DE GAULLE LE DERNIER ADIEU DE SON FILS
Paris Match. Le gaullisme… Que d’héritiers, cinquante ans après la mort du Général !
Amiral Philippe de Gaulle. Chacun s’est approprié sa part, même les communistes. Tous ceux qui font référence à la politique du général de Gaulle respectent sa Constitution, celle de la Ve République… Mais, au fil des élections, l’empreinte de mon père s’est estompée. Pompidou, ce n’était plus tout à fait ses idées. Giscard d’Estaing, encore moins… Mitterrand, lui, dans le fond, avait des idées du général de Gaulle, mais il ne pouvait pas le dire.
Comment jugez-vous l’actuel président ?
Emmanuel Macron a tout à fait raison de se référer au Général ainsi qu’à d’autres chefs d’Etat, la France vient du fond des âges et les siècles l’appellent. Il est cependant trop mêlé à la vie parlementaire, le président devrait avoir un peu plus de recul. Mais enfin, c’est un gaulliste qui vous parle ! Le chef de l’Etat est au-dessus du Parlement et du gouvernement qu’il a nommé. C’est à eux de discuter des affaires courantes. Il s’est doté d’un Premier ministre, à lui de se bagarrer au quotidien avec ses ministres et avec le Parlement. Et c’est au président, bien sûr, de donner une orientation, de choisir. C’est son “métier”, tout comme de faire face à la crise sanitaire, laquelle ne supporte pas de délai.
Le Général parlait-il politique ?
Paris Match a rencontré l’amiral Philippe de Gaulle chez lui. A 98 ans, il nous a accordé un ultime entretien pour l’Histoire
« MON PÈRE ME CONSIDÉRAIT COMME LE PREMIER COMPAGNON DE LA LIBÉRATION »
Parfois, en nous promenant à Colombey. Il privilégiait les apartés et s’exprimait rarement à la cantonade, disant ce qui convenait à
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