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Un Cadavre sur le Campus
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Livre électronique82 pages1 heure

Un Cadavre sur le Campus

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INSPIRÉ DE FAITS RÉELS

Par une belle matinée d’hiver, la jeune Sarah Brown disparaît mystérieusement du campus de l’université de Northern Iowa.

Son cadavre est retrouvé deux jours plus tard, au cours d’une battue constituée d’agents de la police municipale, d’étudiants et d’habitants du quartier.
Ainsi démarre l’enquête pour trouver le coupable de ce crime affreux, qui a fauché la vie et l’avenir d’une fille adorable, à qui l’on ne connaissait aucun ennemi.
La jusqu’alors idyllique ville de Cedar Falls se verra secouée par ce tragique événement et, très vite, les suspects commencent à se multiplier. Mais la police affronte un cas plus embrouillé et complexe qu’elle ne croit.


Inspiré de faits réels, UN CADAVRE SUR LE CAMPUS narre, dans le style vif et enlevé auquel nous a habitués Harry Glum, une histoire terrible et fascinante qui nous rappelle, une fois de plus, que la réalité peut dépasser nos pires cauchemars. 

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie1 déc. 2015
ISBN9781507126707
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    Aperçu du livre

    Un Cadavre sur le Campus - Harry Glum

    I

    Le corps sans vie de la jeune Sarah Brown fut découvert le matin du samedi 8 mars par une battue constituée d’étudiants de l’université de Northern Iowa et d’habitants du quartier, qui s’étaient portés volontaires pour donner un coup de main.  Plusieurs groupes avaient été formés, chacun sous la direction d’un agent de la police municipale de Cedar Falls. L’un d’eux n’avait pas mis longtemps à trouver le cadavre.

    Sarah Brown était étendue au milieu d’un bosquet, dans la partie sud du campus, tout près des résidences universitaires Hillside et Jennings Drive. Elle avait l’air de se reposer, couchée sur le dos. S’il ne s’était agi d’un cadavre, le tableau aurait été presque idyllique : une jeune beauté blonde aux yeux clairs, allongée dans l’herbe à regarder le ciel entre les branches des arbres, par une belle matinée hivernale.

    Le corps ne présentait presque aucun signe de violence ou de lutte, et semblait avoir été transporté jusqu’ici avant d’être déposé avec tendresse sur l’herbe couverte de givre. Mais l’orifice d’une balle de petit calibre sur la tempe gauche, d’où émergeait une coulure de sang séché, révélait que le tableau n’était pas celui d’un moment de rêverie tranquille : il s’agissait au contraire de la scène d’un crime atroce.

    Un technicien de la police scientifique s’affairait à photographier le cadavre sous tous les angles et de toutes les distances imaginables. Il travaillait avec la froideur que donne l’habitude de ce genre de tâches. Gordon Stevens, détective du bureau du shériff du comté de Black Hawk, situé dans la ville toute proche de Waterloo, l’observait d’un air pensif, évitant ainsi de revoir les yeux ouverts de Sarah Brown. N’étant pas accoutumé à des crimes aussi affreux, il en avait l’estomac retourné et avait l’impression d’avoir reçu un coup de poing dans le ventre. Qui pouvait avoir fait cela ? Waterloo, Cedar Falls, ce putain de comté de Black Hawk tout entier était un endroit paisible où ce qui pouvait vous arriver de pire, c’était qu’on vous vole votre vélo devant le supermarché si vous aviez oublié de l’attacher, pensait le détective avec rage.

    — Ça va ?  lui demanda Karen, de la police municipale, qu’il connaissait pour l’avoir rencontrée dans plusieurs stages de formation.

    Gordon se retourna avec brusquerie, arraché à ses pensées : il avait presque oublié où il se trouvait.

    — Ah, c’est toi, Karen. Excuse-moi, je ne t’avais pas vue.

    — Je t’ai fait peur ?

    — Je ne sais pas trop. Je crois que depuis que je suis arrivé ici, je suis comme terrorisé.

    — Ça ne paraît pas vrai...

    Le détective tourna le regard vers le ruban jaune qui entourait la zone. Contre la bande de plastique se pressaient déjà plusieurs photographes de presse, des habitants du quartier et un bon nombre d’étudiants ; certains pleuraient à chaudes larmes, étreignant leurs compagnons.

    — Oui, ça ne paraît pas vrai.

    — Il pourrait s’agir d’un suicide ?  aventura Karen en bégayant un peu.

    — J’en doute. Tempe gauche, pas de trace du pistolet, et on dirait que le cadavre a été transporté jusqu’ici. Mais on ne sait pas encore si elle était gauchère, si un passant sans scrupule a pu s’emparer de l’arme ou si, pour incroyable que cela paraisse, elle est restée dans cette position après s’être fait sauter la cervelle.

    — Calme-toi, Gordon.

    — Je ne suis pas calme, Karen, je le regrette. Et quelque chose me dit que celui qui a fait ça, il n’a pas fait qu’abattre une gamine qui avait la vie devant elle : on est tous concernés et rien ne sera plus jamais pareil.

    II

    Sarah Brown a été vue vivante pour la dernière fois le jeudi 6 mars au matin. Elle avait rendez-vous avec ses deux meilleures amies, Belinda Myers et Carol Weight, pour aller faire les boutiques à Waterloo. Elles se connaissaient depuis des années, car elles étaient toutes trois originaires de Sheldon, une petite ville située à un peu plus de 200 milles de Cedar Falls, et avaient étudié ensemble au lycée.

    Sarah avait accompagné Carol jusqu’au parking de la résidence universitaire Prime Falls où les trois amies habitaient, mais elle s’était excusée et leur avait demandé de l’attendre parce qu’elle avait oublié son sac dans sa chambre. Carol resta dans sa voiture jusqu’à de que Belinda fasse son apparition, avec un quart d’heure de retard. Au bout d’une demi-heure, elles jugèrent toutes deux que ça faisait trop longtemps qu’elles attendaient et pensèrent que Sarah avait probablement rencontré un copain, ou encore son petit ami, Mark Walton, originaire de Sheldon lui aussi, et étudiant dans la même université grâce à une bourse sportive. Elles décidèrent donc de partir sans elle et de continuer selon ce qui était prévu.

    Lorsque Belinda et Carol revinrent, à la nuit tombée, à la résidence Prime Falls, elles découvrirent que personne n’avait de nouvelles de Sarah, pas même son petit ami, Mark. Tout le monde croyait qu’elles étaient ensemble à passer une bonne journée à Waterloo. L’alarme fut immédiate. L’on commença à la chercher dans la résidence et aux endroits les plus fréquentés du campus, sans succès.

    Désespérés, les amis appelèrent les parents de Sarah, qui vivaient encore à Sheldon, et découvrirent qu’ils n’avaient pas parlé avec elle depuis le matin

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