FRANЗOIS DE LABARRE, JOURNALISTE А PARIS MATCH GARDE А VUE POUR UN SCOOP
Mettre un journaliste en garde à vue pour avoir accès à son ordinateur, à son mobile et à ses notes, est-ce la nouvelle procédure du Parquet national financier ? La mésaventure est arrivée à notre reporter François de Labarre, interpellé à son domicile dans le but, à demi avoué par les enquêteurs et les juges, de récolter des informations protégées sur ses sources et son activité. Relâché sans condition après quelques heures d’un interrogatoire décousu, François est sorti libre à 22 heures. Il raconte…
L’affaire du prétendu financement libyen de la campagne de 2007 repose sur son témoignage. Depuis 2016, Ziad Takieddine affirmait avoir remis des « valises d’argent » à Nicolas Sarkozy. Devant François de Labarre, il exonère soudain l’ancien président. Et valide, lors d’un second rendez-vous, les citations qui seront publiées dans Paris Match. En décembre, il les confirme dans une déposition certifiée par un notaire. Mais un mois plus tard, en janvier, devant les magistrats français qui se sont déplacés au Liban, il prétend que ses propos ont été « mal tournés ». Dans une formule alambiquée, il déclare alors : « Je ne peux pas confirmer qu’il n’y a pas eu de financement. »
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