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Le Roi du cuivre: La Meute de Takhini, #1
Le Roi du cuivre: La Meute de Takhini, #1
Le Roi du cuivre: La Meute de Takhini, #1
Livre électronique181 pages2 heures

Le Roi du cuivre: La Meute de Takhini, #1

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À propos de ce livre électronique

Ce qui se passe à Vegas… enfin, vous connaissez la suite.

 

Trois éléments figurent sur la liste du milliardaire Jim Halcyon : les femmes, le travail… et encore les femmes. Un programme idéal pour un riche métamorphe qui n'a aucun souci à libérer son grizzly intérieur. Depuis les néons éblouissants de Las Vegas jusqu'aux soirées sophistiquées de New York, il a l'argent et le pouvoir pour faire tout ce qu'il veut.

 

Tout, sauf résister aux appâts de Dame Chance, une vieille pièce de cuivre qu'il désire posséder et qui le pousse, au fil des ans, à jouer de grosses sommes. Jim est bien décidé à faire main basse sur cette beauté, et rien ne le détournera de son objectif. Pas même cette femme somptueuse au beau milieu du casino, avec sa chevelure chatoyante et ses immenses yeux verts.

 

Lillie s'apprête à changer de vie. Sur sa route vers un nouvel avenir, elle a prévu une petite étape. Elle a cinq jours pour s'adonner à de nouvelles expériences, et même si Las Vegas est trop tapageur et clinquant pour l'ourse timide, elle a très envie de se laisser aller. C'est sa dernière occasion de se lâcher un peu.

 

Avant que le grand jeu ne commence, Jim a la ferme intention d'accorder à Lillie la dernière aventure qu'elle souhaite. C'est sans compter sur Dame Chance, qui a prévu quelques coups du sort pour eux…

LangueFrançais
Date de sortie23 janv. 2023
ISBN9781990674464
Le Roi du cuivre: La Meute de Takhini, #1

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    Aperçu du livre

    Le Roi du cuivre - Vivian Arend

    1

    Jim Halcyon était en manque.

    Ou peut-être qu’obsédé était un terme plus adéquat. Dans tous les cas, il n’arrivait pas à détourner le regard. Les tons cuivrés brillants de l’objet reflétaient les lumières du plafond, étincelant alors qu’elle tournait devant lui. Des mouvements doux, une valeur inestimable, non pas parce qu’elle était extrêmement rare, mais en raison de ce qu’elle représentait.

    Cette fois, elle ne lui échapperait pas.

    — Tu es la personne la plus facile à distraire au monde, railla Damon Black.

    Instinctivement, Jim referma ses doigts sur la pièce de monnaie qui reposait dans sa paume, et fut tenté d’écraser son poing sur le visage de beau gosse de l’un des seuls métamorphes assez courageux pour se moquer de lui.

    Son meilleur ami ouvrit sa main et en retira le petit disque de cuivre, le déposant avec son étui de protection en plastique sur le comptoir du bar devant eux.

    — Maintenant que tu as vu par toi-même que Dame Chance est ici, discutons. Comment vas-tu ? Je ne t’ai pas beaucoup vu au cours du dernier mois, et les appels téléphoniques et les textos ne suffisent pas, puisque tu es nul dès qu’il s’agit de faire autre chose que de blablater à propos du travail.

    — J’ai été occupé, rétorqua Jim.

    Damon haussa un sourcil, et son ami entendit distinctement dans sa tête son « tu vois ce que je veux dire ? ».

    Il laissa échapper un long et lent soupir. Bien, il allait faire plaisir à ce blondinet.

    — Tu sais, toi qui jures que tu veux que je me détende, tu pourrais me laisser passer du bon temps avec la femme que j’aime, au lieu de me presser.

    Jim souleva délibérément la pièce en l’air, la faisant tourner lentement pour que l’éclairage du casino se reflète sur les lignes de coupe, faisant briller l’ancien artefact comme un penny flambant neuf.

    — Ça me va, répondit Damon avec un sourire jubilatoire. Puisque c’est la seule fois où tu auras l’occasion de la caresser, autant que tu en profites.

    — Blaireau.

    Damon rit.

    — J’ai gagné le pari trois années consécutives. Ça doit te manquer d’avoir Dame Chance dans ta vie.

    Jim réfréna un grognement mécontent, mais les faits étaient les faits. Ce n’était pas qu’il n’avait pas fait de son mieux pour gagner, et Damon ne pouvait pas prétendre le contraire.

    Le problème était que chaque homme avait un défaut fatal, et que celui de Jim Halcyon était les femmes. Blondes, brunes, petites ou grandes, il y avait tant à aimer chez elles… Sans compter qu’il y en avait énormément à aimer, et que Jim était ravi d’en satisfaire autant que possible.

    Son dévouement à la tâche l’avait inévitablement mené à sa perte lors de leurs concours précédents. Non pas parce qu’il avait fait l’idiot, mais parce qu’à chaque fois, il avait fini par jouer le chevalier blanc auprès d’une demoiselle en détresse. Il n’en avait aucune preuve, mais il était presque certain que ces femmes avaient été piégées par son rival.

    Damon était peut-être un bon ami, mais il ne cédait jamais rien, sur aucun sujet. Et dernièrement, son énergie névrotique semblait se concentrer sur le fait de faire en sorte que Jim se détende. C’était comme être ami avec un border collie trop enthousiaste.

    Certaines années, leurs défis les avaient amenés à parcourir le monde et à visiter toutes sortes de lieux exotiques. Ils avaient bu, dîné et fait la fête comme des dingues, tout en accomplissant leur tâche. Cette fois, cependant, la pièce porte-bonheur était la seule partie de la compétition qui intéressait Jim, comme il en avait informé son ami il y a des mois. Il voulait qu’il prépare quelque chose de rapide et concret, et s’en débarrasser pour que Jim puisse retourner au travail le plus vite possible.

    Damon avait refusé de divulguer des détails à l’avance, le traînant quasiment de force à Vegas, et l’appâtant avec Dame Chance jusqu’à ce qu’il accepte finalement de se montrer.

    — Cette année va être différente, insista Jim. Je refuse de me laisser entraîner dans des histoires larmoyantes qui pourraient me voler la victoire. C’est parti ! Quel est le défi ?

    Damon lui lança un long et dur regard, un regard bleu vif bien trop rusé.

    — Mec, arrête et respire une minute. Tu ne peux pas continuer à avancer comme un forcené, sinon tu vas casser quelque chose. Ou quelqu’un.

    — Exactement. Alors, dépêche-toi, et commençons à nous détendre.

    Damon leva les yeux au ciel.

    — Je vais la regagner, le prévint Jim.

    Son ami secoua lentement la tête, comme s’il réalisait quelque chose. Il parla d’une voix bien plus douce.

    — Ce n’est qu’un simple jeu, n’est-ce pas ? Un moyen pour nous de relâcher la pression. Tu ne crois pas vraiment que ta chance pour l’année à venir dépend de si oui ou non tu gagnes la pièce ?

    — Bien sûr que non, nia Jim, repoussant les souvenirs qui menaçaient de remonter à la surface. Je ne crois pas à la chance.

    — Ah !

    La réponse de son ami, spontanée et bruyante, attira l’attention des autres sur eux. Surtout des sourires, surtout de la part des femmes lorsque Damon partit en fou rire du genre contagieux.

    — Tu veux que je te trouve une pelle pour charrier ce tas d’idioties ?

    Ah, la joie d’avoir des amis qui vous connaissent depuis des années !

    — Je ne crois pas vraiment que je joue de malchance sans elle.

    — D’accord.

    Ce qui signifiait aussi « foutaises ».

    Jim se demanda brièvement à quoi ressemblerait Damon s’il l’étalait à terre comme une carpette.

    Ses pensées vengeresses temporairement mises en attente, Jim fit rouler la pièce entre ses doigts comme un artiste de rue. Un faible bourdonnement de conversations et de musique les entourait, accompagné du vacarme constant propre à Vegas. Les machines à sous chantaient, les cloches retentissaient, accompagnées d’un éclat de rire occasionnel ou de voix aiguës. De l’oxygène était diffusé dans l’air. Cet endroit lui était aussi familier que son propre jardin.

    Bon sang, c’était vraiment son jardin ; l’un d’entre eux, en tout cas. Il avait son nom sur le bail de la suite de luxe au trente-sixième étage, tout comme celui de l’appartement penthouse qu’il possédait à New York et de la nouvelle maison spectaculaire qui allait être construite sur le domaine familial dont il avait hérité dans le nord.

    Le souvenir le fit s’interrompre…

    Il y avait des choses sur lesquelles il ne voulait pas s’attarder, et c’était l’une d’entre elles.

    Alors il s’obligea à sourire, et se remit à distraire Damon.

    — Il se trouve simplement que je jouis d’une chance encore plus spectaculaire que d’habitude lorsqu’elle est en ma possession. C’est moi qui l’ai découverte il y a toutes ces années.

    — Je sais. J’ai le droit à cette histoire tous les ans. Une vieille femme a prédit ton avenir et t’a appelé le roi du Cuivre. Bla, bla, bla.

    Damon secoua tristement la tête. Il semblait prêt à appeler les hommes en blanc pour qu’ils rendent visite à son ami.

    — Elle est le fruit de ton imagination, Jim. Tu étais ivre.

    — Moi ? Si j’étais ivre, comment se fait-il que toi, tu ne te souviennes pas de comment nous sommes retournés au bateau ?

    À l’âge de dix-huit ans, ils avaient passé l’été à parcourir la Méditerranée. C’était le meilleur cadeau de fin d’études que ses parents auraient pu lui offrir.

    Il ressentit un autre coup dans les tripes. Et il afficha un autre sourire factice.

    Quant à Damon ?

    Il posa une main sur son épaule, comme si cet enfoiré savait exactement ce qui lui passait par la tête.

    Jim leva son verre en un hommage silencieux à ses parents avant d’ingurgiter le liquide ; la brûlure froide s’installa en lui comme un feu familier. Saisir l’instant : voilà ce qu’ils auraient voulu. C’était en partie pour cela qu’ils lui avaient accordé une telle liberté tant d’années plus tôt.

    Et leur été ne s’était pas résumé à faire la fête et à s’amuser…

    Enfin, c’était à cela qu’ils avaient passé la majeure partie de leur temps, mais ils avaient aussi accompli deux réalisations notables. Ils avaient acquis cette pièce ancienne pour laquelle Damon et lui avaient mis en commun leurs économies qui s’amenuisaient rapidement, et Jim avait eu l’occasion de voir de près les différentes architectures.

    Il était revenu inspiré, pas seulement par la prophétie du roi du Cuivre qui lui trottait dans la tête, mais avec la conviction qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait.

    Y compris devenir riche en construisant les rêves des autres.

    Plus riche. Il avait beau être né avec une cuillère en argent dans la bouche, il avait plus que doublé sa mise initiale depuis qu’il s’était attelé à la tâche.

    À ses côtés, Damon faisait tournoyer son whisky, et son sourire grandissait.

    — Cet été restera dans les annales, dit-il en jetant un regard à Jim. Que la voyante ait eu raison ou non, nous avons vécu de bons moments, n’est-ce pas ? Je veux dire, tout bien considéré, qui aurait pu imaginer qu’un loup et un ours pourraient aller aussi loin que nous l’avons fait au cours des douze dernières années ?

    Jim leva son deuxième verre en l’air.

    — Ça s’améliore de jour en jour.

    Damon fit tinter leurs verres l’un contre l’autre, et ils burent tous les deux, la liqueur glacée coulant dans la gorge de Jim dans un flot qui se changea en flammes liquides.

    Le choix d’un loup métamorphe comme meilleur ami n’était pas ordinaire, mais ni Jim ni Damon n’étaient des métamorphes typiques. Damon préférait rester à l’écart de la meute de loups plutôt que de traîner avec elle. Et la plupart des ours, plutôt connus pour apprécier la solitude, ne comprenaient pas pourquoi Jim appréciait d’avoir constamment de la compagnie autour de lui.

    Il aimait bien être seul, mais la foule le rendait étonnamment heureux. Quant aux femmes…

    Ces derniers temps, il en revenait toujours aux femmes. Elles étaient sa distraction, son salut.

    De l’autre côté du bar circulaire, deux femmes aux formes harmonieuses les regardaient, battant des cils tout en dégustant leurs boissons et en chuchotant ensemble à voix basse.

    Damon vit qu’elles les avaient remarqués, et un faible grondement approbateur lui échappa tandis qu’il faisait signe au barman. Il commanda un pichet de bière, puis se retourna vers Jim.

    — Au fait, la blonde de droite te trouve exceptionnellement sexy. Elle a envie de t’engloutir d’un seul coup.

    Jim s’étouffa avec sa boisson.

    — On devrait te livrer avec un panneau d’avertissement. Ce n’est pas juste que l’ouïe des loups soit à ce point meilleure que celle des humains.

    — Tu te plains uniquement parce que tu n’entends strictement rien.

    — Va te faire voir.

    Son ouïe était meilleure que celle d’un humain ordinaire, mais pas aussi bonne que celle d’un loup. C’était encore l’un des plaisirs d’avoir de vieux amis : les mêmes discussions pouvaient durer des années.

    — Tu veux que je te botte le train ?

    Son ami pivota sur sa chaise.

    — Abstraction faite, pour un bref instant, des demoiselles bien trop désirables qui flirtent avec nous, es-tu prêt à relever le défi de cette année ?

    — Je suppose que nous n’allons pas faire de canoë le long de la rivière Yangtze ?

    L’année précédente, il avait été à deux doigts de gagner, raison pour laquelle il n’imaginait pas que Damon se lancerait à nouveau dans un défi physique. Pourtant, ils étaient ici, dans le Nevada.

    — Nous allons faire une randonnée dans le désert, c’est ça ? Pas de nourriture, pas d’eau. Une vraie épreuve de survie, dans la plus pure tradition des métamorphes.

    — Malheureusement, il y a un peu trop de satellites qui parcourent cette partie de l’État. Je ne crois pas que nous voulions que quelqu’un se demande pourquoi il y a un grizzly qui se balade dans la zone. Bon sang, tu as envie de te prendre une autre fléchette tranquillisante ?

    Jim se mit à rire en songeant au désastre qui avait eu lieu quelques années auparavant.

    — Je ne m’attendais pas à ce que la police montée canadienne nous trouve si loin au nord du Québec.

    — Tu as de la chance que j’aie réussi à trouver dans quel zoo ils t’avaient emmené après t’avoir capturé, répondit Damon en posant son verre sur le bar. Non, en tant que dernier vainqueur, c’est moi qui fixe le défi, et j’ai travaillé dur pour que ce soit parfait. J’ai envisagé d’organiser un jeu d’esprit…

    — Tu admets déjà ta défaite, n’est-ce pas ? Vu que tu n’es pas armé pour ça.

    Damon ignora son interruption.

    — … et à la

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