Six fois champion du monde, médaillé d’or en triathlon aux Jeux paralympiques de Tokyo, l’athlète français rêve de récidiver cet été, à Paris
Chez les Hanquinquant, le canapé est proscrit. La télévision aussi. « À 5 ans, ma mère me préparait déjà au triathlon », se souvient le sportif
eau hâlée, corps ciselé, regard captivant, Alexis Hanquinquant prend plaisir à jouer les mannequins devant notre objectif. « Plutôt habitué au bleu de travail, c’est jouissif de porter du Dior », avoue le champion paralympique. La prothèse en carbone, profilée pour lui, qui dépasse de la jambe droite de son pantalon lui donne des airs de super-héros. « Je l’assume. Quand les marques haute couture choisissent des athlètes paralympiques pour devenir leur égérie, c’est un signe fort, un gage d’ouverture. Ça contribue à changer le regard de la société sur le handicap. » Ça tombe