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Psychotique, de l’amphithéâtre à la psychiatrie
Psychotique, de l’amphithéâtre à la psychiatrie
Psychotique, de l’amphithéâtre à la psychiatrie
Livre électronique53 pages50 minutes

Psychotique, de l’amphithéâtre à la psychiatrie

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À propos de ce livre électronique

Élène a vécu une enfance heureuse, brillante à l’école et passionnée de musique et de sport. Pourtant, sa vie a pris un tournant sombre, la menant aux urgences après avoir traversé des moments de détresse et tenté de se suicider. Désormais, elle se reconstruit avec l’aide de ses proches et de professionnels de la santé. Cependant, dans un pays où la psychiatrie est souvent négligée par rapport à d’autres domaines médicaux, le chemin vers la guérison est difficile.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Malgré toutes ses réussites, Élène Ébère a plongé dans une terrible dépression et a été diagnostiquée psychotique… Après de nombreuses hospitalisations, elle a enfin rencontré les bonnes personnes et se reconstruit petit à petit. À travers ce témoignage, elle s’ouvre pour retrouver la confiance des siens.
LangueFrançais
Date de sortie20 déc. 2023
ISBN9791042206666
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    Aperçu du livre

    Psychotique, de l’amphithéâtre à la psychiatrie - Élène Ébère

    Élène Ébère

    Psychotique,

    de l’amphithéâtre

    à la psychiatrie

    © Lys Bleu Éditions – Élène Ébère

    ISBN : 979-10-422-0666-6

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Je sais plus, Je n’aurais pas dû

    Je n’en peux plus, Je n’aurais pas su

    Regarde-toi, En pensant à moi

    Regarde-moi, En pensant à toi.

    C’est la fin, Jeux de vilain

    Mets-lui un pain, On n’y peut rien

    Regarde-toi, En pensant à moi

    Regarde-moi, En pensant à toi.

    Du rythme aussi, Par une belle nuit

    De par ici, On oublie les soucis

    Regarde-toi, En pensant à moi

    Regarde-moi, En pensant à toi.

    Il a joué, Il s’est pris les pieds

    Il s’est raté, Tout est brisé

    Regarde-toi, En pensant à moi

    Regarde-moi, En pensant à toi.

    Et si un jour, on m’avait dit que j’écrirais un livre sur ma vie, je n’aurais pas misé un sou sur l’affaire. Je suis assez intelligente pour peser le pour et le contre et savoir que cela m’expose plus qu’autre chose, mais bon... Je suis bourrée de toc comme le volume d’un appareil électronique doit être pair, la tasse de café doit s’arrêter devant la porte du four à micro-onde… j’en ai d’autres, mais je les garde pour plus tard.

    Pour prendre une décision, j’ai plusieurs moyens techniques. Pour le faire, par exemple si c’est une décision facile qui ne mérite qu’un choix binaire je regarde la somme des chiffres de mon podomètre et si c’est pair je fais ci, sinon je fais ça. Vous allez dire que c’est terrible de jouer sa vie à une donnée binaire (vrai, faux, blanc, noir, rien, tout…)

    Aujourd’hui, je vais mieux, mais ça n’a pas été toujours le cas. Je rêve d’un monde où je n’aurais jamais passé la porte des urgences ce fameux lundi après-midi de novembre 2004. Un monde où mon père tient pleinement sa place de chef de famille. Pourquoi ai-je voulu exprimer mes angoisses et mes peurs face à une vie que je ne maîtrisais plus ? Pourquoi ai-je fait faux bond à mon binôme et l’avoir lâchement abandonné ?

    Tout a commencé un mercredi midi de septembre dans la maternité de Rueil-Malmaison. C’est là que j’ai poussé mon premier cri au bonheur de mon père, ma mère, mon frère, un an, et ma sœur, deux ans. Mes premières années de vie se résument en deux ou trois vagues souvenirs de bien avec mes grands-parents maternels et l’horreur avec mes grands-parents paternels. En effet, être née derrière une fille (qui plus est blonde aux yeux bleus) et un garçon, mon existence n’avait pas lieu d’être surtout qu’une fille, c’est inutile dans les champs.

    Mais ces souvenirs sont à l’opposé les uns des autres, car quand je pense à mon grand-père paternel, je le revois lancer un bocal de pâté sur la tête de ma sœur, quand elle n’avait que cinq ans et les coups de baguette de pain sur ma mère et, finalement, mon père qui le soulevait contre un mur avec son tee-shirt qui finira par se déchiqueter à cause de son poids.

    En résumé, ce grand-père-là était fou. Mais, mon autre grand-père était totalement différent, à l’opposé du premier, il était calme, aimant, attentionné, et encore plus de qualificatifs, mais que je ne pourrais pas tous citer. C’était un homme honnête et avec un grand cœur. De lui, il ne me reste que deux ou trois souvenirs, car il nous a quittés trop tôt.

    Le premier souvenir que j’ai gardé de

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