Paris Match. Quel était le plan de contre-attaque de votre père face au danger imminent d’un débarquement ?
Beaucoup de généraux pensaient qu’il fallait regrouper les troupes blindées au centre de la France pour mener une grande bataille mobile contre les Alliés. Une tactique qui ne tenait pas compte de la force de frappe aérienne ennemie. Pour mon père, la dernière chance consistait à tenir les plages. Depuis l’été 1943, il savait la victoire impossible et il n’a d’ailleurs pas hésité à le dire à Hitler pour le convaincre de négocier avec