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Cobe: Cobe, #1
Cobe: Cobe, #1
Cobe: Cobe, #1
Livre électronique236 pages3 heures

Cobe: Cobe, #1

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À propos de ce livre électronique

Parfois, la vie est pénible puis elle empire.
Après avoir été laissé pour mort par ses amis, Cobe revient pour trouver son village déserté.
Qu’est-il   arrivé à sa famille ?
Sans amis, sauvant un chien sauvage, nommé Veinard, Cobe n’a aucun espoir de survie, jusqu’à ce qu’il ne reçoive dans la cuisse un carreau d’arbalète tiré par Adriana.  
Comment les choses peuvent-elles empirer ?
Ne posez jamais de question si vous ne voulez pas avoir la réponse.
lisez  Cobe : La malédiction de Kampot pour savoir s’il trouve un jour le bonheur.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie8 oct. 2021
ISBN9781667400488
Cobe: Cobe, #1

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    Aperçu du livre

    Cobe - Greg Alldredge

    Le tombeau :

    « La Guigne, si tu nous entraines dans une chasse au dahu sauvage, je te casse le cou comme une brindille. »

    Cobe détestait qu’on l’appelle La Guigne. Cependant, le gros problème était Marion (Marion est un prénom mixte aux États-Unis, c’était notamment le deuxième prénom de l’acteur John Wayne, NDLT), qui l’appelait par ce nom. Si Cobe avait été deux fois plus grand, ou Marion deux fois plus petit, il aurait pu lui botter le derrière. Le souci majeur avec cette théorie était que Cobe était quelque peu lâche, et Marion, un géant tyrannique. En outre, Marion portait une barre de métal de la même taille que Cobe. Dans l’éventualité où il chercherait à se venger de Marion ; Cobe s’assurerait de prendre son temps et d’intensifier la douleur de Marion. Il vérifierait au moins par deux fois que Marion dormirait, et que la barre serait hors de portée.

    «  Écoute, je t’ai dit ce que j’avais trouvé. Je t’ai prévenu que je ne pouvais pas l’ouvrir tout seul.   Cela doit être quelque chose d’énorme pour avoir un aussi gros rocher pour le bloquer. » Cobe essayait d’utiliser la logique. Il eût dû savoir que ça ne marcherait jamais avec cette bande. Dans son petit village, il n’avait jamais eu l’embarras du choix pour rencontrer des amis, et les affinités étaient minces. Il semblerait que tous ses pairs soient dotés d’un muscle, et de deux cerveaux. Cobe eût aimé faire la connaissance, un jour, de quelqu’un d’aussi intelligent que lui, mais il paraissait être destiné à échouer dans cette quête.

    Son flot de pensées fut interrompu par la motte de terre se brisant contre son crâne. « Bon sang, qui a lancé cela ? Si vous ne voulez pas ouvrir cette tombe avec moi, vous pouvez tous vous faire voir, et je vais trouver un moyen de le faire moi-même. »

    « Calmez-vous, La Guigne, nous ne faisions que nous amuser un peu. Si tu ne t’énervais pas si facilement, tu pourrais voir la vie de façon un peu plus agréable. » C’était Edie, il n’était pas aussi mauvais que Marion, mais il pouvait toujours être pénible. Cobe rêvait de glisser dans la maison d’Edie la nuit et de lui trancher la gorge, mais il n’a jamais eu le courage de le faire.

    Cobe continua sur le chemin qu’il empruntait chaque jour depuis qu’il avait commencé à surveiller le troupeau de la matrone. Habituellement, il les emmenait dans les vallées supérieures, de cette façon, il passait ses journées en paix loin des crétins du village, comme Marion, Edie et les autres. Il les tolérait depuis aussi longtemps qu’il puisse s’en souvenir. Tous les cinq avaient grandi ensemble : Cobe, Marion, Edie, Alon et Zibilly. Cela avait été une enfance et des années d’école douloureuses, et maintenant tous les indicateurs pointaient vers une vie d’adulte misérable.

    Il eût quitté ce village isolé, s’il avait trouvé un endroit où aller ; et le courage de le faire. Affamé, il sortit un morceau de viande séchée volée de l’une des poches secrètes cachées dans son manteau. La nourriture l’aiderait à garder l’esprit sur la tâche et à éviter de tuer la plupart d’entre eux. 

    D’une certaine manière, Cobe se considérait comme chanceux. Il se trouve peut-être dans la même situation que Zibilly. Quand ils avaient environ huit ans, Marion avait frappé Zibilly si sévèrement qu’il n’avait plus parlé depuis ce jour. Cobe restait persuadé que Marion eût été banni dans le désert, si sa mère n’avait pas été la Matrone du village.

    Oh, il eût aimé que sa mère soit une personne influente. Après qu’elle se fut enfuie avec le forgeron, son père était tombé dans une bouteille d’alcool et n’en était jamais ressorti. Cobe pensa qu’il valait mieux oublier son nom de famille sans valeur et s’en tenir uniquement à son prénom. Un jour, les gens auront peur de mon nom !

    « La Guigne, bon sang, pendant de combien de temps devrons-nous encore marcher ? J’en ai marre de ça, et nous ne sommes partis que depuis une heure. » Alon ne fit jamais partie des garçons les plus forts, il s’était par conséquent pendu aux basques de Marion, dès son plus jeune âge, et ne l’avait jamais lâché. Il devint un lèche-botte. Cobe était persuadé qu’il irait loin dans la vie. S’il voulait seulement lâcher Marion assez longtemps pour construire son propre avenir.

    « Je vous ai dit que cela nous prendrait un certain temps pour arriver dans la vallée. Je fais ce voyage tous les jours. Si vous n’étiez pas de tels trouillards, ce ne serait pas un problème. »

    Cobe fut certain qu’il avait commis une erreur en les traitant de trouillards, mais cela faisait du bien. Ce jusqu’à ce que la prochaine motte de terre le bombarde.

    Prêt à se battre, il virevolta sur le point de frapper celui, qui lui avait jeté la terre, jusqu’au moment où il vit Alon debout devant Marion armé de deux autres boules de glaise.

    « Si vous ne l’arrêtez pas, je ne vais pas vous montrer où se trouve cette tombe. Il m’a fallu trois ans pour tomber dessus. Combien de temps pensez-vous qu’il vous sera nécessaire pour la trouver ? »

    Marion rit pendant qu’il parlait. « Vas-y, trou de balle. Si, tu ne nous y emmènes pas, nous te frapperons jusqu’à ce que tu nous dises ce que nous voulons savoir. »

    « Et violer ton petit cul pendant que tu seras assommé. » Alon était allé un peu trop loin au gout des autres. Ils le regardèrent tous avec des yeux interrogateurs.

    Cobe se retourna, et continua sa corvée sous la pleine lune. Il mordit dans la viande séchée, suffisamment tendre pour que le groupe de jeunes hommes derrière lui ne puisse pas l’entendre. Cobe avait conçu un plan spécial, sur-mesure pour ce crétin d’Alon. D’une façon ou d’une autre, il droguerait le repas de sa famille, ne sachant ni avec quoi ni comment, puis aussitôt qu’ils s’endormiraient, il les enfermerait dans leur maison et brulerait le tout. Cela leur apprendrait !

    Trois heures plus tard, la pleine lune approchait de son zénith dans le ciel nocturne. En contrebas dans le village, l’atmosphère demeurait beaucoup plus dense, plus chaude, oppressante la nuit. Là-haut, dans les hautes vallées, l’air nocturne était plus frais, provoquant la chair de poule sur la peau découverte. Cobe avait été assez intelligent pour apporter son manteau préféré et une écharpe comme couverture. Les autres ne l’étaient pas. La randonnée dans le canyon escarpé avait fait couler une sueur qui s’était rapidement évaporée dans la nuit fraiche et claire. Cobe sourit en entendant les autres haleter dans la brise froide et saccadée.

    « C’est encore loin ? S’il n’y a rien à la fin, tu t’en mordras les doigts. » Marion n’avait jamais été l’esprit le plus futé de la bande, mais ses menaces semblaient toujours beaucoup plus douces que les conséquences. Il brutalisait quiconque lui déplaisait. Il était devenu l’homme le plus fort du village, tant et si bien que les anciens lui avaient fourni une large couchette.

    « Il n’y a pas de quoi en faire tout un plat, mais les femmes ont tendance à se plaindre moins que vous. J’vais vous le dire, c’est en haut de cette montagne-là. Dans cet éperon rocheux se détachant sur le ciel nocturne. »

    En peu de temps, Cobe escalada le flanc de la montagne, constamment en mouvement. Ceci rendant la tâche plus compliquée pour les mottes de terre d’atteindre leur cible. Il l’eût fait plus rapidement, mais il devait constamment attendre les quatre autres.

    Les autres avaient passé leur vie dans le fond de la vallée à vivre de l’argent de leur mère. Cobe les trouvait plus inutiles que les bêtes qu’il gardait ; au moins, les animaux fournissaient de la viande, de la fourrure et des peaux. Par le Dieu dormant ! il détestait ces quatre-là. S’il y avait eu quelqu’un d’autre à qui il eût pu demander de l’aide pour cette petite aventure, il l’eût fait.

    S’il pouvait penser à un moyen de les égarer dans cette vallée de montagne isolée sans se faire prendre, il l’eût fait en un clin d’œil. Il ne pouvait pas se rappeler combien de nuits il était resté éveillé réfléchissant à leur disparition. S’il avait prié, il eût donné n’importe quoi pour les envoyer dans le Tourment. Il avait vécu dans le Tourment toute sa vie.

    Cobe n’y avait jamais beaucoup réfléchi, mais s’il le faisait, il eût peut-être changé d’avis à propos de ses pairs. Son village était si petit et retiré que les cinq jeunes hommes étaient tous liés par le sang. La rareté des nouvelles personnes rejoignant leur petite communauté avait fait de la consanguinité une réalité. Les garçons étaient tous cousins, même si Cobe ne l’admettait en aucun cas. Ils partageaient les mêmes cheveux foncés raides, la même peau bronzée, même les mêmes traits du visage ; les yeux rapprochés et un nez court et épaté.

    Il avait probablement passé une quantité malsaine de temps à réfléchir à la façon dont il pourrait tuer ses cousins pendant leur sommeil. Bien sûr, il faudrait que ce soit dans leur sommeil. Il n’y avait aucun moyen pour qu’il les batte dans un combat loyal. La raison ou la lâcheté semblaient toujours le retenir d’accomplir sa juste vengeance.

    « C’est ici. » Cobe se tenait au sommet d’un rocher plus massif que les cinq garçons réunis.

    « C’est ça ? » Marion se recula et inspecta la taille du rocher devant eux.

    Zibilly secoua la tête, regardant Cobe avec dégout.

    Alon se tenait les mains sur les hanches, toujours armé de morceaux de terre. « C’est juste un rocher qui est tombé du flanc de la montagne. »

    Edie, étant le plus intelligent, prit au moins le temps d’inspecter la zone autour de la roche avant de commenter : « Non, je pense qu’il y a quelque chose, une ouverture derrière le bloc de pierre. J’entends un sifflement, comme s’il y avait de l’air qui souffle autour de la pierre. »

    « Peut-être que c’est juste l’air qui sort du cul de La Guigne. » Alon avait toujours besoin d’être scabreux.

    Edie hocha la tête. « P'têt' ben ! mais, Cobe a p'têt' trouvé qué'qu’chose. Nous devrions au moins essayer de le vérifier. »

    « Comment allons-nous pouvoir déplacer ce rocher ? Il doit peser plus qu’une maison. » Marion frappa le rocher du plat de sa main.

    Cobe fit avec ses mains un mouvement vers le rocher. « Nous pouvons déplacer certaines roches et utiliser cette barre de métal que tu portes comme levier. »

    Marion examina la barre. « Un, quoi ? »

    Cobe décida qu’il ne vivrait pas assez longtemps pour prendre le temps d’expliquer un simple avantage mécanique à Marion. S’il essayait, le sarcasme dans sa voix l’eût trahi. Il ne voulut pas que cette aventure se termine par la perte du don de la parole ou pire. Utilisant sa cervelle plus que ses muscles, sautant du rocher, il se saisit du lourd morceau de métal de Marion, trouva une prise à partir de laquelle faire levier.

    « Nous continuerons de chercher ici, et chaque fois que nous ferons une petite fissure, nous entasserons une pierre pour maintenir le gros rocher en place. Une fois que nous aurons enlevé le poids des petites pierres, nous pourrons les retirer avec nos mains. »

    Cobe sentit comme de la fumée alors que Marion essayait de suivre son explication, une expression hagarde sur son visage. S’il n’y avait pas eu Edie et Zibilly, Cobe eût abandonné, et serait parti à la recherche de son troupeau. Cependant, tout le monde travailla, furetant, fourrageant, et tirant. Lentement, l’effort commença à payer, créant une fissure entre le rocher et les roches plus petites comblant le vide. En une heure ou deux, ils avaient créé un espace suffisamment large pour que les deux plus petits, Cobe et Alon, puissent se faufiler à l’intérieur.

    « Donne-moi ce sac, j’ai apporté des torches. » Cobe fit signe à Zibilly de lui remettre le fagot de torches.

    Edie, habile avec le silex et l’acier, alluma deux torches en un rien de temps.

    « Tu es prêt pour ça ? Tu veux y aller en premier » Cobe avait entendu trop d’histoires de fantômes, et de récits de mise en garde au sujet de personnes qui avaient pillé des tombes, mais s’ils trouvaient quelque chose de valeur, il pourrait échapper au misérable trou, peuplé d’une trentaine familles, qu’il appelait chez lui.

    Cobe eût été parfaitement heureux de laisser Alon passer en premier, mais la décision ne lui revenait pas. Marion, Edie et Zibilly le prirent tous pris dans leurs bras, le soulevèrent au-dessus de leurs têtes et le jetèrent la tête la première à travers l’ouverture de la grotte. La torche jaillit derrière lui, le feu ne le brulant que légèrement.

    Après avoir juré, ramassé la torche et essayé de se repérer, son cœur se serra. Le tombeau avait l’air d’être vide. Quelqu’un était arrivé au trésor avant eux.

    Pas à pas, il se fraya un chemin plus profondément dans la grotte vide, conscient que sa prochaine étape pourrait être la dernière. Il ne trouva rien. Concentré sur l’espace vide, il ne put s’empêcher de sursauter lorsque la voix d’Alon surgit derrière lui.

    « Où est tout le magot ? » Alon n’avait jamais eu de talent pour cacher ses émotions.

    Cobe l’ignora, la dernière chose qu’il voulait fut d’argumenter avec un âne.

    « J’ai dit : où est tout le Trésor que tu ? »

    Cobe n’avait même pas atteint le fond de la petite grotte. Il poussa un profond soupir, se retourna pour affronter Alon pour la dernière fois, le meurtre clairement à l’esprit. Il n’a jamais vu la torche se balancer en direction de sa tête. Lorsque le bout enflammé du tison heurta Cobe sur le côté droit de son crâne, ses cheveux roussirent jusqu’au cuir chevelu, et un craquement résonna dans la caverne.

    Son dernier souvenir : les jurons d’Alon tandis qu’il se ruait hors de la crypte.

    L’échoppe :

    À plusieurs jours de voyage, loin de l’endroit où Cobe gisait inconscient, Adriana inspecta une fois de plus sa petite boutique, mettant son meilleur ouvrage sur le comptoir. Elle était fière de son accomplissement. Depuis qu’elle avait repris l’entreprise de sa mère, elle avait travaillé jour et nuit pour se bâtir une réputation respectable. Cela lui avait nécessité des mois de travail, mais elle avait finalement décroché une commande pour créer une boite à musique complexe avec deux danseuses sur le dessus, la musique d’un long air populaire intégré au mécanisme.

    Maintenant, cette commande était emballée dans le papier de la plus haute qualité qu’elle avait pu trouver. Si la vente échouait, elle risquait de perdre la boutique et de retourner au coin de la rue pour réparer les créations d’autres femmes comme sa mère l’avait fait au départ. Cela pourrait l’écraser plus qu’elle ne pourrait le supporter.

    Pour être sure, elle prit le précieux paquet et le plaça sous son étagère. Pour la dernière fois, elle se retira à l’arrière de la boutique pour s’assurer que la forge était fermée. Sa mère l’avait prévenue que la forge était dangereuse, et Adriana avait pris la leçon à cœur. Elle le vérifiait toujours trois fois avant de partir.

    Beaucoup de choses s’étaient transformées en trois fois. Elle comptait la monnaie trois fois, vérifiait un contrat trois fois avant de signer, et elle vérifiait toujours la forge trois fois avant de quitter l’atelier. Lorsqu’elle était extrêmement stressée, elle pouvait même compter silencieusement des choses non pertinentes pendant qu’elle passait, les poteaux semblaient être un favori. Le comptage des objets lui procurait un sentiment de contrôle dans un monde autrement hors de contrôle.

    À l’arrière, elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir, et le petit carillon qu’elle avait installé tinta nettement, parce que lui aussi avait été vérifié trois fois. « Juste un instant, j’arrive », cria-t-elle. Elle entendit un bruissement et quelques ricanements profonds.

    « Allez-y, prenez votre temps. Nous pouvons prendre soin de nous », dit une petite voix pleurnicharde d’homme, depuis le devant de l’échoppe.

    Elle vérifia la forge pour la troisième fois et un sentiment légèrement déconcertant l’envahit. Elle attrapa le pique-feu pour l’emporter avec elle, en cas de nécessité. Elle sortit la tête, et à la porte, se tenait l’homme le plus fouineur, qu’elle n’ait jamais vu de sa vie. Derrière lui, bloquant l’entrée, un bloc de chair légèrement plus grand bloquait l’ouverture de la porte. Elle ne serait pas surprise si la créature avait eu du sang du dragon coulant dans ses veines. « Puis-je vous être utile ? » Ces deux-là ne ressemblaient pas à ses habituels clients pour des boites à musique.

    La Fouine portait un manteau de peau d’animal mort, ou peut-être plusieurs cousus ensembles dans un motif de courtepointe chaotique et fou. Il se gratta le menton, qui affichait une barbe inégale de cinq jours. Les meilleurs mots pour décrire ses yeux étaient perçants et avides. Il détailla du regard la petite surface de vente, s’imprégnant de son environnement. Adriana avait souvent du mal à comprendre et à lire les émotions humaines, toutefois elle décela un sentiment de méfiance dans le creux de son estomac.

    Elle essaya de nouveau, « Puis-je vous être utile ? » Ses yeux se fixèrent sur elle, et elle se sentit instantanément comme une proie sous le regard d’un prédateur. Elle n’avait jamais ressenti ça auparavant, elle ne savait pas comment réagir.

    L’adrénaline coulait librement dans

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