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L'éducation d'une handicapée sentimentale
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L'éducation d'une handicapée sentimentale
Livre électronique227 pages3 heures

L'éducation d'une handicapée sentimentale

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À propos de ce livre électronique

Ce n'est pas une autobiographie. Ce sont des portraits. Ce ne sont pas des portraits très fiables puisque c'est moi qui les peins. On va dire que c'est un pamphlet familial. Pour les grands et les petits. Une satire collégiale. Pour les petits cyniques en herbe. Mais sinon à part ça, ma famille est formidable et je vais plutôt pas mal, merci.
LangueFrançais
Date de sortie11 juil. 2013
ISBN9782312012162
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    Aperçu du livre

    L'éducation d'une handicapée sentimentale - Virginie T.

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    L’éducation

    d’une handicapée

    sentimentale

    Virginie T.

    L’éducation

    d’une handicapée

    sentimentale

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01216-2

    Maman. Parce que toutes les belles histoires commencent comme cela non ?

    Bonjour, je m’appelle Virginie T., née un beau jour de 1985, presque trois ans après mon grand frère, Nicolas, dans une famille bancale. J’ai perdu ma virginité sentimentale à trois ans. L’amour dure trois ans d’ailleurs, aurait dit le penseur chevelu de Neuilly.

    Cette réflexion sur ma vie, mon œuvre, à un âge où l’on devrait regarder devant soi plutôt que derrière, c’est d’abord une réflexion sur ce que les parents, à fortiori les miens, m’ont offert de meilleur dans ma vie. Leur abandon.

    Et nous avons réussi l’exploit de la collection. Trois, pour être exacte. Par notre mère. Par notre mère adoptive. Et par notre père. Pas pour les mêmes raisons, bien évidemment. Et surtout pas parce que notre tête ne leur revenait pas. J’estime, peut être à l’instar de tous ces penseurs qui s’agitent à conceptualiser la résilience, que l’abandon, finalement, est une porte de secours intéressante que des parents incompétents peuvent emprunter tôt ou tard, afin sans doute de permettre à leur progéniture d’évoluer sans repères biaisés.

    Ma mère m’a accessoirement fait cadeau de son visage. J’ignore si c’est pour prolonger le souvenir. Ou pour continuer à m’emmerder lorsqu’en grandissant, cela devenait si évident. Dans mon miroir, je la vois ; je détestais que l’on me confonde avec elle, jusqu’à ce que je migre loin de toute cette mascarade. Fort heureusement, elle n’avait ni le visage, ni le physique ingrat. Par contre, elle m’a fait cadeau d’un doigt ingrat, si bien qu’à chaque fois que j’ouvre ma main et/ou ne parviens pas à attraper un objet correctement, je pense à elle.

    D’aussi loin que mes souvenirs me le permettent, j’ai toujours détesté ma mère. Bon, tout à fait entre nous, une fois qu’elle nous avait abandonnés, nous ne l’appelions plus « maman », mais « l’autre ». Pas ce grand Autre lacanien, un petit « autre », d’origine contrôlée et plutôt méprisant.

    Je n’ai pas en mémoire de traces particulièrement plaisantes, ni même déplaisantes, d’ailleurs. A cause de mon âge, évidemment. Et à aucun moment je n’estime que l’autre ne m’ait jamais aimée ni détestée (ni Nicolas). Je n’en sais rien. Et je m’en fous, à vrai dire. Le seul reliquat de souvenir sympathique fut lorsque nous chantions à tue-tête sur True blue de Madonna, elle, qui passait l’aspirateur dans l’appart, moi qui restait plantée devant la radio. Voilà.

    Nicolas, lui, a partagé plus de moments privilégiés avec l’autre, Œdipe oblige. Fallait le voir, ce charismatique gaillard chanter « Les chevaliers du Zodiaque » à sa maman, fier et souriant.

    Moi ? J’observais, mutique ou presque. Je zone déjà dans ma propre famille, précocement.

    Papa, lui, il est là, bien sûr, il existe, mais il n’est pas tellement là. Son boulot de fossoyeur municipal lui prend le plus clair de son temps et de son énergie. Nous jouions beaucoup ensemble, et d’ailleurs plus qu’avec l’autre. Je l’aimais bien parce qu’il a des grands yeux bleus transparents qui se ferment au moindre rayon de soleil. Comme moi. Et puis c’est mon papa : grand, fort et moustachu. Le pauvre avait des cornes qui touchaient les nuages. Déjà, paraît-il, avant le mariage.

    Heureusement que j’ai hérité de ses beaux yeux,

    Sinon, un test de paternité aurait été fort judicieux.

    Bon. Revenons au propos de ce chapitre diffus, confus, et peut être que, si les romans ou autres nouvelles s’écrivent dans un certain ordre, c’est que, la loi chronologique prévaut et aide à la bonne compréhension. Du reste, je ne souhaite pas être soumise à la dictature de la chronologie. Je m’en fiche. Le lecteur fournira le travail intellectuel suffisant pour rassembler mes morceaux.

    Donc, l’autre. Elle travaille de temps en temps dans un hôtel du patelin (le seul et unique en fait) pour, officiellement, faire des ménages. Officiellement. Parce que partout où l’on va, on dit, très officieusement, qu’elle « fait des extras ». Ça, je l’ai toujours refoulé jusqu’à ce qu’on me pose clairement la question « Qu’entendez-vous par extra ? ». J’entends par là donc qu’elle faisait des extras. Je n’arrive pas à poser l’autre hypothèse. Je peux bien entendre que ma mère puisse nous avoir abandonné, je peux bien dire que j’ai vu ma mère inviter quelqu’un d’autre que mon papa dans son lit. Je peux dire aussi que c’était un être en même temps détestable et touchant dans une ambivalence que j’assume pleinement. Je ne développerai pas ce que j’entends par extra. Mais en m’auto-justifiant sur trois lignes, vous aurez compris ce que j’entends par « extra ». D’ailleurs elle s’est fait virer pour ça.

    C’est une femme qui, par ailleurs, semblait plutôt gentille, mais absolument pas maternante. Comme cet instinct que toute femme posséderait, au conditionnel, et à condition d’y croire très fort, comme dans les plus mauvais films fantastiques de ma génération. Je prenais un malin plaisir à l’embêter sur tous les registres possibles et imaginables. J’étais une teigne, une peste, une fille qu’on abandonnerait bien au moins offrant. Je m’amusais à singer son air précieux malgré ses origines prolétaires en me bouchant le nez ; un bel « Absolument », faussement gracieux, la dernière syllabe tirée à l’infinie. Je n’attendais qu’une chose : qu’elle parte de l’appartement faire je-ne-sais-quoi pour m’amuser avec son maquillage, ses vêtements, fouiller dans ses affaires. La tranquillité, en somme.

    Bon, j’ai effectivement fait une ou deux erreurs de jugement, notamment lorsque j’ai confondu la bombe lacrymogène avec son parfum. J’aurais très probablement fait cette connerie en sachant lire. Cela me rendait fière, parce que la culpabilité de l’autre est belle, et la victimisation encore plus. Je crois que je la détestais tellement qu’un jour j’ai dit à ma grand-mère la bouche en cœur que maman avait un mec moche et bouclé qui ressemblait à un rat dans son lit… enfin, dans le lit de papa. Mamie a dit la bouche en cœur à papa que sa femme le trompait. Papa n’a rien dit la bouche en cœur à maman mais lui a collé la plus grosse baffe qu’un mec d’un mètre quatre-vingt-dix et une centaine de kilos de muscle de celui-qui-creuse-des-tombes-toute-la-journée ait pu mettre à une petite nana d’un mètre soixante-et-je-ne-sais-pas-combien-de-kilos-mais-au-moins-la-moitié-moins.

    Les voisins ont parlé de « traumatisme ». Si un traumatisme c’est Rambo qui se souvient du Viêt-Nam à chaque fois qu’il voit un bambou, non. Si un traumatisme c’est un souvenir plus précis que les autres, qui reste bien ancré dans la tête pour des siècles et des siècles, oui.

    J’avais trois ans.

    Ca gueule un peu, nous nous avancions timidement vers ce qui ressemble à un mauvais théâtre de boulevard. Mon père reproche donc à son épouse de le tromper, qui plus est avec le neveu de la voisine, au physique ingrat. Et là, Véronique – puisque c’est son nom (au fait), lâche un nasillard « Et alooooooooooooooors ? » à papa qui sort de ses gonds. Je ne sais pas si c’est juste après ce « Et alors ? », insupportable, ou s’ils se sont engueulés encore un peu, mais elle lui a craché à la figure. Et elle a bien visé. Et c’est parti tout seul. Cette volée, qui rappelle le dernier coup à Street Fighter, lorsque le joueur qui se prend l’attaque fatale traverse l’écran, au ralenti, et pousse le cri de la défaite. Ben là, maman, c’était Chun-Li mise K.O par Zanglief, danse de la joie du vainqueur non comprise. L’autre traversa mon écran visuel, le salon, ce qui était déjà une bien belle performance. Je ne me souviens de plus rien après, le trou noir, si ce n’est les rideaux jaunis derrière lesquels je me suis cachée. Je crois que Nicolas partit dans la chambre. Et mon père partit ailleurs, d’ailleurs. Chez sa mère.

    Maman demanda le divorce parce qu’elle considérait que papa n’avait pas à la gifler. Papa accepta le divorce parce qu’il considérait qu’il n’avait pas à la gifler et qu’elle n’avait pas à le tromper. Il laissa l’appartement les meubles, les enfants, et le nouveau beau-père pour aller chez ses vieux à cinq kilomètres de là et nous voir un week-end sur deux. Mon père, ce mauvais théoricien de la nature humaine, estimait que, même si son ex-femme était une salope notoire avec les adultes, elle pouvait être douce et aimante avec ses enfants, qu’elle avait, par ailleurs désirés. Sauf un, l’objet d’un curetage.

    Je précise, pour le lecteur, que papa est russe et que les russes gèrent les sentiments comme un SDF gèrerait son gain au loto. Mal. Il est quand même des moments où la fierté en prend un coup : cocu, de retour chez sa mère à 33 ans, l’âge qui change la vie d’un homme, écrit-on dans les textes. Je me demande s’il eut le temps de s’en remettre. Et de toute façon il allait être vite dépassé par les évènements. Comme nous tous en fait.

    Pendant à peu près un an, nous continuions à évoluer dans la rue des Vignes, un peu chez l’autre, et beaucoup à côté, dans le petit bois qui joint cette rue à la civilisation, à faire des cabanes où drogués et autres couples adultères venaient faire leur deal, jusqu’à pas d’heure sans que cela ne gêne personne. Thierry, le nouveau copain de maman, est l’archétype de la différence entre les slaves et les autres. C’est à dire à ma gauche un grand châtain avec des yeux à faire damner le plus pur des hétérosexuels homophobes, d’un calme le plus inouï, la parole douce et l’insulte bannie. Froid, mais contenant et enveloppant. Bon, j’écris cela alors que je viens de décrire plus haut la baffe méritant de passer dans le Top 100 de la plus belle envolée plantaire. Mais, les russes ont été capables des pires saloperies que la Terre n’ait jamais portée sans que ça gène l’ONU ni que ça titille La Haye. Et à ma droite, un petit trapu, cheveux sombres et bouclés, barbe inégale et yeux noirs mauvais. Un agité du slip sans doute – puisque ma mère l’accueillait à jambes ouvertes, doublé d’un petit nerveux qui pouvait, par contre, coller des baffes à foison et se balader en calebar, en rotant et pétant, bien sûr. Je ne dis pas ici que papa était exempt de reflux gastrique, ni fécal. Lui se positionnait sur un autre registre, il pouvait être bruyant en vomissant lors de consommation top intensive de bûche au beurre ou lors de ses plus belles gastro biannuelles, par exemple. Mais lui ne se gaussait pas avec cet humour franchouillard de merde que je méprise.

    Que fait une belle femme avec ce mec ? Non mais sans blague ! Non que je ne veuille recentrer le propos sur des considérations physiques subjectives, mais sur la photographie ça ne colle pas. Ça coince même. Un représentant de bagnoles au chômage ? Ça c’est du projet de vie ! Il est des mystères qu’il ne vaut mieux pas résoudre, surtout si la réponse est cachée au fond d’un lit.

    Je n’ai jamais vu ma maman aussi niaise et mielleuse avec quelqu’un. L’« amour », dirait-on chez les français ayant trop lu Marc Lévy. En tout cas ce pan de l’amour que je méprise. Cette espèce d’abnégation totale bilatérale qui masque un rapport de force et hiérarchique évident entre celui qui gagne le plus de blé et l’autre qui gagne le plus d’orgasmes. Passons. Parce que ça m’énerve. Elle a poussé ladite abnégation totale et ultime en fait jusqu’à nous demander un beau jour de quitter sa vie.

    J’en rajoute là. Elle n’est pas conne. Elle a été plus fine que ça. Je crois qu’elle a bien remarqué que je la détestais. Elle nous lâcha un très solennel « Les enfants, maintenant je vis avec Thierry c’est compliqué. Je voudrais savoir chez qui vous vouliez vivre ? ». Nous répondîmes exactement le contraire l’un et l’autre. Nicolas voulait rester avec maman, je voulais dégager chez papa et les grands parents. Elle nous dit comprendre que nous étions comme les deux doigts de la main, que nous ne pouvions pas être séparés. Pas possible. Emotionnellement et logistiquement. Et surtout, cela n’arrangeait personne. A partir de ce moment, c’était décidé, nous déménagerions chez mamie ! L’histoire ne nous l’a jamais véritablement dit, mais nous n’avons jamais su si ce connard avait osé demander à sa promise de choisir entre lui et les marmots ou, tout aussi abjecte, elle ait anticipé cette requête… « L’amour »

    Sauf que, entre ce temps long et à la fois ultra rapide, mon papa s’est trouvé une belle et s’est installé avec. Encore une mince affaire ça. Elle est tombée enceinte. Et ils n’ont pas forcément de deniers pour accueillir deux gamins de sept et cinq ans. Alors on négocie, on négocie et ça dure. La nouvelle compagne, Martine, matérialise la différence entre les russes et les polonais. A ma gauche, mon papa. A ma droite une belle blonde aux yeux verts qui beugle tout le temps et qui a autant de sang-froid que moi d’émotions spontanées. Passons. C’est le chapitre de maman, faisons-lui l’honneur qu’elle mérite.

    Nous n’avons jamais été maltraités. Sauf quelques fois. C’était plutôt moi qui maltraitait l’autre, d’habitude, peut-être parce que je lisais dans le futur. Il fallait bien qu’il y en ait une qui paye et morfle. Et ce devait être la grande duduche et sa jupe à fleurs. Par contre, je pense qu’il y eut de fortes carences (« sans blague ? », me souffle ma conscience). Ma mère, la passivité incarnée. Qu’elle a poussée jusqu’à ne pas m’amener à l’hôpital lorsque je me coinçais malheureusement le petit doigt dans la porte de l’immeuble. Vous savez, ces grandes portes à aimants qui se ferment tout, tout doucement jusqu’à claquer un grand coup final et fatal ? Bon, voilà.

    Diagnostic ? « T’as rien. C’est rien ». Thérapie ? « Synthol sur plaie ouverte ». Je ne sais pas par quelle bêtise enfantine j’étais traversée à cette période, mais j’étais plutôt fière d’avoir un gros bandage informe sur mon petit doigt, qui, tout bien considéré, a dû alourdir le tout plus qu’autre chose. Je pavanais, une fois remise de mes hurlements, correspondant à la rencontre de l’alcool avec mon sang, dans d’autres conditions que les festivités que je menais, adolescente, à grand renforts de vodka. Mais une fois que papa entrepris de me l’enlever pour vérifier le carnage, il n’a pu que constater que mon doigt ressemblait au labourage de Verdun.

    Hôpital et compagnie. Le monsieur nous dit que nous ne pouvons plus rien faire et qu’il va falloir s’en inquiéter une fois que j’aurais fini ma croissance. Dieu soit loué s’il existe que j’ai grandi plutôt vite et bien, mais, entre 5 et 14 ans, je restais avec une double fracture non soignée et un auriculaire en forme de « S », la dernière phalange inclinée à 45 degrés ; un exploit, selon le chirurgien qui a tenté de transformer Verdun en lieu de pèlerinage pour pétainistes nostalgiques. Je ne puis dire si ce fut de la faute de l’autre, ni de Nicolas, qui aurait, selon la légende, donné la première impulsion à la porte. Je sais que personne n’est fautif. C’est juste de la négligence. Valait donc mieux qu’il se passe ce qu’il devait se passer. Des enfants trop négligés trop longtemps on sait ce que ça devient. Des gens abîmés, qui errent.

    Alors je suis abîmée et j’erre. Mais, par je ne sais quel miracle de la vie, je vais bien, ne vous en faites pas.

    Oh ! Je ne suis pas douée pour l’étalage de données autobiographiques. Je bâcle.

    Alors, la suite de cette histoire ? Papa est obligé de re-déménager chez mamie et d’être fiché à la Banque de France pour pouvoir nous accueillir dans des conditions décentes avec sa grosse et son futur petit.

    Mais, l’histoire veut que Madame et Monsieur de la rue des Vignes allaient devenir bientôt parents à leur tour. Voir ses enfants un weekend sur deux ne satisfaisait pas ces gens. C’est trop. Et puis d’ailleurs, l’autre ne voyait pas pourquoi elle devait payer une pension alimentaire, elle qui ne nous cuisinait que des boîtes de Raviolis. Elle était de moins en moins assidue les weekends. Cela a aussi duré un an. Et puis un jour, Nicolas reçut un coup de poing dans le ventre.

    Nous atterrissons au tribunal car Mademoiselle Véronique B., dans une sagesse ou une volonté de protection, demande solennellement « la déchéance des droits parentaux ». C’est elle qui le demande. Pas nous. Ni papa. Echéance des devoirs maternants, autrement dit un abandon socialement admis. Pas celui du berceau devant la porte. Le pire. Avec des gens dans le casting qui ne sont pas des beaufs, et qui n’appartiennent pas à une quelconque Cour des Miracles que l’on cible bien souvent lorsqu’on parle des gens qui n’arrivent pas à être parents parce qu’ils seraient potentiellement bêtes. Nous avions respectivement sept ans pour moi et neuf pour Nicolas. Et,

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