Économie du Royaume-Uni: Unlocking the Powerhouse, un guide complet de l’économie du Royaume-Uni

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que l'économie du Royaume-Uni

L'économie du Royaume-Uni est une économie sociale de marché très développée. Il s'agit de la sixième plus grande économie nationale au monde mesurée par le produit intérieur brut (PIB) nominal, la neuvième par la parité de pouvoir d'achat (PPA) et la vingt et unième par le PIB nominal par habitant, soit 3,1 % du PIB mondial nominal. Le Royaume-Uni représente 2,3 % du PIB mondial en parité de pouvoir d'achat (PPA).

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Économie du Royaume-Uni

Chapitre 2 : Économie de la Croatie

Chapitre 3 : Économie de Chypre

Chapitre 4 : Économie de la République tchèque

Chapitre 5 : Économie de l'Estonie

Chapitre 6 : Économie de la Grèce

Chapitre 7 : Économie de la Hongrie

Chapitre 8 : Économie du Nicaragua

Chapitre 9 : Économie de l'Espagne

Chapitre 10 : Économie de la Suisse

Chapitre 11 : Économie de les États-Unis

Chapitre 12 : Économie de la Belgique

Chapitre 13 : Économie de l'Australie

Chapitre 14 : Austérité

Chapitre 15 : Économie de l'Inde

Chapitre 16 : Économie de l'Union européenne

Chapitre 17 : Récession du début des années 1980

Chapitre 18 : Économie de la République d'Irlande

Chapitre 19 : Grande récession

Chapitre 20 : Grande récession en Europe

Chapitre 21 : Dette nationale du Royaume-Uni

(II) Répondre au public principales questions sur l'économie du Royaume-Uni.

(III) Exemples concrets d'utilisation de l'économie du Royaume-Uni dans de nombreux domaines.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'économie du Royaume-Uni.

 

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 2 avr. 2024

Aperçu du livre

Chapitre 1 : Économie du Royaume-Uni

L'économie britannique est un exemple bien établi de système de marché social. Depuis 1997, le Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre est en charge de la politique des taux d'intérêt, de l'assouplissement quantitatif et de la forward guidance au Royaume-Uni.

Après la Seconde Guerre mondiale, un nouveau gouvernement travailliste nationalisa 2,3 millions d'emplois dans les industries du charbon, du fer et de l'acier, ainsi que dans les industries de la Banque d'Angleterre, de l'aviation civile, des réseaux téléphoniques, des chemins de fer, du gaz et de l'électricité. L'économie britannique est entrée en récession en 1973-1975 à la suite du krach boursier de 1973-1974 et de la crise bancaire secondaire de 1973-1975, et le Premier ministre Edward Heath a été remplacé par le chef du Parti travailliste Harold Wilson. Après les élections générales du 28 février qui ont abouti à un parlement sans majorité, Wilson a formé un gouvernement minoritaire en mars 1974. Lors d'une deuxième élection en octobre de la même année, Wilson remporta une majorité de trois sièges. L'économie du Royaume-Uni a connu une croissance plus lente que celle de la plupart des pays européens dans les années 1970, et il a continué à lutter contre un chômage élevé et une inflation qui a régulièrement dépassé 20 % après 1973.

En 1976, le Royaume-Uni a été contraint de demander un prêt de 2,3 milliards de livres sterling au Fonds monétaire international.

Denis Healey, alors ministre de l'Échiquier, a dû réduire les dépenses publiques et faire d'autres réformes économiques pour être admissible au prêt, et l'économie britannique s'est bien comportée pendant un certain temps, avec une expansion de 4,3 % au début de 1979.

À la fin des années 1970, le Royaume-Uni était devenu un exportateur net de pétrole, ce qui a permis à la livre sterling de prendre beaucoup de valeur, augmentant le coût des exportations et diminuant le coût des importations.

Entre 1979 et 1980, le prix du pétrole a doublé, ce qui a encore réduit la rentabilité de l'industrie manufacturière.

Depuis l'hiver du mécontentement, lorsque des grèves généralisées dans le secteur public du Royaume-Uni, en mars 1979, un vote de défiance a été émis contre le gouvernement de James Callaghan.

Les élections générales du 3 mai 1979 ont vu le Parti conservateur de Margaret Thatcher prendre le pouvoir.

Cette élection a marqué le début d'une nouvelle ère de l'économie néolibérale. Les marchés ont été déréglementés, les impôts ont été réduits et les syndicats ont été réformés et privatisés dans les années 1980. La baisse initiale du PIB a été de 5,9 %, mais la popularité du gouvernement conservateur n'a pas augmenté en même temps que le ralentissement économique. Sous la direction de John Major, qui avait succédé à Thatcher en novembre 1990, le gouvernement remporta une quatrième élection consécutive en 1992. Cependant, peu de temps après, le mercredi noir est arrivé, nuisant à la réputation du gouvernement conservateur en matière de compétence économique, et le Parti travailliste a commencé à monter dans les sondages, en particulier après que Tony Blair ait succédé à John Smith à la tête du parti en juillet 1994.

De 1980 à 1997, les salaires ont augmenté en moyenne d'environ 2 % par an en termes réels, et cette tendance s'est poursuivie jusqu'en 2008.

Après 18 ans de règne conservateur, le Parti travailliste, dirigé par Tony Blair, a remporté les élections générales de mai 1997. Gordon Brown, le chancelier de l'Échiquier nouvellement élu, a donné à la Banque d'Angleterre l'indépendance en matière de politique monétaire quatre jours après l'élection.

Depuis le deuxième trimestre du premier mandat de Blair en 1998, l'économie a connu une croissance pendant 40 trimestres consécutifs. Anémique par rapport aux décennies précédentes, comme le pic de 6,5 % par an atteint au début des années 1970, la croissance du PIB au début des années 1990 a culminé à 4 % pendant une brève période avant de décliner progressivement.

La Banque d'Angleterre (BoE) a lancé un assouplissement quantitatif (QE) et une baisse des taux d'intérêt de 0,5 % en mars 2009 afin de stimuler le crédit et de renforcer l'économie. Alors que la popularité du Parti travailliste s'effondrait pendant la récession, les conservateurs et les libéraux-démocrates ont remporté les élections générales de 2010, formant un gouvernement de coalition.

La dette combinée des consommateurs, des gouvernements et des entreprises au Royaume-Uni a atteint le chiffre stupéfiant de 420 % du PIB en 2011. Les compressions gouvernementales visant à réduire le déficit budgétaire ont entraîné des pertes d'emplois dans le secteur public dans les six chiffres dans les trois ans qui ont suivi les élections générales, tandis que le secteur privé a connu une forte croissance de l'emploi.

Les extrêmes ont défini la décennie qui a suivi la Grande Récession. Le nombre de personnes employées a atteint un niveau record en 2015, le Royaume-Uni a temporairement interdit toutes les affaires et les voyages non essentiels en mars 2020 en réponse à la pandémie de COVID-19. Le taux d'intérêt de la BoE baisse à 0,1 %.

Pourcentage annuel d'augmentation du PIB, 1949-2020

Répartition de la main-d'œuvre britannique de 1841 à 1911 et de l'Angleterre et du Pays de Galles de 1921 à 2011

Taux de chômage de 1881 à 2017

Reprises après la récession (1920-2009) mesurées par le PIB par habitant

Production de 1971 à 2019

Coût d'emprunt, 1800-2020

Déficit ou excédent commercial, 1948-2020

Balance commerciale du pétrole et du pétrole brut, 1890-2015

La courbe des taux des obligations britanniques est devenue négative entre 1988 et 1991.

Banque d'Angleterre, Londres

Le chancelier de l'Échiquier, qui est en charge du Trésor de Sa Majesté, est le fonctionnaire le plus directement impliqué dans l'économie. L'économie britannique a été gérée ces dernières années avec la libéralisation du marché, une faible fiscalité et une réglementation minimale comme principes directeurs. Depuis 1997, l'objectif d'inflation annuel pour l'économie est fixé par le chancelier, et le Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, dirigé par le gouverneur de la Banque d'Angleterre, est chargé de fixer les taux d'intérêt au niveau nécessaire pour atteindre cet objectif. Le taux de base de l'impôt sur le revenu payable en Écosse peut être modifié par le gouvernement écossais jusqu'à concurrence de trois pence par livre avec l'accord du Parlement écossais.

Entre les exercices 1986/87 et 2006/07, le gouvernement britannique a dépensé environ 40 % du PIB en moyenne.

Il s'agit d'une augmentation de 13,0 milliards de livres sterling par rapport à l'exercice 2012-2013.

Les paiements au gouvernement central et aux gouvernements locaux sont tous deux possibles au Royaume-Uni en matière de fiscalité (HM Revenue & Customs). Les subventions du gouvernement central, les taux d'imposition des entreprises, la taxe d'habitation et, de plus en plus, les frais et redevances comme ceux du stationnement dans la rue aident à financer les gouvernements locaux. Les impôts sur les salaires des travailleurs, les salaires des employeurs, les achats des consommateurs et les carburants de transport constituent la majeure partie des recettes fiscales du gouvernement