanne très primitive qui a dominé jusque dans les années 1930. Troisièmement, le sous-développement technique, qui a été atténué dans les années 1920 par des emprunts à l'Occident. Quatrièmement, des niveaux de vie plus faibles que ceux de l'Europe occidentale et de l'Amérique du Nord.

L'économie de l'Union soviétique a été régulée par une succession de plans quinquennaux à partir de 1928. Dans les années 1950, l'Union soviétique est rapidement passée d'un pays essentiellement agricole à une puissance industrielle importante. Dans les années 1970, l'Union soviétique connaît une période de stagnation. Les planificateurs centraux étaient surchargés et entravés par les complexités de l'économie contemporaine et la rigidité de la gouvernance. La quantité de choix auxquels étaient confrontés les planificateurs de Moscou devenait écrasante. Les processus onéreux de l'administration bureaucratique empêchaient la communication sans entrave au niveau de l'entreprise et la réaction adaptable nécessaires pour faire face à l'aliénation des travailleurs, à l'innovation, aux consommateurs et aux fournisseurs.

Ouvriers de l'usine automobile Likhachev de Moscou, 1963

De 1975 à 1985, la corruption et la manipulation des données étaient très répandues au sein des bureaucrates afin de déclarer les objectifs et les quotas atteints, aggravant ainsi la situation. À partir de 1986, Mikhaïl Gorbatchev a cherché à résoudre les problèmes économiques en passant à une économie de marché socialiste. Au lieu de revitaliser l'économie soviétique, les initiatives de la Perestroïka de Gorbatchev ont conduit à un processus d'effondrement politique et économique qui s'est terminé par la dissolution de l'Union soviétique en 1991.

Taux d'inflation russe 1993-2022

Direction principale de la Banque de Russie pour le District fédéral central

PIB de la Russie en parité de pouvoir d'achat (PPA) de 1991 à 2019 (en dollars internationaux)

La Russie a connu une transition majeure après la chute de l'Union soviétique, passant d'une économie planifiée à une économie de marché mondialement liée. Des procédures de privatisation corrompues et chaotiques ont transféré d'importantes entreprises d'État à des « oligarques » ayant des liens politiques, ce qui a entraîné une forte concentration de la propriété des actions.

Le nom de « traitement de choc » a été utilisé pour l'objectif d'Eltsine d'un changement radical et orienté vers le marché. Il était basé sur les principes du Consensus de Washington, les directives du FMI et un groupe d'économistes américains de premier plan, dont Larry Summers.

La crise financière russe de 1998 a été précipitée par les difficultés à collecter les impôts publics dans un contexte économique en déclin et par le recours à l'emprunt à court terme pour payer les déficits budgétaires.

La Russie a été le « plus gros emprunteur » du Fonds monétaire international dans les années 1990, recevant 20 milliards de dollars de prêts. Le FMI a été critiqué pour son financement, car la Russie n'a mis en œuvre que peu des changements promis et une partie importante des fonds aurait pu être « détournée de son objectif initial et impliquée dans des sorties de capitaux illicites ».

Les prix du pétrole dans les années 2000

La dépréciation du rouble, qui a rendu les fabricants locaux plus compétitifs à l'échelle nationale et mondiale, a contribué à la reprise rapide de la Russie après la crise financière d'août 1998.

Entre 2000 et 2002, les principaux changements économiques favorables à la croissance comprenaient une réforme fiscale globale qui a établi un impôt uniforme sur le revenu de 13 % ; et une tentative de déréglementation en profondeur qui a aidé les petites et moyennes entreprises.

Évolution de la notation de crédit (étrangère) de la Russie, Standard & Poor's

Les banques russes ont été touchées par le resserrement mondial du crédit en 2008, mais il n'y a pas eu de dommages à long terme à la suite de la réaction rapide et agressive du gouvernement et de la banque centrale, qui a protégé le secteur bancaire des conséquences de la crise financière mondiale.

Obligations russes, Courbes de rendement inversées pour contrôler l'inflation tout au long de leurs conflits respectifs (Guerre russo-géorgienne), Conflit russo-ukrainien, Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022

Obligation à vingt ans

Obligation à dix ans

Obligation d'un an

Location de 3 mois

Les exportations de pétrole de la Russie ont alimenté une hausse spectaculaire du niveau de vie entre 2000 et 2012, le revenu disponible réel ayant augmenté de 160 %. Les troubles politiques dans l'Ukraine voisine ont exacerbé les incertitudes et découragé les investissements.

Pays par réserves prouvées de gaz naturel (2014), d'après les données du World Factbook.

La Russie possède les plus grandes réserves du monde.

Les États-Unis, l'Union européenne, le Canada et le Japon ont imposé des sanctions à la Russie en réponse à son annexion de la Crimée en mars 2014 et à sa participation à la guerre qui se poursuit dans le Donbass. Cela a précipité une chute de la monnaie russe et alimenté les craintes d'une catastrophe financière en Russie. La Russie a riposté en imposant des sanctions à un certain nombre de pays, y compris un embargo d'un an sur les importations alimentaires en provenance de l'Union européenne et des États-Unis.

Selon le ministère russe de l'Economie en juillet 2014, le PIB a augmenté de 1% au premier semestre 2014. Le ministère prévoit une croissance de 0,5 % en 2014.

Les lourdes sanctions imposées en 2022 en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine devraient entraîner un grave ralentissement économique.

Production intérieure brute (PPA) par habitant en avril 2022

Taux de chômage en Russie depuis la dissolution de l'Union soviétique

Le taux d'inflation de la Russie de 2012 à 2022

Le tableau suivant présente les principaux indicateurs économiques de 1980 à 2022. L'inflation inférieure à 5 % est dans le vert.

Les régions à revenu élevé de Russie ont des niveaux plus élevés de pollution de l'air. Malgré le fait que les revenus aient pu être plus élevés dans certains endroits, l'inégalité des revenus s'est avérée plus importante. « Une plus grande inégalité économique au sein d'une zone est liée à une plus grande pollution, ce qui suggère que ce n'est pas seulement le volume d'argent qui compte, mais aussi sa distribution ».

En 2016, on s'attendait à ce que la Russie ait un déficit budgétaire de 21 milliards de dollars.

Le Gouvernement russe a créé le Fonds de stabilisation de la Fédération de Russie dans le cadre du budget fédéral le 1er janvier 2004 afin d'équilibrer le budget en cas de baisse du prix du pétrole. Le Fonds de stabilisation a été scindé en deux parties le 1er février 2008. Le premier est un fonds de réserve équivalant à 10 % du PIB (10 % du PIB, c'est environ 200 milliards de dollars à l'heure actuelle), qui devait être investi de la même manière que le Fonds de stabilisation. Le deuxième est le Fonds national de prospérité de la Fédération de Russie. Sergueï Storchak, vice-ministre des Finances, prévoyait qu'il atteindrait 600 à 700 milliards de roubles d'ici le 1er février 2008. Le Fonds national de prospérité sera investi dans des titres plus risqués, comme des actions de sociétés étrangères.

Indice de perception de la corruption par Transparency International, 2019

L'indice de perception de la corruption de Transparency International pour 2020 a classé la Russie au 129e rang sur 180 pays, le plus bas parmi les pays européens.

Représentation proportionnelle des exportations russes, 2019

Jusqu'en 2022, la Russie était un fournisseur clé de pétrole et de gaz pour une grande partie de l'Europe

Siège de Rosneft sur la rive de la Moskova, Moscou

Les montagnes de l'Oural, riches en minerais, ainsi que les énormes gisements de combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) et de bois de la Sibérie et de l'Extrême-Orient russe rendent la Russie riche en ressources naturelles, qui représentent la majorité de ses exportations. Plus précisément, les exportations de pétrole et de gaz continuent d'être la principale source de monnaie sonnante et trébuchante.

De nombreuses sources décrivent la Russie comme une puissance énergétique ; La Russie est également un exportateur et un producteur important d'or et de minéraux. La Russie est le plus grand pays producteur de diamants au monde, générant environ 33 millions de carats en 2013, soit 25 % de la production mondiale d'une valeur de plus de 3,4 milliards de dollars, la société d'État ALROSA étant responsable d'environ 95 % de la production russe totale.

Une moissonneuse-batteuse dans l'oblast de Rostov

L'industrie agricole russe produit environ 5 % du PIB global du pays, mais n'emploie qu'environ 1/8 de la main-d'œuvre totale.

Croissance industrielle de la Russie par an (%), 1992-2010

Le président Vladimir Poutine rencontre des travailleurs de Kalachnikov (2016)

Une vue du char T-14 Armata

L'industrie de la défense russe est un emploi stratégique important et majeur dans le pays. La Russie dispose d'une industrie de l'armement importante et sophistiquée capable de créer et de produire des équipements militaires de haute technologie, tels que des avions de combat de cinquième génération, des sous-marins à propulsion nucléaire, des canons et des missiles balistiques à courte et longue portée. C'est le deuxième exportateur mondial d'armes, derrière les États-Unis.

Le Sukhoi Superjet 100 est l'un des produits les plus récents de l'aviation civile russe.

En 2018, l'avion régional de transport de passagers a été commandé environ 280 fois par différentes compagnies aériennes et sociétés de leasing.

La construction aéronautique est une industrie importante en Russie, employant plus de 355 300 personnes. L'industrie aéronautique russe fournit des avions militaires compétitifs à l'échelle mondiale tels que le MiG-29 et le Su-30, tandis que de nouveaux projets tels que le Sukhoi Superjet 100 devraient revitaliser le marché des avions civils. En 2009, les entreprises de United Aircraft Corporation ont livré 95 nouveaux aéronefs à voilure fixe, dont 15 variantes civiles, à ses clients. En outre, environ 141 hélicoptères ont été créés par l'industrie. C'est l'une des industries de haute technologie les plus scientifiques et elle emploie les travailleurs les plus qualifiés. La production et la valeur des avions militaires dépassent largement les autres secteurs industriels de la défense, et les articles aéronautiques représentent plus de la moitié des exportations d'armement du pays.

Lada est une marque d'AvtoVAZ, le plus grand constructeur automobile russe de l'industrie automobile russe.

Aurus Senat, le dernier projet de limousine blindée de NAMI

La construction automobile est une activité importante en Russie, employant directement plus de 600 000 personnes, soit 1 % de l'emploi total du pays. La Russie a fabriqué 1 767 674 automobiles en 2018, se classant au treizième rang des pays producteurs d'automobiles et représentant 1,8 % de la production mondiale. Les principales marques locales pour les véhicules légers sont AvtoVAZ et GAZ, tandis que KamAZ est le leader du marché des véhicules lourds. Onze constructeurs automobiles internationaux opèrent en Russie ou sont en train d'y développer des usines.

La Russie connaît une renaissance de la microélectronique avec la renaissance de JCS Mikron.

Les Russes ont dépensé soixante pour cent de leur revenu avant impôts pour faire du shopping en 2013, la proportion la plus élevée d'Europe. Après la privatisation des logements soviétiques appartenant à l'État, de nombreux Russes ne paient plus de loyer ou de paiement hypothécaire parce qu'ils sont propriétaires de leur propre maison. Les investisseurs internationaux et les clients de la classe moyenne montante privilégiaient les complexes commerciaux. Dans les environs des grandes villes, 82 centres commerciaux, dont quelques-uns extrêmement grands, ont été construits. Une épicerie est un point d'ancrage courant dans un centre commercial russe.

Le secteur russe des télécommunications est en pleine expansion et arrive à maturité. En décembre 2007, la Russie disposait d'environ 4 900 000 connexions à large bande. Tom Phillips, directeur des relations gouvernementales et réglementaires de la GSM Association, a déclaré en décembre 2006 :

« La Russie a déjà atteint un taux de pénétration mobile de plus de cent pour cent en raison de la popularité des communications sans fil parmi les Russes et des efforts du gouvernement pour développer une industrie mobile compétitive et axée sur le marché. »

Le chemin de fer transsibérien, la plus longue ligne de chemin de fer du monde, vue sur la côte du lac Baïkal.

Le pont Russky à Vladivostok est le plus long pont à haubans du monde

Les chemins de fer russes, une entreprise d'État, contrôlent la majorité du transport ferroviaire en Russie.

Le port de Novorossiysk

Le secteur russe de la construction a connu en 2009 son année la plus difficile depuis plus d'une décennie. La baisse de 0,8 % enregistrée par le secteur pour les trois premiers trimestres de 2010 semblait étonnamment saine par rapport à la baisse de 18,4 % enregistrée l'année précédente, et les entreprises de construction étaient beaucoup plus optimistes que les mois précédents. Les entreprises de construction les plus prospères ont signé des contrats d'un milliard de dollars et ont prévu d'embaucher du personnel supplémentaire et d'acquérir de nouveaux équipements de construction. La récession a contribué à mettre en évidence l'importance du gouvernement pour l'industrie de la construction.

Selon la Banque centrale de Russie, à la fin de 2013, 422 compagnies d'assurance opéraient sur le marché russe de l'assurance.

La concentration de l'activité d'assurance est importante dans tous les principaux segments, à l'exception du marché de la responsabilité civile automobile obligatoire (CMTPL) [en russe, En 2013, les dix premiers employeurs facturaient 58,1 % des primes totales sans assurance maladie obligatoire (CHI).

En 2013, le secteur russe de l'assurance a connu un rythme d'expansion considérable.

En 2013, le montant total des primes facturées (hors CHI) s'élevait à 904,9 milliards de roubles (augmentation de 11,8 % par rapport à 2012), Le montant total des indemnités versées est de 420,8 milliards de roubles (augmentation de 13,9 % par rapport à 2012).

Le ratio des primes au PIB (hors CHI) est passé de 1,31 % en 2012 à 1,36 % en 2013.

La part des primes dans les dépenses des ménages est passée à 1,39 %.

46,5 % de toutes les demandes payées sur le marché sans CHI, une croissance insuffisante par rapport à 2012.

En 2013, le nombre de polices a augmenté de 0,1 % par rapport à 2012, soit 139,6 millions de polices.

Bien que les indicateurs relatifs du marché russe de l'assurance soient revenus aux niveaux d'avant la crise, la reprise est principalement due à l'expansion de l'assurance-vie et de l'assurance-accidents. La contribution de ces deux catégories de marché à la croissance des primes en 2013 a largement dépassé leur part de marché. Comme auparavant, les banques utilisent souvent l'assurance-vie et l'assurance-accidents comme complément à un contrat de crédit afin de protéger les créanciers contre le risque de défaut de crédit en cas de décès ou d'incapacité de l'emprunteur. L'expansion de ces lignes est directement liée à l'augmentation des prêts à la consommation, car le passif global de crédit de la population a augmenté de 28 % pour atteindre 9 900 milliards de roubles en 2013. De plus, le ratio des primes nettes d'assurance-vie et d'assurance-accidents par rapport au PIB est demeuré le même qu'en 2012, à 1,1 %. Ainsi, si l'on exclut les secteurs d'activité « bancaires », l'industrie russe de l'assurance est en stagnation depuis quatre ans, le ratio primes/PIB net de l'assurance vie et accident se maintenant à 1,1 % depuis 2010.

La Russie compte plus de diplômés universitaires que n'importe quel autre pays d'Europe.

(Et le leader mondial dans la proportion de la population ayant un diplôme d'associé ou plus : 54 pour cent, contre 31 % au Royaume-Uni Pendant ce temps, la programmation offshore est la section du marché informatique avec le taux de croissance le plus élevé.

Intérieur du complexe scientifique et technique de Beriev à Taganrog

Le gouvernement a lancé un programme visant à promouvoir la création de parcs technologiques axés sur les technologies de l'information (Technoparks) – des zones spéciales dotées d'une infrastructure existante et de politiques fiscales et douanières avantageuses – dans sept endroits distincts du pays : les régions de Moscou, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Kalouga, Tomen, la République du Tatarstan et Saint-Pétersbourg.

ABBYY (système OCR FineReader et dictionnaires Lingvo), Kaspersky Lab (Kaspersky Anti-Virus, Kaspersky Internet Security) et Mail.Ru sont des sociétés informatiques russes bien connues (portail, moteur de recherche, service de messagerie, messagerie Mail.ru Agent, ICQ, réseau social Odnoklassniki, médias en