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Profiter de la guerre: Capitalisme de conflit, dévoilement de l’économie mercenaire
Profiter de la guerre: Capitalisme de conflit, dévoilement de l’économie mercenaire
Profiter de la guerre: Capitalisme de conflit, dévoilement de l’économie mercenaire
Livre électronique137 pages1 heure

Profiter de la guerre: Capitalisme de conflit, dévoilement de l’économie mercenaire

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À propos de ce livre électronique

Qu'est-ce que le profit de guerre


Une personne ou une organisation est considérée comme un profiteur de guerre si elle réalise un profit injustifié en menant une guerre ou en vendant des armes et d'autres objets. aux parties engagées dans un conflit. Généralement, le terme est associé à de nombreuses significations négatives. Il existe également le phénomène du profit généralisé, qui désigne le fait de réaliser un profit jugé excessif ou injuste. Les milliardaires « de mauvaise qualité » qui auraient fourni des chaussures en laine recyclée et en carton aux soldats pendant la guerre civile américaine sont un exemple de ceux qui ont profité de la guerre. Dans les années qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001, certains pensent que les grands conglomérats de défense modernes tels que Lockheed Martin, Mitsubishi, Boeing, BAE Systems, General Dynamics et RTX Corporation sont des exemples d’entreprises répondant aux critères. La domination politique du secteur de la défense est à la base de cette affirmation. Par exemple, en 2010, le secteur de la défense a dépensé au total 144 millions de dollars en lobbying et a fait don de plus de 22,6 millions de dollars aux candidats au Congrès. De plus, au cours de la période qui a suivi le 11 septembre, les actionnaires des entreprises de défense ont réalisé des bénéfices importants.


Comment vous en bénéficierez


(I) Informations et validations sur les sujets suivants :


Chapitre 1 : Profits de guerre


Chapitre 2 : FIM-92 Stinger


Chapitre 3 : Halliburton


Chapitre 4 : Complexe militaro-industriel


Chapitre 5 : Entreprise militaire privée


Chapitre 6 : KBR (entreprise)


Chapitre 7 : Industrie de l'armement


Chapitre 8 : Investissement dans l'Irak post-invasion


Chapitre 9 : Budget militaire des États-Unis


Chapitre 10 : Obusier M777


(II) Répondre aux principales questions du public sur les profits de guerre.


À qui s'adresse ce livre


Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui veulent y aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de profit de guerre.


 

LangueFrançais
Date de sortie25 juin 2024
Profiter de la guerre: Capitalisme de conflit, dévoilement de l’économie mercenaire

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    Aperçu du livre

    Profiter de la guerre - Fouad Sabry

    Profiteurs de guerre

    Capitalisme de conflit : dévoilement de l'économie mercenaire

    Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

    Un milliard de connaissances

    Profiteurs de guerre

    Capitalisme de conflit : dévoilement de l'économie mercenaire

    Fouad Sabry

    Copyright

    Profiteurs © de guerre 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

    Couverture conçue par Fouad Sabry.

    Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

    Table des matières

    Chapitre 1 : Profiteurs de guerre

    Chapitre 2 : FIM-92 Stinger

    Chapitre 3 : Halliburton

    Chapitre 4 : Complexe militaro-industriel

    Chapitre 5 : Compagnie militaire privée

    Chapitre 6 : KBR (entreprise)

    Chapitre 7 : Industrie de l'armement

    Chapitre 8 : Investissement dans l'Irak post-invasion

    Chapitre 9 : Budget militaire des États-Unis

    Chapitre 10 : Obusier M777

    Appendice

    À propos de l'auteur

    Chapitre 1 : Profiteurs de guerre

    Un individu ou une organisation est considéré comme un profiteur de guerre s'il tire un profit injustifiable du conflit ou en vendant des armes et d'autres articles aux parties engagées dans le conflit.

    Plus de trente émeutes eurent lieu entre les années 1776 et 1779, et elles étaient dirigées contre les marchands profiteurs. Pendant la Révolution américaine, il y a eu un certain nombre d'émeutes de la faim dirigées contre ces marchands.

    En 1798, le don de 75 000 dollars de Lockheed Martin au représentant Mac Thornberry (R-Texas), qui est le président de la commission des services armés de la Chambre des représentants, est une illustration remarquable de l'influence que les industries qui produisent des armes ont sur les décisions politiques prises aux États-Unis. Plus tard, le représentant Thornberry a réussi à faire passer un projet de loi qui serait bénéfique pour Lockheed Martin à la Chambre des représentants. Cette décision a été prise en conséquence directe de la contribution de Lockheed Martin au processus décisionnel.

    Les États-Unis d'Amérique sont actuellement le plus grand fabricant et exportateur d'armes au monde, suivis de la Russie, de la France, de l'Allemagne, de la Chine et du Royaume-Uni dans cet ordre.

    Pendant la guerre du Chaco, la société Vickers de Basil Zaharoff était responsable de la vente d'armements à toutes les parties impliquées. Opel et IBM sont deux exemples d'entreprises qui ont été accusées de profiter de la guerre en raison de leur affiliation au Troisième Reich. IBM était responsable du développement de la technologie qui a été utilisée pour compter, catégoriser et sélectionner les individus juifs. Ces individus ont ensuite été ciblés pour une saisie efficace des biens, la consolidation dans des ghettos, la déportation, le travail forcé et, enfin, l'anéantissement.

    La guerre entraîne presque toujours une diminution de l'offre disponible de marchandises, ce qui entraîne à son tour une augmentation des prix et des revenus. En ce qui concerne l'économie de l'offre et de la demande, la fin la plus essentielle est le profit. En effet, le profit est la fin la plus importante. Quand la guerre se déroulait, les « trucs de guerre »

    Les entreprises qui fournissent à l'armée des armes et de la formation, ainsi que la logistique et la gestion des bases, sont appelées entrepreneurs militaires privés. Les entrepreneurs civils sont également inclus dans cette catégorie. Il peut sembler que les entrepreneurs militaires privés sont comparables à des mercenaires ; Néanmoins, la distinction réside dans le fait que les mercenaires se livrent à des activités illégales. Plus récemment, des entreprises qui ont été impliquées dans l'approvisionnement des forces de la coalition pendant la guerre en Irak, comme Bechtel, KBR, Academi (anciennement Blackwater) et Halliburton, ont été critiquées pour avoir prétendument facturé des prix excessifs pour leurs services.

    Ceux qui profitent des guerres peuvent être divisés en deux catégories : ceux qui profitent du vol de la puissance militaire et ceux qui profitent de la contribution au combat. Sur le marché noir, par exemple, de gros profits pouvaient être réalisés en vendant des produits rationnés comme les cigarettes, le chocolat, le café et le beurre. Cela a été possible pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Il n'était pas rare que des militaires malhonnêtes à qui l'on confiait la responsabilité de biens de valeur transportent des produits rationnés vers le marché clandestin. Il est également possible que des poursuites soient portées contre des professionnels de la santé et du droit qui acceptent une compensation monétaire en échange de l'aide apportée à de jeunes hommes et à des aspirants politiciens pour échapper à la conscription.

    Malgré le fait que la guerre ait été menée à l'origine dans le but d'étendre le territoire et d'amasser des ressources, la nation peut également en tirer un avantage politique et stratégique en échangeant des gouvernements qui ne servent pas ses intérêts avec des gouvernements importants pour ses alliés. La Central Intelligence Agency (CIA) a fourni aux Contras des armes afin de mener des opérations terroristes contre le gouvernement du Nicaragua entre la fin des années 1970 et le début des années 1990. Cela en illustre un exemple.

    Les profiteurs de guerre sont des individus politiques qui acceptent des paiements et des faveurs de la part d'entreprises impliquées dans la fabrication de la guerre afin de promouvoir leurs propres intérêts.

    Le premier secrétaire à la Guerre nommé par Abraham Lincoln, Simon Cameron, au début de 1862, a été contraint de démissionner à la suite d'allégations de corruption sur des contrats de guerre.

    En 1947, le représentant du Kentucky, Andrew J.

    May, directeur général de l'influent Comité des affaires militaires, a été reconnu coupable d'avoir accepté des pots-de-vin en échange de contrats pour travailler sur des projets de guerre.

    Une opération clandestine visant à renverser le gouvernement du Guatemala, dirigée par Jacobo Arbenez, a été lancée par les États-Unis en 1953.

    Les États-Unis d'Amérique ont d'abord qualifié le gouvernement du Guatemala d'administration communiste. Cela a marqué le début du processus.

    Selon William Blum, la raison de l'intervention des États-Unis au Guatemala est qu'elle a été poussée par le lobbyiste de la United Fruit Company.

    Lorsque le gouvernement du Guatemala a pris la décision de concurrencer la United Fruit Corporation, cela n'a pas été toléré car la société avait de grandes participations dans le pays.

    En même temps qu'il aidait à la planification de l'intervention, un certain nombre de fonctionnaires, dont Walter Bedell Smith, qui avait précédemment été directeur de la Central Intelligence Agency et était actuellement sous-secrétaire d'État du président Eisenhower, étaient candidats à des postes de direction au sein de la société.

    En raison du succès de ce coup d'État, la United Fruit Company a pu maintenir ses avoirs existants au Guatemala, ce qui a assuré la protection de ses revenus.

    Au cours de la guerre froide, les États-Unis se sont impliqués dans divers engagements qui ont finalement conduit à des profits de guerre. C'est un exemple typique de tels engagements.

    Avec les récents conflits en Irak et en Afghanistan, il y a eu une augmentation de la quantité de profits de guerre parmi les politiciens de l'ère moderne.

    Selon un article de USA Today en 2011, les 100 plus grands entrepreneurs ont vendu pour 410 milliards de dollars d'armes et de services.

    Les étapes à suivre pour devenir membre du gouvernement sont illustrées par cet exemple, après quoi on a été embauché comme lobbyiste, puis on est retourné au gouvernement.

    Jusqu'à aujourd'hui, la porte tournante n'a pas été éliminée.

    Il y a une demande d'amélioration de la technologie militaire quand il y a la guerre. Les technologies qui ont été initialement développées pour l'armée ont souvent des applications en dehors de l'armée. L'État et les entreprises peuvent tirer des avantages de la recherche scientifique. L'un des exemples les plus connus est Siri, qui est un « assistant personnel » artificiellement intelligent qui a été intégré dans les produits Apple depuis le 4 octobre 2011. CALO, un projet soutenu par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) du gouvernement, était la source de financement de Siri. L'expression « assistant cognitif qui apprend et organise » est l'abréviation CALO.

    L'objectif de la loi de 2007 sur la prévention des profits des conflits était d'établir des sanctions pénales pour ceux qui profitent des conflits et d'autres personnes qui profitent des efforts

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