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Toly: Une aventure fantastique au cœur de l'Afrique !
Toly: Une aventure fantastique au cœur de l'Afrique !
Toly: Une aventure fantastique au cœur de l'Afrique !
Livre électronique234 pages2 heures

Toly: Une aventure fantastique au cœur de l'Afrique !

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À propos de ce livre électronique

Une étrange prophétie révélée au cœur de l’Afrique entraîne la petite Lolie dans de fantastiques aventures !

Dans l’un des quartiers les plus pauvres de Goussoulou, un petit pays aux confins des terres autrefois très hospitalières du sud du monde des bihamiens. Une petite fille espiègle et maligne va se retrouver au cœur d’un monde parallèle qu’elle n’aurait pu soupçonner. Elle va devoir lutter pour sa survie et sauver son petit pays de l’asservissement, mais aussi de la destruction causée par un ordre de maléfiques. Ordre dont le puissant maître n’est autre que son papa qu’elle n’a jamais rencontré dans son monde habituel. Accompagnée de quelques protecteurs, de son meilleur ami, mais aussi de sa sœur et de son petit frère, elle doit alors démentir la prophétie qui la désigne comme l’instrument qui détruira à jamais son petit monde.

Un roman qui nous plonge au cœur des traditions d’un village africain et nous berce de chants mystérieux.

EXTRAIT
En cette journée chaude du mois de mai 1728, au sud du monde Biham, dans la petite ville de Goussoulou, rien ne laissait présager des changements imminents qui étaient sur le point de s’opérer dans la vie de ses pauvres habitants. Tout ce qu’ils avaient toujours connu risquait de disparaître à tout jamais. La vie telle qu’ils l’avaient toujours vécue ne serait peut-être plus qu’un lointain souvenir, leur liberté envolée. La solution à ce cataclysme existait peut-être en l’élu, mais personne n’était réellement en mesure de l’affirmer.
Après les cours, Lolie et Assong n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de parcourir les grands marécages non loin de leur maison pour assouvir leur passion, la chasse aux papillons. Ils étaient si obnubilés par le grand nombre de variétés qu’ils avaient pu capturer, qu’ils en oublièrent presque que leurs parents allaient s’inquiéter de leur absence. Il était très tard quand Assong réalisa l’heure qu’il était et, dans la précipitation, il allait très vite se produire un fâcheux incident.

A PROPOS DE L’AUTEUR
Je suis une femme, je suis une maman solo.
Je suis une femme, une chef d’entreprise dédaignée.
Je suis une femme, une maman qui ne peut être que philanthrope.
Je suis une femme, une femme de couleur méprisée par certains.
Je suis une femme, une femme noire paria du monde y compris des siens.
Je suis le pilier de ce monde, je ne dirai pas que j’en suis ère,
Je n’ai pas à le revendiquer, je n’ai pas à vous convaincre ni à m’excuser d’exister.
Je suis le monde, je suis la vie !
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie2 févr. 2016
ISBN9791023600735
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    Aperçu du livre

    Toly - Edwige Laure Nguenya

    REVELATION

    Une journée calme à Biham

    En cette journée chaude du mois de mai 1728, au sud du monde Biham, dans la petite ville de Goussoulou, rien ne laissait présager des changements imminents qui étaient sur le point de s’opérer dans la vie de ses pauvres habitants. Tout ce qu’ils avaient toujours connu risquait de disparaître à tout jamais. La vie telle qu’ils l’avaient toujours vécue ne serait peut-être plus qu’un lointain souvenir, leur liberté envolée. La solution à ce cataclysme existait peut-être en l’élu, mais personne n’était réellement en mesure de l’affirmer.

    Après les cours, Lolie et Assong n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de parcourir les grands marécages non loin de leur maison pour assouvir leur passion, la chasse aux papillons. Ils étaient si obnubilés par le grand nombre de variétés qu’ils avaient pu capturer, qu’ils en oublièrent presque que leurs parents allaient s’inquiéter de leur absence. Il étaient très tard quand Assong réalisa l’heure qu’il était et, dans la précipitation, il allait très vite se produire un fâcheux incident.

    –Oh non, je vais encore me faire crier dessus par mon papa ! Oh mince alors, il est tard, il faut y aller, dit Assong.

    En se précipitant pour sortir du marécage, Lolie lui emboîta le pas tout en lui demandant de l’attendre.

    –Tu vas trop vite, attends-moi ! s’écria Lolie.

    –Dépêche-toi, je ne veux pas être puni… répondit alors Assong.

    –Je sais, moi non plus. En plus, j’avais promis à ma mère d’être plus obéissante, y’a pas à dire, elle va me tuer cette fois.

    Dans toute cette agitation et précipitation, tout à coup Lolie entendit Assong crier très fort…

    –Aïe, aïe, je me suis fait très mal, aïe !

    En pleurs, Assong tentait malgré tout d’avancer aussi vite qu’il le pouvait. Lolie accourut le rejoindre et s’inquiéta de ce qui lui arrivait.

    –Qu’y a-t-il Assong, que t’arrive-t-il ? Où t’es-tu fait mal, tu t’es blessé ? Montre-moi, est-ce que c’est grave ?

    Toujours avec beaucoup de peine, Assong répondit :

    –Je ne sais pas, mais il faut y aller, je verrai une fois à la maison. Il ne faut surtout pas que mon papa s’en aperçoive.

    Lolie obéit et ensemble ils avancèrent le plus rapidement possible. De retour dans leur quartier, chacun rejoignit sa maison en douce, en évitant soigneusement de se faire prendre. Lolie y parvint, mais Assong n’eut pas autant de chance et se fit bien sermonner par son papa qui était très inquiet de ne pas le voir revenir. La maman de Lolie quant à elle était absente et ce fut donc Mimi la sœur aînée qui promit à Lolie de la dénoncer si elle ne lui rendait pas un petit service. Ce que Lolie s’empressa de faire afin d’échapper à une éventuelle punition de sa maman.

    Maré avait pris l’habitude de laisser trop de liberté à ses enfants. Berline, leur aînée n’étant pas toujours très disposée à veiller sur ses frères et sœurs, car beaucoup plus absorbée par le besoin de se faire remarquer et assouvir ses moindres caprices. C’est Mimi qui dut jouer le rôle d’aînée et ne se privait jamais d’en profiter au maximum. C’était un petit tyran et sa sœur Lolie qui l’aimait beaucoup était désespérée de voir à quel point son aînée pouvait être manipulatrice et toujours sur son dos. Les gens parlaient au sujet de Maré, des histoires que ses enfants avaient pris l’habitude d’ignorer, car trop invraisemblables pour être prises au sérieux. Il se racontait que si elle élevait seule ses cinq enfants, c’était parce qu’elle avait supprimé leur papa et mangé son corps. D’autres racontaient qu’elle le séquestrait quelque part, car après tout, très peu de personnes avaient le souvenir de l’avoir jamais rencontré. Mais en réalité, l’histoire de Maré était plus compliquée et plus complexe que cela. Après la naissance de Lolie, qui était la dernière-née de son premier mari, Maré n’avait plus jamais vu celui-ci. Elle savait juste qu’il s’en était allé pour mieux revenir et prendre ce qu’il jugeait lui appartenir. Ce qui ne l’avait pas empêché dans un élan de jalousie de revenir une fois dans la vie de Maré pour s’en prendre à son rival, le papa des petits frères à Lolie en lui ôtant la vie.

    Maré payait très cher sa désobéissance et son mariage avec cet homme qui était haï de tous les siens avec raison. Sa rébellion avait conduit à un cataclysme qui pouvait bouleverser l’ordre établi. Le combat de ses parents pour un monde apaisé et tous leurs sacrifices avaient été réduits à néant, dès lors que leur fille chérie avait choisi de suivre son cœur et non les conseils de ses parents. Depuis ce tragique évènement, Gok, le papa de Maré, vivait la décision de sa fille de ne pas lui obéir comme une trahison, car il fondait beaucoup d’espoirs sur cette enfant qu’il aimait tant. Il s’était retiré dans un endroit isolé refusant d’assister de près ou de loin à la destruction que les actes de celle-ci causeraient. Maré avait beaucoup perdu, cette culpabilité l’étouffait et pour fuir cette réalité, elle s’était enfermée dans une vie dont personne n’était en mesure de dire si elle était toujours présente ou absente. Elle n’était là que par obligation, se sentant responsable de tout et de rien. Elle faisait de son mieux pour paraître normale et assumer son rôle de mère, mais en réalité c’était une femme détruite par le poids de la culpabilité. Dès qu’elle pouvait, elle se sauvait pour oublier. Personne ne savait ce qu’elle faisait ni où elle allait, mais elle n’était pas là.

    Mimi dit à Lolie :

    –Tu penses que je ne t’ai pas vue ?

    En entendant la voix de sa sœur, Lolie stoppa net, prise sur le fait en train de se faufiler en douce pour entrer dans sa chambre. Elle était mortifiée à l’idée que Mimi appela sa maman…

    –Ne t’en fais pas, poursuivit Mimi, maman n’est pas là.

    En entendant cela, Lolie parut soulagée, mais c’était vite oublier qui était sa sœur. Celle-ci lui dit :

    –Alors, je ne dis rien à maman si tu fais la vaisselle à ma place pendant une semaine.

    –Une semaine ! Tu exagères un peu non, lui dit Lolie.

    –C’est comme tu veux, une semaine ou je dis tout !

    Lolie toute dépitée accepta bon gré, mal gré.

    –OK une semaine.

    Tout en marmonnant :

    –T’es vraiment une sale peste…

    –Quoi, tu as dit quoi ? Répète pour voir !

    –Non rien ça va, tu as gagné. Je ferai ta vaisselle pendant une semaine.

    Les rêves de Lolie

    Une fois ses corvées terminées, Maré n’était toujours pas rentrée quand les enfants s’endormirent. Les nuits de Lolie pouvaient parfois être très agitées. Elle se retrouvait certaines nuits plongée dans un monde dans lequel tout pouvait être enchanteur comme au contraire très terrifiant. Cela dépendait en fait avec qui elle s’y trouvait et ce à quoi elle devait faire face. Elle n’aurait pas su dire depuis combien de temps elle dialoguait avec cette dame pendant ses nuits dans son sommeil. Mais ce qui était certain c’était que c’était un moment qu’elle appréciait particulièrement. Avec elle, c’était un monde enchanteur qu’elle visitait toujours avec beaucoup de bonheur. Elle ne se doutait pas un seul instant que ses rêves semi-réels avec Bango étaient juste un prétexte pour celle-ci de garder un œil sur sa petite-fille, tout en la guidant sur le droit chemin afin de la fortifier. Pour que le moment venu, elle soit assez forte et mature pour prendre en main elle-même le contrôle de sa destinée, destinée trop déterminante pour la survie du monde. Lolie était une bombe à retardement malgré elle. Mais si elle était très bien entourée, qu’elle distinguait le mal du bien, si son cœur était suffisamment empli d’empathie et que le bien-être des autres surplombait le sien, alors Lolie était bien trop forte pour ne pas réussir à choisir elle-même son chemin de vie. Seuls ses actes écriraient son avenir, cet avenir auquel malheureusement la destinée du monde était suspendue. Cette nuit ne fit pas exception. Lolie se retrouva au lieu habituel, en pleine côte bihamienne, sur la berge d’un grand cours d’eau en compagnie de Bango.

    –Tu m’as l’air bizarre aujourd’hui, tu n’es pas comme d’habitude, fit remarquer Lolie à Bango.

    –Mais toi aussi ma petite Lolie, tu m’as l’air triste…

    –C’est parce qu’Assong s’est blessé aujourd’hui quand nous sommes allés chasser les papillons. On n’aurait pas dû y aller, nos parents nous l’avaient pourtant interdit.

    –Alors pourquoi n’obéissez-vous pas à vos parents ? Vous savez que c’est très dangereux de se balader dans des marécages, il y a plein de petites bestioles qui pourraient vous piquer, sans compter que ces zones grouillent de serpents en tous genres, lui dit-elle.

    –Je sais, c’est dangereux…

    –Mais alors mon enfant, tu le sais, mais tu y vas quand même !

    D’un air résigné, elle marmonna :

    –Tu aimes le danger et cela ne m’étonne pas, les chiens ne font pas des chats, après tout. Dis-moi mon enfant, fais-tu toujours des cauchemars ?

    –Malheureusement oui et de plus en plus fréquents, mais encore plus effrayants. Je vois à chaque fois des cadavres, des morts, des maisons détruites, et toujours des morts. Ils sont effrayants, j’ai à chaque fois peur de m’endormir Bango, je ne comprends pas pourquoi je fais tous ces cauchemars, toutes les nuits en plus…

    –Je te comprends ma petite, malheureusement il pèse sur toi de trop grands enjeux et c’est un fardeau trop lourd pour toi.

    –C’est quoi des enjeux et pourquoi j’ai un fardeau ?

    –Tu comprendras bien assez vite mon enfant, tu comprendras bien assez vite. Essaye de t’endormir maintenant, tu sais quoi faire n’est-ce pas ? Quand le danger se rapproche, cours mon enfant, cours…

    Toute heureuse avec un grand sourire, Lolie dit :

    –Oui, j’ai oublié de te dire, l’autre jour, dans mon cauchemar, je courais, je courais quand le monstre me poursuivait, puis tout à coup bohhh, je me suis mise à m’envoler, il ne pouvait plus me rattraper, ah, je ne te dis pas la tête qu’il a fait !

    Bango surprise, mais faisant tout pour dissimuler cette réaction, répondit :

    –Oh je veux bien te croire mon enfant, je veux bien te croire. Alors comme ça, tu sais voler !

    –Oh oui, je sais voler, dans les rêves bien évidemment, ou plutôt dans mes cauchemars.

    Elle prit la petite par les bras et lui dit d’un ton très sérieux :

    –Écoute très bien ce que je vais te dire, mais surtout promets-moi que tu obéiras.

    Elle avait bien raison d’insister, car avec Lolie, rien n’était vraiment pris au sérieux. Très étonnée du soudain sérieux de Bango, Lolie se ressaisit tout d’un coup et promit d’obéir.

    –Je te promets d’obéir Bango, promis juré !

    Bango réalisa qu’elle avait, sans le vouloir, effrayé la petite.

    –Oh mon enfant, je t’ai fait peur, je suis désolée ma petite fille ! Mais j’ai besoin que tu prennes très au sérieux ce que je vais te dire…

    –D’accord, répondit-elle.

    –Ne dis jamais à personne que dans tes cauchemars tu t’envoles souvent, promis ?

    –Promis ! Mais pourquoi ?

    Le monde des Âmes, Biham invisible pour non-initiés

    Dans une sorte de forêt enchantée, plongée dans un épais brouillard qui masquait partiellement ou totalement par endroits, apparait au loin une silhouette. C’était habituellement un havre de paix que Bango ne se lassait jamais de contempler. Non loin de son nouveau pays, elle s’invitait régulièrement dans les rêves de Lolie pour l’éduquer, la guider et lui faire découvrir d’une manière détournée les merveilles d’un monde apaisé. Monde dans lequel tout devenait enchanteur et magistral. C’était de tout cela que devrait se souvenir Lolie au moment de pencher pour choisir d’œuvrer plutôt pour le bien que pour le mal. En elle résidaient deux pouvoirs qui ne trancheraient que selon son choix. Bango ne pouvait donc que la guider et la préparer au maximum à apprécier le bien et en être dépendante. Lolie possèdait toutes les capacités requises pour un élu. Seulement voilà, elle pouvait devenir élue du mal ou du bien. Savoir qu’une seule personne possèdait en elle autant de pouvoirs ne rassurait personne, même pas ceux qui étaient prêts à tout pour mettre la main dessus.

    Les apparitions intempestives de Tchama avaient pour effet de surprendre les gens et de la placer en position de force face à ses adversaires. Mais alors qu’elle savait très bien que ceci n’avait aucun effet sur Bango, elle ne put s’empêcher de le reproduire. De son vivant, Bango avait eu la faiblesse de se laisser dominer par la colère vis-à-vis de Tchama. Elle en avait payé le prix fort et aujourd’hui encore, cela restait un tribut douloureux que Tchama s’amusait à utiliser chaque fois que nécessaire pour la narguer en vue de la déstabiliser. Mais Bango ne s’en souvenait que trop et se gardait bien de répéter la même erreur, et surtout, la mort l’avait élevée bien plus, l’avait apaisée et l’avait rendue plus sage. Tchama pouvait donc toujours vociférer, Bango restait stoïque, elle savait quel combat elle devait mener et ne se concentrait que sur celui-là. Si elle avait eu de son vivant la maturité d’esprit acquise aujourd’hui après sa mort, elle n’aurait certainement pas cédé à des pulsions vengeresses et aurait conservé tous ses pouvoirs. Il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne le regrettât et pensât avoir échoué dans son rôle de parent. Elle aurait mieux fait de suivre l’exemple de Gok et de disparaître plutôt que d’être restée et de n’avoir fait qu’aggraver la situation. Même si elle en voulait beaucoup à Gok de s’être volatilisé en l’abandonnant toute seule face à ce désastre, elle comprenait aussi que c’était trop difficile de regarder son enfant contribuer à la destruction du monde, intentionnellement ou non, sans sombrer dans une colère noire. Gok s’était certainement évité, de par son exil, une souffrance qui l’aurait sans aucun doute supprimé. Il n’aurait jamais pu regarder sans chercher par tous les moyens inimaginables de s’y opposer, même si pour cela il avait dû sacrifier sa propre vie. Non, il avait sans doute eu raison de s’exiler, c’était une décision plutôt sage.

    De loin retentit une voix puissante :

    –Tu ne la sauveras pas.

    Bango, pas du tout surprise, reconnut tout de suite celle de Tchama et répondit :

    –Tchama, cause toujours.

    De façon plus menaçante, elle assena de nouveau :

    –Tu sais ce qui va se passer, c’est écrit, c’est ainsi, tu n’y peux rien. Tu auras beau te rapprocher d’elle, lui prodiguer tes sages conseils, le vase est creux. Si elle donne l’impression d’être une bonne enfant, nous savons tous quelle est sa vraie nature. Celle-ci prendra le dessus sur sa part d’humanité, elle basculera, c’est écrit, c’est ainsi, tu… ne… la sauveras pas Bango. Accepte-le et épargne-toi toute cette peine.

    –Depuis quand te soucies-tu de mon bien-être Tchama ? lui demanda Bango. Serais-tu effrayée de

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