NORDAHL LELANDAIS LE TUEUR AUX MULTIPLES VISAGES
À la veille du procès du meurtrier de la petite Maëlys, des photos exclusives
De ses années militaires, il a gardé un sens de la méthode implacable. Une image soigneusement dissimulée sous celle qu’il présentait à son entourage : un boute-en-train lourdingue, que les enfants appellent « tonton ». Condamné à vingt ans de réclusion pour le meurtre du caporal Noyer, Lelandais a avoué avoir tué Maëlys, 8 ans et demi, « involontairement » et sans l’avoir violée. Au tribunal de Grenoble, l’accusation aura trois semaines pour faire craquer celui qu’un enquêteur décrit comme « un bloc de béton pris dans la glace ».
De « Nono le rigolo » à « Nono le barjot », deux de ses surnoms. Avant de révéler son profil de prédateur, Lelandais a d’abord été l’enfant du coin à qui on pardonne facilement les coups de sang tant il se montre serviable et charmeur. En Isère, Lelandais se passionne pour la chasse et la pêche. Après quatre années dans l’armée, il oscille entre délinquance et petits boulots. Et multiplie les addictions : musculation puis cocaïne et surtout vidéos pédopornographiques, comme en attestera la fouille de son ordinateur.
Un Narcisse démoniaque qui posait en dieu de l’Olympe
Dix ans avant la nuit maudite, il a croisé la route des futurs mariés
Au mariage d’Anne-Laure et Eddy, il est l’invité de la dernière minute. Comme en témoigneront certains de ses proches, Lelandais a la « manie de l’incruste ». Dans cette commune de 3 500 habitants, il
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