Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Comme le vent
Comme le vent
Comme le vent
Livre électronique90 pages30 minutes

Comme le vent

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Alizée, la petite sœur d’Alec, vient juste de mourir d’une leucémie. Alec est vraiment triste, mais il se sent aussi très seul et coupable. À la maison comme à l’école, rien ne va plus. Et Alec a l’impression que personne ne peut le comprendre. Pourtant, Alizée est toujours là, cachée dans son cœur et ses souvenirs. C’est ce que monsieur Legros, le directeur de l’école, va lui faire découvrir d’une manière très originale.Comme le vent, un petit roman illustré bouleversant et positif sur la mort d’un proche pour les plus jeunes.
LangueFrançais
ÉditeurCornac
Date de sortie1 août 2012
ISBN9782895292142
Comme le vent

Auteurs associés

Lié à Comme le vent

Livres électroniques liés

Thèmes sociaux pour enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Comme le vent

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Comme le vent - Morin Sophie-Luce

    Comme le vent

    Texte de Sophie-Luce Morin

    Illustrations d’Amélie Montplaisir

    De la même auteure

    De la même auteure

    Albums jeunesse

    • Morin, Sophie-Luce & André Rivest. Et alors ? Mont-Royal, Le Raton Laveur, 1998, 24 p. (Palmarès des six meilleurs albums de l’année 2000 à Communication-Jeunesse)

    • Morin, Sophie-Luce & André Rivest. Son Altesse Camille 1re. Mont-Royal, Le Raton Laveur, 2000, 24 p.

    • Morin, Sophie-Luce & Bruno St-Aubin. À Sarah de Léo. Mont-Royal, Le Raton Laveur, 2002, 24 p.

    Roman

    • Morin, Sophie-Luce. Écris-moi en bleu, Les éditions Michel Brûlé, Montréal, 2009, 156 p.

    Titre

    À la douce mémoire

    de Pierre Zicat

    Je suis seul au monde

    Ma petite sœur Alizée est morte le 27 octobre, quelques jours avant l’Halloween. Je lui tenais la main. Elle est morte alors que les dernières feuilles du chêne tombaient. C’était l’arbre que mon père avait planté pour elle quand elle est venue au monde.

    Ce jour-là, et les jours qui ont suivi, mes parents n’ont pas cessé de pleurer. Ils se serraient l’un contre l’autre, pour porter à deux leur peine immense. Moi aussi, j’ai beaucoup pleuré.

    J’aimais ma petite sœur, même si je n’arrêtais pas de lui jouer des tours. Comme cacher ses poupées Barbie. Comme lui chiper ses meilleurs bonbons d’Halloween. Comme vider sa boîte de céréales préférées, au déjeuner. J’ai même été jusqu’à raconter à mes amis qu’Alizée faisait encore pipi au lit pour qu’ils se moquent d’elle.

    J’aimais ma petite sœur, même si on s’obstinait pour un oui pour un non. Et même si je faisais tout pour prouver à nos parents que j’étais bien meilleur qu’elle.

    C’est sûr que des fois, je trouve que j’ai peut-être exagéré. Mais bon, est-ce que je pouvais savoir, moi, qu’elle allait mourir ?

    Mes vilaines pensées

    J’aimais ma petite sœur. Mais à la fin, mes parents n’avaient de temps que pour elle et pour sa maladie. Quand ils ont appris qu’Alizée souffrait d’un cancer, je suis devenu du jour au lendemain un enfant abandonné. Un genre d’orphelin avec des parents fantômes. Je n’étais plus l’Alec avec qui son père aimait lancer la balle ou jouer au hockey, mais le gentil grand frère de la pauvre petite Alizée, « tu sais, celle qui a la

    leucémie ».

    Je sais que je vais avoir l’air d’un sans-cœur, mais je le dis quand même : plusieurs fois, j’ai pensé que cela serait une bonne affaire si elle mourait, ma petite sœur, vu qu’elle ne guérissait

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1