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Mourir pour mieux renaître
Mourir pour mieux renaître
Mourir pour mieux renaître
Livre électronique191 pages3 heures

Mourir pour mieux renaître

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À propos de ce livre électronique

C’est l’histoire vraie d’une femme née au Portugal à la fin des années 40. Sa mère ne l’a jamais aimée et lui a fait subir les pires tourments. Elle traversa la frontière et arriva en France où elle tomba gravement malade. Mais grâce à son pays d’accueil, elle put guérir. Elle se maria et une merveilleuse enfant est née mais malheureusement ce fut le seul événement positif de cette vie conjugale. Après 20 ans de complicité sans nuage avec sa fille, cette dernière disparut sans aucune explication. Pourquoi ce terrible destin ? Une mère qui lui vole sa vie d’enfant, son mari sa vie de femme et cette fille qu’elle a tant aimée, sa vie de mère.
LangueFrançais
Date de sortie17 oct. 2012
ISBN9782312005126
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    Aperçu du livre

    Mourir pour mieux renaître - Marguerite Guichard

    978-2-312-00512-6

    Avant-Propos

    J’ai rencontré Madame Guichard qui est une autodidacte et elle m’a confié son histoire.

    Le début de son existence a été très difficile et elle a rencontré par la suite de nombreuses embûches. Nombreuses sont les personnes qui l’ont fait souffrir mais aussi d’autres qui ont su l’écouter et aussi l’aider. Son autobiographie est pleine d’amour mais aussi remplie de larmes.

    Son récit, couché sur du papier, devrait lui permettre la mise à distance de ses souffrances parsemées sur son chemin pour pouvoir ensuite renaître à une vie meilleure qu’elle pourra choisir et qui sera pavée d’expériences agréables et positives.

    C’est dans cet état d’esprit que j’ai voulu aider Madame Guichard à coucher son récit sur des pages blanches afin de laisser ses émotions négatives au passé pour pouvoir enfin recommencer une vie agréable et redécouvrir les plaisirs de la vie (plaisirs qui sont nombreux si l’on veut les accueillir !).

    Le poème que Madame Guichard a choisi à la fin de son autobiographie, je le conçois comme « partir de cette existence pleine de larmes pour commencer un futur plein de promesses ».

    Je souhaite joie et bonheur à cette personne si chaleureuse et pleine d’amour.

    Sylvie Demingeon-Pessonneaux

    Psychologue clinicienne et cognitiviste

    Docteur en psychologie

    Vila Nova de Gaia

    Lyon, le 4 septembre 2012

    Je suis née au mois de septembre 1944 quelque part dans la Vila Nova de Gaia, tout près de Porto (Portugal) dans une famille assez pauvre. Mon père était jardinier et ma mère femme de ménage. Ils avaient douze ans de différence, mon père étant l’aîné.

    Dans leur jeunesse, ils ont travaillé chez le même patron et c’est là qu’ils se sont connus et aimés. De cet amour « à sens unique » je suis née, dans une étable car ma mère m’a raconté qu’un monsieur qui élevait des moutons a mis les moutons dehors pour faire de cette pièce le lieu de ma naissance. Mais, tout le contraire de Jésus, ma vie fut un calvaire et continue à l’être : Jésus est mort à l’âge de 33 ans et moi, je n’ai pas eu cette « chance ». J’ai le double et suis toujours là et ma triste destiné m’est très fidèle, ne me laisse pas un seul instant !

    Comme vous l’avez compris, mes parents étaient très pauvres mais cela n’est pas le pire comparé à l’être humain qu’était ma mère, dénuée de sentiments positifs car ce qui est le plus important pour un enfant qui vient de naître, c’est l’amour…

    Ma mère n’aimait pas mon père mais aimait un autre homme. « Cela je l’ai su beaucoup plus tard » mais, dans les années cinquante au Portugal, peut-être même en France, comme j’étais là, mes parents ont été obligés de se marier. Cependant, toute sa vie, ma mère m’a fait payer « l’erreur de se jeunesse ».

    Lorsque j’étais bébé, ils allaient travailler et je restais toute la matinée seule, enfermée dans une petite chambrette à attendre que ma mère rentre pour me donner à manger, « s’il y avait » car c’était en temps de guerre et mon père m’a raconté beaucoup plus tard que parfois, il faisait six heures de queue pour, à la fin, n’avoir qu’un tout petit pain noir pour moi, pour que je puisse « manger », pour toute la journée. J’ai eu faim, très faim mais ce qui m’a manqué le plus c’est l’amour de ma mère. Jamais un mot gentil, jamais une caresse, jamais un bisou !!!

    Jusqu’à l’âge de 4 ans je restais enfermée puis, après, je restais dehors toute seule, m’amusant avec de la terre mouillée et des cailloux. Je n’ai jamais eu de petit jouet ; je n’ai jamais connu Noël ; et pourtant je suis restée fille unique jusqu’à l’âge de 14 ans.

    J’étais une petite fille abandonnée qui errait toute seule dans les rues, dans les champs. Quand ma mère arrivait, j’avais une compagnie et des cris, beaucoup de cris. Mon Dieu que cela me faisait mal, très mal !

    À l’âge de 6 ans je travaillais déjà, je me souviens… Un jour je suis allée toute la journée dans un champ que mon père avait loué et semé de petits pois. Je suis restée toute la journée à faire du bruit avec une pomme d’arrosoir pleine de cailloux pour éviter que les oiseaux ne mangent les semences. À côté, il y avait un lavoir où les femmes venaient laver leur linge. La coutume voulait que le linge blanc reste toute la journée au soleil pour qu’il soit plus propre. Un jour, une femme m’a vue et est venue vers moi. Pour éviter de venir plusieurs fois mouiller le linge, elle m’a dit « Guidinha, je te laisse ici cette bassine » ; c’était une bassine en bois avec le bord en fer ; « et quand tu verras que mon linge commence à sécher, avec la bassine, tu le mouilles ». Alors, je surveillais et quand je voyais qu’il avait besoin d’être mouillé, je traversais le ruisseau, prenais la bassine, me mettais dans l’eau car j’étais trop petite pour pouvoir la prendre. En effet, comme vous devez le savoir, les lavoirs en pierre sont en pente et quand je suis montée avec la bassine pleine d’eau j’ai mis un pied sur le lavoir et j’ai glissé, me suis tapé le menton contre le bord de la bassine et je me suis coupé le bout de la langue qui est resté accroché seulement par un fil. Mon Dieu que j’ai eu mal… Je ne le souhaite à personne. Je suis partie en courant chez la propriétaire du linge. Quand elle m’a vue dans cet état-là, le sang qui coulait à flots, elle a semblé un peu paniquée mais sans plus ! Pendant à peu près un mois, j’ai gardé un bout de chiffon collé contre ma bouche. Je ne pouvais pas manger, même s’il y avait peu ; je ne pouvais pas parler. Mais, le plus insupportable pour moi, c’était la douleur, que cela me faisait mal ! Personne n’a rien fait pour me soigner et encore moins pour soulager le MAL. Mais malgré cela il y avait toujours des petits travaux à faire !

    En plus du manque d’amour de la part de ma mère, il y avait aussi le fait qu’elle ne me lavait jamais, ne me soignait jamais et, croyez-moi, aujourd’hui, tant d’années plus tard, quand j’y pense, je me souviens très bien de toutes les moqueries des autres enfants et quelques fois même, des adultes. Cela m’a tellement marquée que, bien des années plus tard, quand je retournais dans mon pays, je cherchais à revoir les gens qui s’étaient moqués de moi pour leur montrer que j’étais propre. Si j’étais sale et avais des poux, petite, c’était qu’à cause de mon jeune âge, je n’avais pas la notion de la propreté ! Cela m’a tellement marquée que quand j’ai commencé à être plus grande et aujourd’hui encore, inconsciemment je me fais mal, je suis esclave de la propreté pour mon corps. Quand je me lave, je frotte, je frotte comme une « folle » ; c’est incroyable !

    À l’âge de 7 ans, j’ai commencé à aller à l’école. Quand je me levais, j’étais seule. Je m’habillais avec mes tristes vêtements, toujours pieds nus par tous les temps. La première paire de chaussures que j’ai eue, j’avais 14 ans. Je partais l’estomac vide et marchais presque quarante minutes pour arriver à l’école. À la récréation, vers 10 heures du matin, je sortais comme toutes les autres petites filles et regardais toujours quelle petite fille mangeait un fruit dont je savais qu’elle ne mangerait pas la peau. Quand elle avait fini, j’attendais qu’elle parte et discrètement j’allais ramasser ce qui restait et le mangeais. À midi, j’allais à la cantine des pauvres, manger un bol de soupe où l’on sentait même les peaux du maïs, avec un morceau de pain noir, oui, le moins cher sur le marché. Je fais cette remarque maintenant mais dans ce temps-là, j’étais bien contente d’avoir ça à manger car c’était mon premier repas de la journée. Assez souvent et même très souvent, pour pouvoir manger un peu le soir, quand j’arrivais de l’école, j’allais travailler pour des paysans riches dont la fille allait à l’école avec moi. Je travaillais dans leurs jardins pendant que leur fille de mon âge s’amusait dans leur cour avec d’autres enfants. Je crois que c’est à ce moment-là qu’est né ce sentiment d’injustice qui m’a poursuivie toute la vie. Quand je vois quelqu’un souffrir à cause d’une injustice, cela me met hors de moi et quand c’est moi qui suis la victime, je ne me laisse pas faire. Je sais que j’ai raison. Je vais jusqu’au bout, rien ne m’arrête !

    Donc, je travaillais jusqu’à la nuit ; je mangeais et ensuite, dans notre pièce unique, notre maison, à 10 heures du soir, je faisais mes devoirs avec, comme seule lumière, une malheureuse petite lampe à pétrole. Mais, malgré tout, ma petite fierté est que j’adorais l’école et j’apprenais très bien. Je n’ai jamais redoublé. J’ai eu mon diplôme à cette époque malgré le travail, malgré ma mère qui ne me donnait pas d’amour, même pas un petit mot gentil. Mon père, lui, était affectueux mais il travaillait tellement que, très souvent, je ne le voyais pas. Malgré le fait que je faisais toujours mes devoirs seule, j’ai réussi et j’ai beaucoup pleuré quand je l’ai quitté.

    Toujours vers l’âge de 8 ans, un patron « ami » de mon père, lui a demandé si le samedi suivant il me laisserait aller avec lui faire un petit travail, « un travail d’enfant » selon ses dires. Évidemment mon père lui a dit « oui ». Il avait de grandes exploitations et une grande forêt à l’autre bout. Comme par hasard, ce jour-là, il n’y avait personne dans les champs en milieu d’après-midi. C’est alors que cet ignoble personnage m’a dit de monter avec lui sous les arbres pour « se reposer un peu » et là… il a abusé de moi. Je ne pouvais rien faire, même pas crier puisqu’il n’y avait personne. Il avait à peu près l’âge de mon père et avait une petite fille de mon âge. Le soir, en arrivant chez moi, j’ai raconté à ma mère qui n’a pas dit un mot. Puis, quand mon père est rentré j’ai recommencé ma triste histoire. Et là, mon père « qui était un homme intelligent » a commencé à me poser des questions auxquelles je ne comprenais pas grand-chose. J’ai compris beaucoup plus tard que ces questions étaient pour savoir s’il m’avait vraiment violée et comme il ne m’avait pas vraiment « violée », pour moi c’était tout comme, mon père n’a rien dit, n’a rien fait, soit disant qu’il avait besoin de travailler. Deux ou trois jours plus tard, il est allé, comme d’habitude, travailler chez cet ignoble personnage. Mais moi, pendant longtemps, j’en ai souffert et longtemps je me suis demandée pourquoi mon père disait m’aimer « et je n’ai jamais douté ». Il n’a jamais fait quoi que ce soit à cet homme qui a marqué à jamais mon image de petite fille « abandonnée ».

    J’aurais aimé continuer, faire des études, devenir avocate pour défendre les victimes comme moi, mais il n’y avait pas les moyens. Il fallait payer. En ce temps-là il n’y avait que les riches qui pouvaient faire des études. Cela aussi je l’ai vécu comme une injustice. Lors de ma dernière année d’études j’aurais beaucoup aimé avoir un stylo à encre. Mon père m’a dit : « si tu réussis et si tu as ton diplôme, je t’offrirai un stylo à encre ». Le jour venu de l’examen, je suis allée seule en bus. Presque toutes les élèves avaient leurs parents, pas moi. J’avais le trac, j’avais mal au ventre, me sentais très mal. Beaucoup sont parties leur examen passé, moi non. Je suis restée une bonne partie de l’après-midi jusqu’à ce qu’ils donnent les résultats. Quand je les ai eus, j’étais folle de joie, même si j’avais toujours mal au ventre et n’avais rien mangé de toute la journée. Je suis ensuite partie rejoindre mon père qui travaillait dans un jardin pour lui donner la bonne nouvelle et avoir mon stylo à encre. Il était très content et il m’a dit : « bravo ma fille ». Mais le stylo, je ne l’ai jamais eu et j’ai pris cela comme une trahison. Aujourd’hui encore, quand je pense à ma malheureuse enfance, cela me vient en tête et me fait mal encore, même si les adultes ne se rendent pas compte que mentir à un enfant est malsain et très dangereux, car ce n’est pas parce qu’on est petite qu’on n’a pas de mémoire et cela nous poursuit toute la vie. Plus on est sensible, plus ça nous fait mal, même soixante ans après, et pourtant… vous pourriez dire « qu’est-ce que c’est qu’un stylo à encre ? ». Pour moi, c’était énorme déjà que je n’avais jamais eu de livres à peu près corrects. On me donnait toujours de vieux livres avec les feuilles détachées et très souvent déchirées. Alors, avoir ce stylo, et de plus ce serait mon seul cadeau, la seule récompense d’un long travail accompli avec succès, promis en plus par mon père ! J’ai bien travaillé parce que j’aimais ça mais, quand même, quand on promet quelque chose, on le fait ! Et si on voit qu’on ne peut pas, on ne promet rien ! Cela peut éviter des traumatismes, surtout chez un enfant ! La preuve, soixante ans après, j’ai toujours quelque chose qui me fait mal, pas seulement ce maladroit mensonge mais le fait de ne pas pouvoir poursuivre mes études. Je sais que ça fait partie du passé mais cela m’accompagnera jusqu’à la tombe ! Il y a un proverbe chez nous qui dit : « Dieu donne des noix à ceux qui n’ont pas de dents ». Oui, j’ai connu chez moi beaucoup de filles qui ont fait de longues études et qui n’en ont jamais fait usage parce qu’elles se sont mariées avec des hommes plus riches qu’elles. Pas besoin de travailler, même au foyer, puisqu’elles avaient des bonnes à tout faire, et oui, les injustices n’ont pas commencé aujourd’hui. Elles sont nées avec le monde et nous ne pouvons rien faire malheureusement !!!

    Il faut dire que je n’ai pas eu que de mauvaises choses. Quand j’étais à l’école, je me souviens de deux choses positives qui m’ont marquée à jamais. Je crois que c’est à cause de tout ce que j’ai souffert et beaucoup à cause du manque d’amour de la part de ma mère. Il n’existait pas d’amour dans son cœur à mon égard, mais je crois qu’elle n’aimait pas beaucoup de monde. Il y avait les cris, les insultes et les mensonges qu’elle racontait à mon père pour qu’il me dispute ou me tape. Depuis toute petite, et je crois que cela m’a poursuivie toute la vie, j’étais toujours gentille avec tout le monde ; je leur rendais service comme je pouvais et avec des mains vraiment minuscules, j’avais toujours de petits gestes, à la recherche d’un peu d’affection, de petits mots gentils, pourquoi pas un tout petit peu d’amour, chose que je n’avais pas à la maison, ma mère parce qu’elle ne m’aimait pas et mon père, parce que, le pauvre, il travaillait énormément. Parfois, je suis restée une semaine sans le voir parce qu’il partait très tôt et arrivait trop tard. Donc, à cause de tout cela, quand j’allais à l’école, à la récréation ou à midi, j’allais toute seule dans les champs et je ramassais un jour des fleurs sauvages comme les coquelicots ou les pâquerettes ou encore des violettes quand il y en avait. Je faisais un joli petit bouquet et avant que mon professeur arrive, j’allais le poser sur son bureau. J’ai fait cela très souvent. La première fois elle a demandé qui avait posé ce joli bouquet. Évidemment, je n’ai pas répondu mais il y a eu des petites filles qui l’ont fait – « C’est Margarida Emilia, Madame ». Après, toutes les autres fois, elle arrivait et quand nous étions toutes assises, discrètement elle me lançait un regard, rien que pour moi, et pour moi, c’était et est resté l’un des meilleurs cadeaux de ma vie. Tous ces gestes que j’ai faits et continue à faire sont spontanés et sans contrepartie. Mais, grâce à eux, j’ai toujours trouvé sur le chemin de ma triste vie des personnes qui ont dit ou qui ont fait des choses qui m’ont aidée à vivre car, malgré mes souffrances dont beaucoup sont marquées au fer rouge, j’ai toujours rencontré, ici ou là, de Belles Personnes qui, très souvent, m’ont donné du baume au cœur.

    Ce que je voudrais dire maintenant, c’est que tous ces petits gestes faits avec plaisir et sans aucun intérêt ne laissaient pas mon professeur indifférent. Un jour, à midi comme d’habitude, j’allais manger la soupe à la cantine, mon professeur s’arrête. Ce que j’appelle « la cantine » se trouvait à peu près à mi-chemin entre l’école et sa belle maison. Elle me dit « Margarida Emilia, tu finis la semaine, mais à partir de lundi, tu viens manger chez moi ». Oh !… si vous saviez comme j’étais heureuse !… Fini la soupe et le pain noir. À partir de ce jour-là et pendant que je suis allée à l’école, tous les midis j’allais manger beaucoup de bonnes choses. C’était une personne formidable. Dans la classe, jamais les autres petites filles ne se sont doutées que j’étais sa petite protégée car elle me traitait d’égale à égale. Mais cela ne finit pas là : les grandes vacances (deux mois), je les ai passées chez elle. Je passais les journées à faire de petites choses avec sa bonne à tout faire ou à nous promener. Le soir, elle n’allait jamais se coucher sans me dire quelques mots gentils. Cette Dame que j’ai tant aimée, restera gravée à jamais dans mon cœur et que sa grande âme soit en Paix !

    Donc, c’est le cœur brisé que j’ai quitté l’école. J’avais presque 11 ans et comme il fallait bien que je fasse quelque chose, je suis allée apprendre la couture. Je commençais

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