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Blood Maid
Blood Maid
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Livre électronique181 pages2 heures

Blood Maid

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À propos de ce livre électronique

Les aventures torrides de la journaliste Kate Murray. Avec sa copine Samantha, les vacances devaient se passer dans le calme, c'était sans compter sur un étrange manuscrit détenu par le charismatique Sir John. Une propulsion d'émotions et de sens qui ne laissera personne indiffèrent 

LangueFrançais
ÉditeurDaryl Hanse
Date de sortie30 avr. 2023
ISBN9798223278818
Blood Maid

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    Aperçu du livre

    Blood Maid - Daryl Hanse

    VACANCES

    Lorsque en 2016, je disais au revoir à mes collègues du Texas Daily, je le pensais vraiment, c’était mes premières vacances depuis des années, mes premières vraies vacances, et je comptais bien oublier pour deux semaines mon calepin, mon lap top et mes mails. Depuis que j’étais journaliste, ces quatre dernières années, j’ai dû batailler pour me faire une place, changer de boulot trois fois, pour  finalement décrocher un poste au Texas Daily. Mes efforts avaient payé, et j’étais à présent une journaliste confirmée, et dont le nom apparaissait en gras dans les colonnes du journal. J’en étais fière et j’avais décidé cette année-là de partir en vacances, loin des états unis, loin de tout, je les avais bien mérité.

    J’aurai pu comme beaucoup choisir une île au soleil avec de beaux paysages et des mecs craquants, mais je ne rebondis jamais là où on m’attend. C’est un de mes défauts, ou qualités, tout dépends de ce qu’on fait de cette manie d’aller au contraire de tout le monde, l’anti conformisme je l’avais dans la peau. Une vraie texane qui n’en fait qu’à sa tête, aimait me répéter Samantha, mon amie de toujours. Elle râlait un peu, car elle s’attendait à des vacances aux caraïbes ou elle pourra se faire draguer par les latinos, elle qui adorait ça, mais j’avais choisi une autre destination, un pays que je voulais visiter depuis toujours, et pour lequel l’occasion ne s’était jamais présenté : L’Irlande.

    –  Really ! On va voir des vaches et des tournesols ? Ça s’annonce génial. Ironisait-elle.

    Je souriais, mais je ne pouvais pas me passer de cette pie qui ne se taisait jamais, la vraie texane c’est bien elle, une folle à lier complètement déjantée mais tellement authentique. Elle avait raté ses deux mariages, mais elle avait une réponse toute faite pour ne pas culpabiliser.

    –  Les hommes c’est juste pour deux ans max, après ça devient des enfants, bruyants. Deux ans ma chérie.

    Pour moi les hommes c’était beaucoup moins que ça, je suis une bosseuse ardue, et je n’avais pas le temps, même pour ça. J’ai déjà eu des relations sérieuses, mais ce n’était pas pour moi. C’était beaucoup trop de contraintes, de comptes à rendre, et de responsabilités, je ne me marierai jamais, c’est certain.

    Je m’appelle Kate Murray, j’ai 30 ans, et comme mon nom l’indique, je suis d’origine irlandaise, du sud de l’île plus exactement, installée aux états unis depuis 6 générations. Voilà un peu ce qui a motivé depuis toujours mon attirance pour ce pays. J’en rêvais depuis longtemps, et là, il n’était plus qu’à quelques heures de vol, enfin ! J’avais loué avec Samantha dans une charmante chambre dans une maison d’hôtes dans la bonne vieille tradition irlandaise. Une maison en pierres taillées au haut d’une colline, entourée de prairies luxuriantes et de verdure, à une demi-heure de Dublin.

    –  Si seulement c’était du maïs et pas des tournesols me disait Sam.

    –  Pourquoi répondis-je interloquée ?

    –  Je pourrais trouver quelques choses à m’enfoncer au moins.

    Je tombais par terre de rire, l’esprit des vacances était déjà là, et j’en étais contente.

    –  Let’s go dear.

    Une demi-heure plus tard on était déjà à l’aéroport à attendre notre avion, j’étais impatiente, excitée par mes vacances, pendant que Sam reluquait tous les hommes qui passaient.

    –  Regarde ma belle, il n y a que des vieux qui partent en Irlande, tous les beaux mecs se cassent pour le soleil. Que des vieux !

    Je riais toujours autant avec elle, on s’en lassait jamais. 6H plus tard nous avions atterries à Dublin et nous primes un Taxi à notre destination. Arrivés enfin aux abords de la maison, le spectacle était féerique, une sensation magnifique de m’être enfin rapprochée de mes racines et de mon pays d’origine. La vue était splendide, et l’air beaucoup plus frais et respirable que le poussiéreux air du Texas.

    –  Pas un homme à des kilomètres à la ronde, tu te rends compte Baby ? 

    –  Oublie les hommes Darling, on est en vacances, on va juste se détendre, respirer de l’air frais et profiter du paysage.

    –  Really baby ? s’écriait elle ! Va l’expliquer à ma chatte hurlait-t-elle en pointant son entre jambes de son doigt, sous le regard médusé du chauffeur de Taxi.

    Je sais que vous pouvez penser que Samantha est une dégénérée, mais au-delà de son humour extraordinaire, c’était un professeur reconnu dans tout l’état, une historienne émérite. Elle reprenait son sérieux quelques fois pour me raconter des détails croustillants et des anecdotes historiques. J’aimais l’histoire, et j’aimais aussi cette incroyable femme pour ça. C’était la seule que je connaissais qui pouvait faire des blagues pourries à forte valeur historique !

    La maison d’hôtes était tenue par un couple d’irlandais. Math et Freda. Ils nous accueillent avec le sourire et une hospitalité ravissante. Et je voyais ma garce de copine qui bouffait Math des yeux. Un bel homme très fort, il devait mesurer au moins 1m 90, un vrai géant au visage carré, très masculin. Nous primes places dans notre chambre à l’étage, et Sam ne pouvait plus se retenir.

    –  Tu as vu ses mains, ses bras ?

    –  Il est marié Sam.

    –  C’est un homme, je m’en fous. 

    Nous étions fatiguées, nous primes des douches et allions dormir, mais Sam descendait toutes les demi-heures en bas en inventant à chaque fois une excuse bidon. Elle voulait juste approcher Math. Elle finit par revenir dormir le visage décomposé.

    –  Quelle idée de se marier pour un gars comme lui, c’est du gâchis d’être le mec d’une seule femme ! Où est la solidarité féminine pardi ! Un mec comme ça devrait être d’utilité publique.

    –  Dors espèce de garce.

    Avant de dormir, je consultais sur internet les événements et activités aux alentours, en espérant trouver quelque chose qui ferait plaisir à la pie. Entre festival, soirées rock et théâtre, je tombe sur une commémoration à dix minutes de chez nous.

    A la mémoire de Jane, The Blood Maid. Le nom ne me disait rien, je connaissais pourtant un peu l’histoire de l’Irlande.

    –  Darling, c’est qui Jane, The Blood Maid ? je demandais à Sam.

    A moitié endormie, elle me répondit :

    –  Une garce, une belle garce irlandaise. Avant de se recoucher aussitôt.

    Je cochais l’activité sur mon phone, et me jeta dans les bras de Morphée moi aussi.

    Une magnifique nuit paisible et calme et un réveil doux et gracieux le matin. Freda nous servit le petit déjeuner, il était excellent et je riais de Sam qui cherchait toujours son mari des yeux.

    Je me rappelais d’un coup l’événement de la veille, et je repose la question à Samantha.

    –  Tu connais l’histoire de Jane, la Blood Maid ?

    –  Tu veux vraiment savoir ? tu me répète depuis deux jours qu’on est en vacances et la tu me demande de te parler d’histoire ?

    –  Juste curieuse Darling.

    –  –C’est beaucoup plus une légende entretenue par les féministes et certains nationalistes irlandais qu’une réalité. Une bonne irlandaise du 19 eme siècle qui était à l’origine d’un carnage dans un village pas loin d’ici. Les nationalistes voient en elle une résistante à la colonisation britannique, et les féministes y voient une femme en fer qui ne s’est pas laissé faire malgré son statut de servante. La réalité dans tout ça, est que c’était juste une putain qui se tapait tout ce qui bouge, très loin d’être un modèle pour n’importe quelle lutte. Laisse tomber ma chérie, ce n’est qu’une garce.

    Je buvais mon café et les paroles de Samantha avec, le personnage semblait intéressant, une femme décriée par les historiens, et adulée par ses adeptes. Un vrai sujet de discorde qui éveilla soudain mon instinct de journaliste. Laisser tomber ? C’est le pire mot qu’on peut dire à une journaliste. Je ne laisse jamais tomber, une déformation professionnelle. J’étais intriguée par cette femme, et je voulais à présent tout savoir.

    Blood maid

    Je passais cette journée-là à chercher des informations sur la prétendue Jane. Trop peu d’informations disponibles. On ne connaissait pas grande chose sur elle, juste que c’était une servante impliquée dans le meurtre de quatre personne d’une seule famille, les Collins et qui passera ses 14 dernières années en prison jusqu'à sa mort. C’était trop peu, il était 14h, et l’événement en question était à une demi-heure de la maison, et ça commençait dans une heure. J’ai décidé de partir, je cherchais Sam pour l’en informer, et elle était en bas en train de faire les yeux doux à Math, la salope !

    Elle déclina finalement, trop occupée à chasser disait-elle.

    –  J’ai faim de la chatte ma chérie, et chatte affamée n’a point d’oreilles, je reste ici.

    Je voulais tellement qu’elle y assiste mais bon, j’étais déjà habillée et j’avais commandé un taxi. Une demi-heure plus tard, je débarquais dans un cimetière à l’orée des bois, il y régnait un calme olympien et un soupçon de mystère. Je marchais encore quelques dizaines de mètres, quand je vois un groupe de filles autour d’une tombe, des fleurs à la main. Je me joins à elles, et je prends à mon tour un cierge que j’allume, avant que l’une d’elle ne prenne la parole.

    Dans son discours, elle saluait la résistance de la Blood Maid à la perversion des hommes et à leur suprématie. Elle glorifiait Jane d’une façon spectaculaire, pas du tout le discours de ma chère Samantha. Les filles finirent par mettre les fleurs sur sa tombe, j’en fis autant, et je me dirigeais vers la fille qui tenait le discours.

    –  Bonjour, je suis journaliste américaine, je voudrais vous poser des questions sur Blood Maid.

    –  Américaine ? ah il était temps pour vous de saluer la mémoire de Jane. C’est un précurseur de la lutte contre l’esclavage.

    –  Vous pouvez me parler d’elle ?

    La jeune fille me proposa gentiment un café, et nous discutâmes pendant une bonne heure de Jane. Et manifestement ma chère Samantha avait raison, la fille ne connaissait pas grande chose de Jane, à part les formules bateau et la glorification, je n’ai pas eu d’informations réellement exploitables pour moi, mais deux pistes sur lesquels je pouvais travailler et commencer mon investigation. C’était déjà pas mal.

    J’avais appris que les Collins, les descendants de la fameuse famille décimée par la servante sanguine vivait toujours à Hugginstown. A quelques minutes de la maison ou on avait loué, mais aussi, qu’une forte rumeur circulait sur un prétendu journal intime que Jane avait écrit en prison. De retour à la maison, je me mis à chercher sur internet après les Collins, et effectivement, ils habitaient toujours Hugginstown, dans leur demeure ancestrale, la même qui avait vu le sanglant meurtre de leur aïeux. J’en étais toute retournée, et excitée de voir que le manoir existait toujours, et que les Collins y habitaient.

    Je montrais à Samantha ma découverte.

    –  Ah c’est intéressant c’est vrai ! mais pourquoi tu t’intéresses autant à cette femme, tu es en vacances chérie, pas au bureau.

    –  Je ne sais pas trop, mais je trouve son histoire passionnante et mystérieuse, et puis, comment se fait-il qu’aucun travail d’investigation n’a jamais été fait sur cette femme.

    –  Pour deux raison ma chérie, primo, elle est loin d’être l’héroïne qu’on décrit, ni elle n’a un supposé apport dans l’histoire de l’Irlande, et secundo, elle avait une terrible réputation de pute et de tueuse, et je ne connais pas quelqu’un qui voudrait mettre en avant l’histoire d’une femme aussi coupable.

    Je tapotais nerveusement mon lap top, je savais que je ne lâcherai cette affaire qu’une fois la vérité rétablie pour cette femme et ma curiosité fâcheuse repue. Je suis têtue, sur ce plan, je redevenais toujours une texane.

    Un peu plus tard, je revins voir Samantha, je la trouvais juste avec le bas de son maillot, ses seins à l’air en faisant bronzette sous les yeux de Math.

    –  Que fais-tu ?

    –  J’essaye de faire bouger les choses ma jolie, mais ce mec est aussi froid qu’un ours.

    –  Ça te dirait de faire un tour demain à Hugginstown.

    –  Ça sonne bien ce truc, on y fait quoi ? des orgies ?

    –  Mon dieu ! Tu es complètement folle. Non, en fait c’est le village ou habitent les Collins, et je veux visiter le manoir de Jane.

    –  Quelle stupide idée ma chérie !

    –  Allez ma chérie, je veux que tu m’accompagnes.

    –  Ok, ok Sugar, répondait-elle en se cabrant du coté de Math qui la regardait le visage rouge, en sueur et les yeux écarquillés.

    –  Merci ma chérie répondit je.

    Je courrais de suite noter l’adresse des Collins. Je voulais leur envoyer un mail, mais je ne trouvais que des mails professionnels. Ils produisaient du vin et je tombais sur la photo de l’un d’eux, le directeur général de Collins Vine. Sir John Collins. Un bel homme au regard imposant et d’un charisme patent. Il était donc le descendant des fameux Collins. Je montrais sa photo à Sam et elle ne fait qu’un saut !

    –  Oh my god, il est craquant.

    –  Oui, c’est le descendant des

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