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Une enfance volée
Une enfance volée
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Livre électronique100 pages1 heure

Une enfance volée

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À propos de ce livre électronique

J’avais huit ans quand mon beau-père a commencé à me salir, en se servant de moi pour des rapports sexuels ! Je subissais en plus de cela beaucoup de maltraitance de la part de celui-ci et de ma mère. Puis à mes dix ans, va se rajouter l’inceste de mon frère. À mes 15 ans, je brise ce silence, et dévoile tout. Donc on me plaça chez ma tante, où là, un an de paix, puis un ami à elle va me violer en utilisant la violence ; ce viol m’aura encore plus détruite ! Malgré cela je vais essayer me reconstruire !
LangueFrançais
Date de sortie10 mai 2012
ISBN9782312006727
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    Aperçu du livre

    Une enfance volée - Lili doucette

    978-2-312-00672-7

    Avant-propos

    Bonjour, je m’appelle Delphine ; dans ce livre, je raconte mon enfance, puis mon adolescence pendant lesquelles ma vie n’a pas été un conte de fées, mais un cauchemar. J’ai été maltraitée et violée à plusieurs reprises par des personnes de mon entourage. J’ai écrit ce livre dans le but d’aider les victimes qui subissent actuellement les mêmes souffrances que les miennes, et pour convaincre les personnes qui ne croient pas que ces choses peuvent arriver que les victimes de ces drames ont besoin d’être beaucoup rassurées, écoutées, et d’un suivi psychologique. La chose à ne pas faire envers une victime, c’est de l’accuser et de l’humilier, car elle pourrait se sentir coupable d’avoir dénoncé son agresseur. Elle se sent suffisamment sale et coupable sans en rajouter, car les seuls coupables sont ceux qui commettent ces crimes. En lisant mon livre, vous allez découvrir encore plein d’émotions que les victimes peuvent ressentir et peut-être allez-vous les comprendre !

    Maintenant, je vous souhaite une bonne lecture ! Attention, âmes sensibles, s’abstenir !!!!

    Une enfance volée

    J’avais sept ans quand tout a commencé. Ma mère, ma grande sœur, mon grand frère et moi habitions dans un charmant petit village appelé Lamastre. Je me souviens qu’en ce temps-là, nous étions heureux, car avec notre maman, nous faisions beaucoup de choses ensemble. Tous les soirs, nous allions nous promener à pied et on passait tout le temps devant un champ de vaches dans lequel le fermier nous donnait parfois du lait. Avez-vous déjà goûté à ce lait ? Il n’y a rien de meilleur ! Quand nous nous promenions, on chantait des chansons. J’adorais écouter ma mère chanter ! C’était pour moi des moments de pur bonheur. Mais je ne connaissais pas encore Dieu.

    Un jour, alors que je jouais avec ma grande sœur, dans notre quartier, un monsieur, dans une voiture blanche, nous a demandé si on connaissait Paulette Martho. C’était une chance pour lui, car nous étions justement ses filles, âgées de 9 et 7 ans. Nous lui avons répondu que oui, mais qu’elle travaillait. Ma sœur est donc montée avec lui dans la voiture pour lui indiquer où elle travaillait et moi je suis restée dans le quartier pour jouer. À leur retour, Maman a fait entrer ce monsieur dans notre maison et elle nous l’a présenté comme son compagnon. Qu’est-ce qu’il était bien, ce monsieur ! Il était allé avec ma sœur au bureau de tabac pour acheter 70 francs de bonbons. C’était la première fois que je voyais autant de bonbons.

    Puis, au bout de quelques mois, nous nous sommes installés dans sa maison. Il avait chez lui deux adorables petites chiennes. Ça tombait bien, car j’adore les animaux, en particulier les chevaux. J’ai une grande passion pour ces animaux de grande taille, car ils sont vraiment très affectueux, ils sont d’une beauté vraiment incroyable, de plus, on peut les monter pour faire de grandes balades. Mais revenons à mon histoire, car elle ne fait que commencer.

    Je passais de super bons moments avec mon beau-père, alors, n’ayant pas connu mon vrai père, j’ai appelé le nouveau compagnon de ma mère, papa. Un jour où il était revenu de son travail, il m’avait offert un ballon, et mon frère était jaloux. Alors, il lui a expliqué que j’étais la plus petite et que lui était plus grand que moi. Tout ça pour dire que j’étais la plus heureuse. Une maman qui m’aime et un nouveau papa, que demander de plus ? Absolument rien, car j’étais comblée. J’allais à l’école privée du village et, là, j’ai commencé à connaître Dieu et à apprendre à le prier, tout comme la Vierge Marie ! Et je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je priais, j’avais plein de frissons ! Mais j’aimais bien.

    Un jour, ma mère nous annonça un heureux événement : nous allions avoir un petit demi-frère.

    J’en étais toute contente et très heureuse. Mais cela ne dura pas, car à partir du moment où ma mère a accouché de mon petit frère Teddy, tout bascula ! Dès le retour de ma mère, ma joie de vivre disparut et ma vie de petite fille se transforma en cauchemar, ou mieux encore, en petite femme miniature. Tout a commencé lorsque ma mère, fatiguée de s’occuper du petit frère qui venait de naître, nous donna en charge, à moi et à ma sœur Stephie, les corvées ménagères (vaisselle, balayage, frotter le sol, le repassage et ranger la maison). Quand le ménage était mal fait, il fallait recommencer jusqu’à ce que ça soit propre et cela durait parfois jusqu’à des heures pas possibles, je veux dire par là, jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. Le ménage se faisait le soir, lorsqu’on rentrait de l’école. Mais cela n’est rien par rapport à ce qui va suivre. Mais, à ce moment de ma vie, je vais me rapprocher de Dieu et lui demander secours !

    C’était un après-midi de printemps, un samedi, ma mère était partie, ce jour-là, faire des courses avec ma sœur Stephie et mon frère Florian, mon petit frère dormait dans la chambre de ma mère et de mon beau-père ; moi, je faisais mes devoirs dans la salle à manger. Une fois ma mère partie, mon beau-père est venu me voir en me demandant :

    – Tu fais quoi ?

    – J’apprends ma poésie.

    Le dialogue se termina là. Puis, il est allé dans la cuisine et il est revenu me voir en me disant qu’il avait envie de moi et je n’ai pas su quoi répondre, car je ne savais pas ce qu’il voulait me dire. Puis, il est parti dans sa chambre et m’a appelée, alors je suis allée le voir, sans aucune méfiance. Quand je suis entrée, les volets étaient fermés, et il faisait sombre. Mon petit frère dormait dans son petit lit blanc qui se trouvait au pied du lit de ma mère, alors je suis entrée doucement afin de ne pas le réveiller. Une fois dans la chambre, mon beau-père ferma la porte. Puis, il s’approcha de moi et me prit dans ses bras en me disant qu’il m’aimait, tout en m’embrassant sur la bouche. Pour moi, une simple erreur de sa part. Mais par la suite, le doute vint se placer. Après m’avoir embrassée, il me caressa par-dessus les vêtements et soudain, des frissons ainsi que la peur vinrent s’installer dans mon corps. Puis, il continua et me caressa, cette fois-ci, par-dessous les vêtements, il commença par ma poitrine, pas encore formée, puis tout doucement, il descendit sa grosse main vers mon pubis, et par sa manière de faire, je voyais bien qu’il faisait cela avec plaisir. Avec sa salive, il mouilla le bout de ses doigts et les dirigea à nouveau vers mon pubis et l’étala. Il défit sa ceinture, baissa son pantalon à mi-jambe, descendit son slip et prit dans sa main son sexe pour se masturber. Par la suite, il baissa mon pantalon et ma culotte, mouilla de sa salive son sexe et tout en me tenant, il l’inséra dans le mien. Une fois terminé ce qu’il avait à faire, un grand soupir sortit de sa bouche, puis il m’a dit que toutes les petites filles qui aimaient leur papa faisaient cela et qu’il ne fallait parler à personne de ce qui venait de se passer. Devais-je le croire ? Aurais-je dû crier ?

    Ô Seigneur, pourquoi ai-je si mal en moi ? Surtout si c’est normal ! Aide-moi à comprendre !

    En tout cas, depuis ce jour, ma fierté disparut, ainsi que mon âme d’enfant. Je me sentais sale, une moins que rien, et si petite pour trouver la force de dire NON à ce beau-père.

    Pourquoi, Seigneur ? Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?

    J’avais si honte que lorsque ma mère est revenue des courses, j’ai fait comme si rien ne s’était passé. Dans la même journée, je suis allée aux toilettes et, là, j’ai découvert une tache de sang dans ma culotte, j’étais effrayée, je ne savais pas ce que c’était et puis j’ai pensé que c’était normal la première fois. Vous allez vous dire, pourquoi je n’ai pas crié ? Pourquoi je n’ai pas essayé de me défendre ? Et aussi pourquoi je n’en ai pas parlé à ma mère ? Maintenant, à moi de vous répondre ! Crier, pour quoi faire ? Ce n’est pas mon petit frère de quelques mois qui allait me venir en aide ! Et

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