Michaël se met les pieds dans les plats

Par Brûlé Michel

Michaël est polisson et intrépide. Il adore le hockey et le ballon-chasseur, mais il déteste la natation et sa maîtresse. Il a aussi quelques petits défauts? : il est gourmand, il répond à sa maman et tente par tous les moyens de se faire remarquer. Et surtout, il voudrait être plus grand, pour qu’on le prenne au sérieux. Avec lui, on est sûr de savoir comment faire faire du souci à ses parents. Mais on saura aussi ce que c’est que l’amitié, la vraie. Alors, embarquez dans l’univers de ce petit garçon attachant? !

• Langue: Français
• Éditeur: Cornac
• Date de sortie: 1 août 2012
• ISBN: 9782895292128

Aperçu du livre

Michaël se met

les pieds dans les plats

Texte de Michel Brûlé

Illustrations de Julien Castanié

Du même auteur

Du même auteur

Albums jeunesse

• L’Enfant qui voulait dormir, roman, Éditions Grasset, Paris, 2005.

• La grammaire en chansons pour tous, cahier d’exercices, Éditions des Intouchables, Montréal, 2009.

Titre

Je veux être un grand !

Grand-papa me dit toujours : « Tu as toute la vie devant toi, mon garçon. » Maman, elle, passe son temps à me dire : « Tu n’es pas assez vieux pour faire ci ou pour faire ça. » Et papa, il n’arrête pas de répéter qu’il n’y a pas assez d’heures dans une journée.

Comme si je n’étais pas capable de comprendre les trucs des grands. Bon, c’est vrai que je ne connais pas encore tout, comme la mort. Sauf celle de mon poisson rouge, Hector. Quand je l’ai vu à l’envers dans l’aquarium, j’ai pleuré. Maman, pour me consoler, m’a dit qu’il irait au paradis des poissons. Pourtant, j’avais entendu papa dire que ce paradis-là se trouvait dans un lac en Abitibi. Comment est-ce qu’Hector allait réussir à se rendre aussi loin ? Mystère. Maman a dit qu’elle avait trouvé la solution : elle a tiré sur la chaîne des toilettes, et Hector est parti dans un dernier tourbillon. J’espérais un jour accompagner papa à la pêche pour revoir mon poisson, mais ça n’est jamais arrivé.

J’ai cessé d’y croire ensuite quand mon deuxième poisson, Sushi, est mort lui aussi. En colère, j’ai crié : « Ils sont pas tannés de mourir, ces maudits poissons-là ? » Papa a éclaté de rire en répétant : « Vous n’êtes pas tannés de mourir, bande de caves ? C’est assez ! » Maman a ri à son tour et moi aussi, même si je n’avais pas compris sa blague. Papa m’a alors expliqué que j’avais dit des mots de Claude Péloquin, un célèbre poète qui en dit plein, des mots, dans les livres et sur les murs. Ça m’a donné une idée. La