RETOUR AU 36
Le Paris de Simenon n’est plus qu’un souvenir. Bientôt, un musée ouvrira ses portes à la place de la direction de la police judiciaire, la « reine du métier ». Des bâtiments ultramodernes l’accueillent déjà dans un autre « 36 », rue du Bastion, près du nouveau palais de justice, en bordure de périphérique. Le confort, la lumière y ont leur place… moins un certain style développé par des hommes et des femmes qui avaient vécu sans téléphone portable ni séquençage ADN. Alors que l’aveu était une religion et les indics, d’indispensables collaborateurs, ils avaient pour arme leur « nez », une intuition qui ne s’enseigne pas mais s’acquiert, parfois, dans la longue fréquentation de la rue. Chacun a emporté avec lui, mieux qu’un dossier, une histoire qui le hante. C’est l’objet du livre de Jean-Marie Pontaut « L’affaire de leur vie » (éd. Tallandier).
DANS LEUR ALBUM, TOUTES LES GROSSES AFFAIRES DES 50 DERNIÈRES ANNÉES
CE QUI LES POUSSAIT, C’ TAIT LA CHASSE.IL FALLAIT SENTIR LE TRUAND,
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