Frénésie d’une vie: Roman
Par Victoria
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEURE
Victoria se livre et partage ses expériences comme une invitation à la résilience et à l’acceptation de soi.
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Avis sur Frénésie d’une vie
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Aperçu du livre
Frénésie d’une vie - Victoria
Victoria
Frénésie d’une vie
Roman
© Le Lys Bleu Éditions – Victoria
ISBN : 979-10-377-4485-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Le chemin de croix d’une ronde
Le chemin de croix d’une ronde
Mes chers lecteurs – qui seront certainement plus des femmes que des hommes –, puisque ce sont plutôt elles qui se sentent concernées par ce problème de poids, de rondeurs, et d’esthétique, combien de filles pleurent, se rendent malheureuses, se sous-estiment de ne pas se sentir égales à leurs amies filiformes ? Je vais vous raconter mon parcours qui était presque un chemin de croix. Je note tout de même qu’ici je ne veux pas influencer des personnes malades !
Voilà mon histoire !
À ma naissance, je pesai cinq kilos, beau bébé en parfaite santé. Nous sommes en 1956, ce n’était pas loin de l’après-guerre où les parents misaient tout sur la nourriture, vu qu’ils en étaient privés. Ils étaient moins intéressés par l’affectif qui pourtant est très important pour être bien équilibré. C’étaient aussi les débuts des aliments raffinés, le sucre bien blanc, la farine et le pain. Si le pain n’était pas ultrablanc, on disait qu’il n’était pas de qualité, c’était un signe de richesse, puisqu’en temps de guerre tout était plus brut et les gens mangeaient des céréales et des légumes des champs.
J’étais une petite fille en quête d’amour et de tendresse, mais pendant ces années-là, du moment qu’on avait le ventre plein, c’était le principal. L’argent et le matériel passaient au premier plan. Je tombais souvent malade, des angines, de l’eczéma, et comme remède, le médecin et les médicaments. Comme pour la nourriture, les médicaments étaient aussi un peu le signe de richesse. J’étais affaiblie et très maigre. Je collectionnais les angines de semaine en semaine. Quand ma mère me lavait, elle était effrayée, elle savait compter mes côtes et, comme presque une mode ce temps-là, on prit la décision de me faire l’ablation des amygdales et des polypes à l’âge de sept ans. Ah, j’étais bien, ma mère m’avait promis des sandalettes pour mon réveil de l’anesthésie, je les vois encore : des blanches avec un velours vert sur l’intérieur de la semelle.
Je n’étais plus malade, mais doucement, j’ai commencé à grossir, et grossir… L’ambiance familiale n’était pas toujours très apaisante et doucement je sentais toujours mon ventre. À la moindre contrariété, je gonflais, je tenais mon ventre et je disais : « Je gonfle. » Il régnait un certain stress entre mon père nerveux et une mère angoissée, personne n’a rien fait pour me rassurer ou m’encourager, que le contraire. J’étais humiliée, comparé à ma sœur aînée qui était performante à l’école, mais moi j’aimais dessiner et toujours dessiner, j’aimais les expériences des plantes et chanter. Ma mère disait : « Tu n’atteindras jamais l’ombre de ta sœur », ou bien elle disait : « Mais tu sens mauvais ! » Déjà, j’étais timide et encore je gonflais. J’aimai passer du temps chez ma grand-mère maternelle qui était une femme charmante et instructive, mais dès que j’étais avec mes parents, il y avait toujours cette tension, entre frustration, mal-être et engueulades.
À l’âge de douze ans, ma grand-mère paternelle m’a un jour acheté une robe, la pauvre femme croyait bien faire. C’était une robe de grossesse orange comme on faisait ces années-là, avec un gros pli creux qui prend court sous la poitrine. Avec mon ventre gras, ce pli s’écartait et on ne faisait pas trop attention à ce que je pouvais sentir. Un jour, alors que nous étions dans un magasin, en sortant, mon père s’écarte dans la rue en braillant : « Je me gêne avec toi. On dirait que t’es enceinte ! » Qu’aurait pu bien dire une gamine de douze ans face à ces propos ?
Heureusement, j’avais bon caractère ou bien je l’avais forgé. J’étais