Paris Match

ZIAD TAKIEDDINE INSAISISSABLE À BEYROUTH

EN FUITE AU LIBAN ET À L’ABRI DE LA JUSTICE, L’HOMME D’AFFAIRES DONNE UNE ÉNIÈME VERSION DES FINANCEMENTS LIBYENS QUI ÉPARGNE CETTE FOIS NICOLAS SARKOZY

Au pied des immeubles les plus luxueux de Beyrouth, il semble l’ombre de lui-même. Nous avons retrouvé l’homme d’affaires dans sa patrie natale, qu’il a opportunément rejointe juste avant sa condamnation, en juin, à cinq ans de prison pour détournement de fonds et faux témoignage dans l’affaire Karachi. Hôtel particulier, villas... l’essentiel de son patrimoine a été saisi. A Match, ce spécialiste de la volte-face confie sa dernière pirouette en date, un nouveau chapitre à la saga du financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy. Le meilleur moyen, veut-il croire, de repousser encore l’épilogue.

IL PRÉTEND AUJOURD’HUI AVOIR ACCUSÉ SARKOZY POUR DIRE « CE QUE LES JUGES VOULAIENT ENTENDRE »

Où est passé Ziad Takieddine? L’homme d’affaires avait disparu des écrans radar depuis le 15 juin, quand le tribunal correctionnel de Paris l’avait condamné à cinq ans de prison ferme dans le cadre de l’affaire Karachi – un scandale politico-financier vieux d’un quart de siècle, né d’une vente de sous-marins au Pakistan, assortie de faramineuses commissions. Le parquet

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Paris Match

Paris Match3 min de lecture
Jeux
PROBLÈME N° 3913 HORIZONTALEMENT I. Opérations du cerveau. II. Un mystère ou un mirage. Kennedy comme Charles de Gaulle. III. Joue un rôle sur les planches. Place des pyramides. Broder d’or. IV. On l’a derrière la tête. Conçu pour la vie. V. Prend
Paris Match5 min de lecture
Alexis Hanquinquant Un Modéle De Ténacité
Peau hâlée, corps ciselé, regard captivant, Alexis Hanquinquant prend plaisir à jouer les mannequins devant notre objectif. « Plutôt habitué au bleu de travail, c’est jouissif de porter du Dior », avoue le champion paralympique. La prothèse en carbon
Paris Match1 min de lecture
Adieu Jean Poniatowski
Il a eu mille vies. Descendant d’une grande famille de la noblesse polonaise qui donna un roi à son pays, il fut notamment journaliste pour Paris Match et, à la fin des années 1980, directeur de la version française du magazine « Vogue ». Ses deux fi

Associés