Meurtre à Tower Hill: Les enquêtes de l'Inspecteur James, #1

Par Michael Martin

Lors de sa première enquête, l’inspecteur James, accompagné de son fidèle assistant Georges, devra trouver l’assassin d’un célèbre écrivain anglais. Il mènera l’enquête en tandem, le seul véhicule disponible à la « West End Central Police Station ». Quelques jours de recherche suffisent à James pour découvrir que le coupable, un gros poisson, est l’un des hommes les plus importants du Royaume-Uni. 

God Save the Queen!

www.drscpublishers.dk

• Langue: Français
• Éditeur: DRSC Publishers
• Date de sortie: 23 janv. 2016
• ISBN: 9781524291532

Aperçu du livre

Les enquêtes de l’Inspecteur James

T.1 Meurtre à Tower Hill

Titre original de l’œuvre : Meurtre à Tower Hill

Langue originale de l’œuvre : Français

Traducteur : Aucun

Image de couverture : © 2013, Gordon LUCE

Conception de la couverture : © 2013, DRSC Publishers

Page web : drscpublishers.dk

E-mail : [e-mail]

Édition : 4ème Édition

Publié en 2016

© 2016, DRSC Publishers

Table

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 1

––––––––

L’inspecteur-chef James Smith  se leva à 7 heures comme tous les matins de la semaine, sauf le samedi et le dimanche. Il ouvrit sa fenêtre, et contempla un paysage incroyable : la gare «Victoria» en face de son appartement, les quelques  voitures qui roulaient à cette heure-là....C’est vrai que lorsque l’on vit au milieu de Londres, à Victoria Square, il est rare de voir si peu de circulation et le spectacle étonne fortement.

Vers 7 heures et demie, il sortit de son appartement et se dirigea vers le petit kiosque qui se trouvait  au centre de la place.

« -Salut, Leny. Alors, toujours pas en taule ?

-Hé ! Hé ! M. l’inspecteur vous êtes un sacré farceur ! Je suppose que vous prenez le  journal de toujours ?

-Oui,  «The Times ».

-Tenez.

-Merci.

-Cela fait 1 livre, monsieur James.

-Voici, Leny. Les bons comptes font les bons amis. Bien, faut que j’y aille, je suis déjà en retard. Au revoir !

-À demain, inspecteur James ! »

L’inspecteur continua son chemin vers la gare de Victoria, et arriva tout juste quand le train de 7h45 était sur le point de partir. Un quart d’heure plus tard, il arriva en face du poste de police qui  se trouvait  à Regent Street.  Le poste en question portait  un nom bien précis : West End Central Police Station. Comme chaque jour, il prit un thé et chercha son assistant.

« -Bonjour, Pietro, tu n’aurais pas vu l’inspecteur Bolly, par hasard ?

-Bonjour, monsieur  l’inspecteur. Georges ? Non, il n’est pas encore là, signore.

-Très bien. Dès qu’il arrive, tu  me l’envoies dans mon bureau.

-Bien, signore. »

L’inspecteur entra dans son bureau et ferma la porte. Ensuite, il ouvrit les volets qui étaient restés fermés depuis vendredi (les femmes de nettoyage les fermaient tous les soirs après avoir bien astiqué le bureau que M. James partageait avec son assistant  Georges Bolly).

Un filet de lumière traversa les rideaux et vint  éclairer les quelques meubles et bibelots que la pièce contenait. Sur sa table, il n’y avait rien de spécial. Il feuilleta les  documents qu’il avait reçus pendant le week-end pour s’assurer que sa première impression  ne l’avait pas trompé. En effet, les rapports traitaient tous  de petits vols banals, du voisin d’une vieille dame qui était entré par effraction dans l’appartement de  celle-ci, de  querelles entre amoureux ou époux... Il y avait aussi des faits amusants, comme celui d’un homme qui avait été enfermé par sa femme dans les toilettes du métro, un voleur qui avait emporté un arbre ou  un vol de livres d’histoire à la bibliothèque du « British Museum ».... En réalité, rien  ne semblait  relever une importance capitale.

Enfin, vers 8h30, l’inspecteur Georges Bolly arriva au poste. Le réceptionniste lui dit que l’inspecteur-chef James Smith l’attendait dans son bureau. Il le remercia et se dirigea tout droit vers la machine pour prendre un thé. Ensuite, et sans plus tarder, il alla  au bureau de son chef tenant le thé bien chaud dans la main.

« -Ah, te voilà enfin, Georges ! Où étais-tu passé ?

-Euh ! J’ai été retenu par ma fille, qui est venue d’Espagne passer ses vacances  chez moi et elle est tombée malade. 

-Je vois. Bon, à part cela, rien d’important ? Je m’ennuie !

-Non, rien. » 

Les deux hommes se regardèrent, en se demandant quoi faire en attendant qu’un  meurtre fût commis quelque part  et qu’on les appela pour le résoudre. Georges s’assit, et commença une partie de cartes sur l’ordinateur. James s’attaqua au « Sudoku » du « The Times ». La journée aurait pu s’écouler de la sorte, mais malheureusement ou heureusement  tout a une fin. Ainsi, vers 9 heures, quelqu’un frappa à la porte du bureau de l’inspecteur James.

« -Signore, c’est moi, Pietro.

-Ah ! Entre, Pietro.

-Merci, signore.