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Pour l'amour de Johanna
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Livre électronique245 pages3 heures

Pour l'amour de Johanna

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À propos de ce livre électronique

Nora est une jeune fille que la vie a déjà bien mise à l'épreuve. Entre la perte d'un être cher, l'incompréhension et la peur. Elle ne sais plus comment sourire à la vie. Mais la rencontre de Johan un jeune homme pourrait peut être tout changer.
LangueFrançais
Date de sortie22 mars 2012
ISBN9782312006406
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    Aperçu du livre

    Pour l'amour de Johanna - Aurore Seguier

    978-2-312-00640-6

    Avant-Propos

    Cette histoire parle de l’amour qui peut unir un homme et une femme, mais également de l’amour inconditionnel qui unit une mère à son enfant.

    De tout ce que nous serions prêts à faire pour cet amour et jusqu’où nous serions prêts a aller pour sauver une personne qui nous est chère.

    Introduction

    Je me suis toujours demandé si la vie valait vraiment la peine d'être vécue.

    Quand dans la vie nous n'avons aucun but, aucune en vie, aucune joie, comment faire pour surmonter la tristesse que l'on éprouve au plus profond de nous?

    Comment supporter le bonheur des autres, quand nous sommes malheureux?

    Comment faire semblant de rire, de sourire quand on n’en a pas envie ?

    Peut-ont faire semblant d’être heureux, serein, sans que personne ne s’en aperçoivent ?

    Ces questions je me l'ai suis posé plusieurs milliers de fois dans ma tête.

    Depuis 3 ans maintenant, j’erre comme un zombie, j’avais essayé d’oublier, mais tout ce que j’ai pu faire n’a jamais réussi à me faire oublier, ni d’ailleurs à me faire aller mieux…

    Alors j’ai arrêté de vivre et j’ai commencé à survivre en devenant aussi solitaire que possible, cela me permettait de ne plus souffrir. J’ai arrêté de rêver et j’ai commencé à pleurer…

    J’avais tout fait pour être heureuse mais je me suis aperçu que tout n’était jamais assez, car peu importe ce que j’entreprenais j’étais toujours aussi malheureuse…

    Du moins jusqu'à que je le rencontre. Lui. Celui qui a changé ma vie n’a tout jamais, celui pour qui j’allais affronter des choses auxquelles je n’imaginais encore même pas l’existence…

    Partie I

    Le Pouvoir de l’amour

    Chapitre N° 1

    Le Départ

    Je m’appelle Nora Witts

    Aujourd'hui je déménage pour la première fois de mon existence.

    C’est ma mère qui en a décidé ainsi. Elle est persuadée que c’est la meilleure des solutions. Pour qui ? Pour elle ou pour moi ?

    Il faut dire que je n’ai pas très bien pris la nouvelle, quand elle m’a annoncé il y a quelques mois de ça, que nous allions déménager.

    Quitter cette belle maison dans laquelle je vis depuis ma naissance. Quitter cette petite ville dans laquelle j’ai grandi. J’ai essayé à plusieurs reprises de la dissuader de partir, mais il sait avérer que mes efforts n’ont abouti à rien, si ce n’est à la motivée encore plus.

    Donc voilà mes affaires sont prêtes depuis quelques jours et je suis seule. Assise dans ma chambre, je l'observe une dernière fois avec cette tristesse au fond de moi. En effet j'étais triste de quitter ma belle chambre, celle-ci même où j'ai vécu depuis ma naissance, celle-ci ou j'ai vu naître ma passion pour le piano. A l'époque j'avais dû supplier ma mère pour qu'elle accepte de m'acheter un piano. Et je n’avais pas mis longtemps à apprendre à y jouer, avec les progrès d’internet, je pouvais facilement surfer sur des sites et apprendre à jouer du piano.

    Gratuitement et sans professeurs. Il faut dire que moi et les professeurs quelle que soit la matière, ça passe très mal.

    Dans cette chambre j’étais comme dans une bulle, un monde a part ou j’étais la seule à entrer, comme dans un cocon ou rien ni personne ne pouvais m’atteindre.

    Je m'y sentais apaiser, sereine et moi-même. Les murs étaient tellement épais que je pouvais jouer au piano toute la nuit sans que ma mère ne m'entende. Dans mes moments de tristesse, je pouvais pleurer et crier sous mes oreillers sans alerter ma mère. Ce qui arrivait pratiquement tous les soirs depuis la mort de mon père.

    Au fur est à mesure des mois je l'avais personnalisé a ma façon, je l’avais peinte en violet clair et collé sur les murs, des stickers noirs en forme de notes de musique.

    Cela m’avait pris plusieurs mois pour la mettre à mon goût.

    J’ai vécu toute ma vie à los Angeles, je connais les moindres coins de rue par cœur.

    Ma mère et moi vivions dans une maison sur les hauteurs de Beverly Hill. Une très belle maison avec piscine. Rien que ma chambre comportait un dressing de la taille de celle-ci, et une salle de bain privé.

    Je vivais assez Aisément, pour dire ma mère était la plus riche du quartier. Pourtant l’agent m’importait peu. Je ne portais aucun vêtement de marque, je n’affichais pas la richesse de ma mère et je ne possédais même pas de voiture, ce qui faisait de moi une jeune fille étrange. Quand tous les jeunes de mon âge rêvent de sortie, de voiture, de conquêtes, de shopping, moi je ne rêvais que d’une chose « revenir en arrière » quand mon père était encore en vie.

    Souvent j’entendais les voisins discuter sur mon sort. « Je trouve cette petite très bizarre » disait ma voisine la plus proche. Et il est vrai qu’elle avait raison, j’étais bizarre, mais je ne savais pas en quoi j’étais bizarre. Hors mi le fait que je ne me sentais pas à l’aise dans ce monde, hors mi le fait qu’à mon âge je n’ai encore jamais connu de relation vraiment sérieuse. J’étais en effet bizarre, même moi je le savais. Je m’en étais rendu compte à plusieurs reprises, j’étais toujours mis a l’écart, je ne me rendais jamais aux soirées organisé par les étudiants et quand je sortais de chez moi c’étais pour aller promener seule. Même la personne la plus nulle de tout le lycée avait au moins un ami. En revanche pas moi, moi j’étais celle qui n’avais pas d’ami, celle dont tout le monde se moquer, « la solitaire ».

    Durant toutes ses années passer dans le même lycée, j’avais enduré les rumeurs, certaine racontée que j’étais homosexuel, d’autres que j’étais mourante, d’autre encore que j’étais une sorcière, j’avais enduré l’humiliation de ne jamais être invité à n’importe quel bal, et j’avais survécu à tout ça en sachant qu’un jour je prendrais ma revanche sur tout ceci. Bref Je venais de finir mes études et j’allais entamer des études supérieures. Peut-être que cette fois ce serait différent. Quoi que …J’ai deux passions dans la vie jouée du piano et lire. Quand je jouer je me sens vivante, j’oublie tous mes problèmes d’adolescentes, parfois même j’oubliais qui je suis. Et dans la lecture parfois je me retrouve. Tous les samedis, je me rends à la plage de santa Monica. Le sable y couvre la plus grande partie de la plage. J’aime marcher pieds nus dans le sable et sentir la brise de vent dans mes cheveux. Ecouter le bruit des vagues et le chant des oiseaux.

    J’ai quelques petites habitudes qui me plaisent énormément et c’était pourquoi je suis triste de partir. J’avais aussi l’impression qu’en partant de Los Angeles j’abandonner mon père, car je ne pourrais plus allez le voir au cimetière. Et je ne voulais pas l’abandonner, si j’aurais pu mourir a sa place, je l’aurais fait par amour pour lui….

    Alors partir de là, me laissa un haut-le-cœur.

    Mais je n'ai que 18 ans et je n'ai pas le choix, je dois suivre l'adulte et ici l'adulte c’est ma mère.

    Productrice pour une grande chaise de télévision elle avait accepté une mission durant laquelle elle devait remonter l’audimat d’une chaise du même groupe, qui du coup nous délocalisé et nous amener tout droit vers New York...

    J'aurais dû être contente c'est vrai car c'est tout de même NY, avec ces grands magasins, ces grandes rues, ces immeubles à perte de vue et ces immenses parcs.

    Pourtant je ne sais trop pourquoi je ne voulais pas partir. J’étais bien à los Angeles, même si je n'avais pas d'amis, et que dans mon établissement j’étais considéré comme un intrus, le fait de partir vers l’inconnu me tétanisait.

    L’inconnu pour moi signifier, ne pas connaitre les rues, croiser des nouveaux visages, l’impression d’être perdu...

    Ma mère m'avait promis que c’était l’affaire que de quelques mois, qu’une fois mes études terminées nous pourrions revenir.

    Le problème était que je ne savais pas ce que je désirais faire plus tard, je n'avais pas de but, ni d'ambition hors mi le piano. A plusieurs reprises j’avais essayé de me frayer un chemin dans le monde de la musique comme pianiste, mais n’ayant jamais pris de cours et ayant appris toute seule, cela me porter préjudice.

    Pourtant, est-ce n’est pas pour me vanter mais je joue extrêmement bien du piano. Cependant personne n’avait jamais réellement cru en mon talent. Hors mi ma mère. Elle avait voulu à plusieurs reprises me pistonner grâce à ses contacts, mais j’avais refusé. Je voulais être pianiste, pourtant je voulais montrer ce que je valais par moi-même et non pas entrée par pistons.

    Alors quand elle avait prévu de déménager, nous avions dû choisir une université et ce fut catastrophique. Choisir une université était un défi que je ne pus relever.

    Mais au bout du compte vue mes bonnes notes j'avais été accepté dans une Université prestigieuse.

    Ma mère était fière de m’y voir là-bas, alors j’acceptai d’y aller et je réussis à la convaincre de me laisser prendre une chambre à la résidence universitaire au lieu de rentré tous les soirs à la nouvelle maison.

    Elle avait accepté avec un peu de réticence et j'avais réussi à obtenir une chambre seule en cours d’année. Ce qui ne se présente quoi 1 fois dans l’année. Et cette année c’était moi… (Je me suis poser la question de savoir si ma mère n’était pas derrière tout ça, mais au bout du compte et quand bien même, j’avais une chambre pour moi toute seule)...

    Donc mes bagages bouclés j'admire ma chambre une dernière fois quand ma mère me rappela à l'ordre pour me dire qu'il était temps de partir.

    Une fois la maison fermé à clefs, nous montions dans la voiture, ceinture bouclées nous commencions notre long trajet pour New York.

    Je n'avais pas emporté grand-chose car je ne savais pas qu'elle serait la taille de ma chambre à la résidence, mes bagages se résumer à mon sac comprenant mes habits, mon Mp3, mon blackberry, mon Pc portable.

    J’allumai mon mp3 pour en écouter la musique quand ma mère fit la conversation

    - Tu sais ma chérie, tu seras bien là-bas

    Sérieux ? Elle croit vraiment que je suis contente d'aller là-bas ?

    - Si tu le dis maman je te crois

    Mentir n’était pas mon fort, mais je ne devais pas la rendre plus triste encore, car au fond je savais que si ma mère voulait déménager c’était en priorité pour moi. Cela devait la tracasser de me voir tout le temps seul, sans amis. Je savais que cela la rendait triste de quitter sa belle maison pleine de souvenir.

    Mais en même temps je ne vois pas en quoi partir pourrait m’être favorable. Los Angeles est une grande ville, si je n’ai pas réussi à me faire d’amis ici, je ne vois pas pourquoi à New York cela serait différent. Mais bon dans l’histoire je n’avais pas mon mot à dire, je devais suivre et me taire.

    - Tu sais ma chérie, là-bas tu vas te faire de nouveau ami, tu vas connaitre un enseignement complètement différent de celui que tu as connu ici. Et puis c’est New York, tu auras plus de facilité à percer dans la musique si tu le souhaites. Il y a de grande école d’art aussi.

    - Maman on est à Los Angeles tu ne crois pas que c’est pareil que New York ? Si j’aurais dû me faire des amis je me l’ai serais fait depuis longtemps, seulement ce n’est pas le cas. Et ce sera tout à fait pareil là-bas.

    - Non je ne crois pas ma chérie. Fait moi confiance. Tu seras bien là.

    - Oui on verra maintenant roule au lieu de parler.

    Je m'en voulais de lui avoir parlé ainsi, mais je voulais écouter ma musique et me focalisé sur autre chose que sur ma maison qui disparaissait petit à petit de mon champ de vision.

    C’est ma mère qui me réveilla plusieurs heures plus tard, pour me dire que l’on devait faire une petite pose et que je pourrais en profiter pour aller acheter quelque chose à manger ou à boire.

    15 minutes plus tard nous voila repartie, mais cette fois c’était moi au volant et ma mère qui dormait.

    Tout le trajet c’est dérouler comme cela, Chaqu’unes conduisait 2 heures puis passer le volant à l’autre. Le trajet a duré 42 heures. Pour autant dire c’est le trajet en voiture le plus long que j’ai jamais fait.

    Après deux jours de trajet je pus apercevoir les Buildings, des espaces verts, des taxis jaunes, des voitures de police avec leurs sirènes, des gens qui dansent dans la rue...

    Oh mon Dieu, on était arrivé a destination et je me retrouvais dans les rue de NY avec ma mère au volant a moitie endormie. Je venais de L.A, là où tout est possible, pourtant je me sentais énormément dépayser.

    J'observais les passants dans la rue, et je me demandais comment j'arriverais à me fondre dans la masse...

    Moi qui suis assez petite (1m63) et qui ai quelques petites formes bien placer. Sans trait de personnalité particulier j'ai les cheveux longs et noirs le teint de mon visage bronzer et les yeux couleurs miels dorés.

    Mon style vestimentaire laisse à désirer je porter la première chose qui me tombe dessus.

    Je ne suis pas de ses filles à mettre trois heures à choisir leurs vêtements, ou même à se maquiller.

    Pour moi une bonne tenue était une tenue confortable et donc pour la plupart du temps vieux jeans.

    Je commençais à paniquer quand ma mère se gara devant notre nouvelle maison (sa nouvelle maison). C’était une belle maison, mais pas aussi belle que celle de Los Angeles.

    Elle était située à quelques pas de Broadway. C’était une maison de plain-pied.

    Il fallait rentrer dans le jardin pour pouvoir accéder à la maison. Ma mère l’avait acheté dès qu’elle avait su que sa mission était basée à New York pour une durée indéterminée.

    Ce qui signifiait que cela pouvait durée 2 mois comme 2 ans. Et quand je lui avais demandé pourquoi elle avait acheté cette maison alors que l’ont ne savaient pas combien de temps on resterait a New York, elle m’avait avoué qu’au final si je comptais rester cette maison serais pour moi. Comme si j’avais envie de vivre à New York.

    - Ecoute maman je crois que je vais aller promener un peu, j’ai besoin de me dégourdir les jambes.

    - Tu ne veux pas m'attendre comme sa je te conduis à l’Université ?

    - Heu !!! Non c'est bon, je pense y arriver toute seule, à tout à l'heure.

    Je partis donc toute seule à la recherche de l'université dans laquelle j'allais étudié pendant je l’espérais pas longtemps. En marchant dans Broadway pour arriver jusqu'à celle-ci, j’observais les gens, le paysage.

    Tout était nouveau pour moi. Les gens paraissent plus gais, plus ouverts.

    C’était complètement différent de ce que j’avais pu imaginer.

    En arrivent devant les grilles de l’université, je me suis bloqué.

    C’était comme si mon corps ne répondais plus à mon cerveau.

    C'était quelques choses d’immense, de magnifique, plein de vie. L’inconnu ce trouvé juste en face de moi. Et il fallait maintenant que j’y fasse face.

    L’université était collée à la route, il y avait deux grandes grilles qu’il fallait traverser puis emprunter le chemin principal qui ressemblait quelque peut à une forêt.

    En avancent un peu, j’aperçus une jeune fille, elle était belle, grande avec des traits de personnalité magnifique, des yeux envoûtant et des lèvres gracieuses.

    Sur le moment j’ai eu peur. Je me suis dit que si toutes les filles se trouvaient dans les mêmes critères qu’elle, cela allait être difficile pour moi.

    - Excusez-moi.

    - Oui ?

    - Je souhaiterais me rendre à l’accueil, est-ce que vous pourriez m’indiquer la direction ?

    - Oui bien sur, vous continuer tout droit et au fond vous voyez le bâtiment ?

    - Oui

    - Ben c’est la à l’entrée de suite à droite.

    - Je vous remercie.

    - De rien.

    Bon déjà premier bon point, c’est l’hospitalité des gens. Ce qu’a Los Angeles les gens ne connaissent sans doute pas.

    Je repris ma route, pour finalement arriver devant ce fameux bâtiment.

    Il était vraiment grand. La porte d’entrée devait faire trois fois ma taille si ce n’est pas plus. Des statues contournées les portes. Je trouvais cet endroit vraiment magnifique.

    En rentrant dans le bâtiment, tout était somptueux, tellement grand. Je ne m’attardais pas à l’entrée et

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