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L’homme des neiges
L’homme des neiges
L’homme des neiges
Livre électronique40 pages31 minutes

L’homme des neiges

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À propos de ce livre électronique

Ferne Lynch déteste vivre en Alaska. Elle ne pense qu'à partir explorer le monde. Malheureusement, cela ne semble pas être une possibilité réaliste étant donné que ses parents veulent la garder près d'eux.


Lorsqu’ils partent finalement en vacances et laissent Ferne seule pour garder la maison, elle ne peut pas résister à l’envie de s’amuser un peu. Elle fait un bonhomme de neige et un vœu à une étoile filante, se sentant comme une enfant, jusqu’à ce qu’un homme mystérieux se présente à sa porte en plein milieu de la nuit. Après avoir écouté sa curieuse histoire, Ferne n’arrive pas à savoir si leur rencontre est due au hasard ou si quelque chose de magique est en train de se passer...

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie26 avr. 2021
ISBN9781071598290
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    Aperçu du livre

    L’homme des neiges - Sky Corgan

    — Des carottes mutantes !

    Martha me tendit le bac, comme si je ne l’avais pas vu à la seconde où nous nous étions tournés vers l’allée des produits. Mes yeux se sont posés sur la section carottes. Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire, bien que cela provenait plus de l’excitation des yeux écarquillés de Martha et à sa découverte qu’autre chose. Elle était beaucoup trop enthousiasmée par les choses les plus simples et semblait toujours avoir une énergie illimitée.

    — Celles-ci sont étonnantes, acquiesçais-je lentement, ne sachant pas quoi dire d’autre.

    — Regarde !

    Elle désigna un autre bac de carottes sur l’étalage. Elles avaient toutes la même marque (c’était bizarre de se dire que des carottes aient une marque), mais celles-ci avaient au moins 7 centimètres de plus que les autres. C’était comme si l’emballage avait été spécialement conçu pour ce lot précis de carottes, et c’était le seul sur l’étagère.

    — Je sais, c’est très étrange.

    Je fronçais les sourcils, réfléchissant aux raisons qui pourraient faire qu’elles soient différentes des autres.

    — Tu dois les prendre.

    Elle était pratiquement en train de sautiller avec le sac dans les mains, ses seins rebondissant fortement dans sa chemise décolletée, attirant momentanément mon attention.

    — Alors, je peux faire un ragoût de carottes mutantes ? dis-je en lui jetant un regard curieux.

    L’idée d’utiliser les carottes dans une chose aussi anodine me mettait mal à l’aise. Même si elles étaient en vente, cela m’irritait de me dire qu’elles étaient différentes, comme si c’était une erreur de la part de l’épicier de les exposer.

    — Elles sont au même prix que les autres, me fit-elle remarquer. Plus de carottes pour ton argent.

    Martha les jeta dans mon panier. Sans plus s’en soucier, son attention s’attarda immédiatement sur autre chose. Je devins rouge tomate quand elle attrapa ses seins pour les rehausser, offrant ainsi un super décolleté.

    — Tu veux les toucher ? me dit-elle avec une lueur dans les yeux. J’ai vu que tu les regardais.

    — Oh mon dieu arrête ça, répliquais-je en faisant quelques enjambées pour tenter de lui échapper.

    Elle était tellement gênante parfois, mais elle avait toujours été comme ça. On pourrait penser que je m’y étais habituée maintenant.

    Nous étions amies depuis toujours, et par toujours j’entends depuis que j’avais torturé mes parents pour qu’ils m’autorisent à aller à l’école publique. Et par torture, je veux dire que je me suis comportée comme une enfant infernale. Quand mes parents ont déménagé pour la première fois en Alaska, ils ont décidé de vivre entièrement à l’écart, et cela impliquait de me faire prendre des cours à domicile. Je ne

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