Entre un père légendaire et un frère flamboyant, elle a réussi à tracer sa route et débarque cette semaine avec une nouvelle comédie familiale
Paris Match. Après avoir écrit le scénario de “La famille Bélier”, où il est largement question des relations d’une ado avec sa mère, vous donnez une large place, dans “La plus belle pour aller danser”, aux rapports père-fille. Le cinéma est-il plus efficace pour vous qu’une thérapie ?
Efficace, je ne sais pas. Pour la petite histoire, quand mon père a vu “La famille Bélier” à l’avant-première, je venais d’emménager dans un studio juste à côté de chez lui, sur l’île Saint-Louis. À la fin du film, il a pris le micro et a déclaré, en référence à la chanson de Michel Sardou : “Mes chers parents, je pars… mais à cinq minutes de la maison !” Comme beaucoup d’auteurs, j’utilise l’écriture comme un moyen de faire sortir des