Stephen King L’INSTITUT
Romancier stakhanoviste, Stephen King continue d’écrire à une cadence effrénée. Et pour notre plus grand plaisir, son imagination semble bien loin de se tarir.
Il parvient toujours à surprendre et à plonger le lecteur dans les univers les plus glaçants. Un an seulement après L’Outsider, l’écrivain américain revient avec un conte horrifique intitulé L’Institut.
Comme souvent chez Stephen King, tout commence par une nuit paisible. Mais le silence est vite brisé par le démarrage en trombe d’un SUV noir. Luke Ellis vient d’être enlevé par des intrus qui ont silencieusement assassiné ses parents. Le jeune garçon se réveille quelques heures plus tard dans un mystérieux institut.
Quelqu’un cherche à y regrouper tous les enfants qui, comme lui, possèdent des talents spéciaux. Dans la plus sinistre des institutions, la directrice et son personnel s’emploient sans relâche à extraire du corps de ces jeunes adolescents leurs dons extraordinaires. Au fur et à mesure que ces enfants sont vidés de leur pouvoir, ils disparaissent pour ne plus jamais revenir. Esseulé et désespéré, Luke va devoir redoubler d’imagination et de courage pour s’échapper de cet endroit infernal. La compétition est rude mais L’Institut pourrait bien être, à ce jour, le roman le plus effrayant de la longue carrière de Stephen King. Le lecteur se retrouve pris au piège de cet établissement diabolique, avec la désagréable sensation que, pour une fois, l’affrontement entre le bien et le mal pourrait ne pas avoir la bonne issue.
LE LIVRE
PAR TRADUIT DE L’ANGLAIS (ÉTATS-UNIS) PAR JEAN ESCH, 608
