Pernicieuse Voisine

Par Daryl Hanse

De nouveaux voisins s'installent. Je cours donner un coup de main en gentil homme. Ma voisine ne manquera pas de meremercier, et de la plus belle des facons. Une explosion de sens et une attirance sexuelle foudroyante s'installe aussi. Il suffisait d'essayer...

• Langue: Français
• Éditeur: Daryl Hanse
• Date de sortie: 26 juin 2023
• ISBN: 9798223716730

Aperçu du livre

J'étais assis dans mon balcon par une belle journée ensoleillée profitant du bain de soleil et de la belle journée printanière qui s’annonçait. Je me balançais sur ma chaise longue tranquillement en sirotant un thé, quand j’ai vu un camion de déménagement s’arrêter devant la maison d’en face.

J’ai la quarantaine bien faite, et je suis divorcé depuis trois ans maintenant. J’avais déménagé ici pour le calme que me procurait ce quartier et pour m’éloigner aussi d’un tas de souvenirs qui n’étaient pas reluisants. Mon divorce m’avait rendu service finalement. J’ai pu monter mon entreprise et j’ai commencé à gagner pas mal d’argent en ayant le privilège de travailler chez moi en étant mon propre patron. Pour les femmes, je ne me faisais plus de soucis, j’avais pas mal de conquêtes et de bons coups à ma disposition et je m’éclatais comme je le voulais en profitant de toute la liberté qu’offrait le célibat. C’est vrai que quelques fois je râlais quand je regardais mon linge sale ou quand j’avais la flemme de cuisiner, mais je ne ressentais aucune envie de me marier et encore moins d’être dans une relation sérieuse avec une femme. Celles que je connaissais étaient principalement la pour baiser et c’était tant mieux, je ne voulais rien de plus.

Je suis plutôt beau mec et j’étais un bon coup, c’est d’ailleurs ce qui a été le principal problème avec ma précédente femme. Enfin pas qu’elle était insatisfaite, bien au contraire, mais voilà, je n’étais pas un chantre de la fidélité et ça a fini par me causer beaucoup de problèmes et un divorce au final.

La maison en question était à vendre depuis pas mal de temps sans trouver preneur. Ce n'était pas une mauvaise affaire en réalité, il fallait juste la retaper un peu et la repeindre et j’imaginais que c’était ce qui rebutait les acheteurs. Ça faisait une autre chose agréable à apprécier ce jour-là, il était temps que cette maison reprenne vie, et l’idée d’avoir enfin des voisins en face après tout ce temps n’était pas pour me déplaire.

Animé par ma curiosité, je voyais une belle voiture se garer dans l'allée, un peu avant les déménageurs. Un jeune homme en est sorti et a vite fait le tour vers l’autre portière. J'ai continué à regarder, en espérant juste que ce ne soit pas un jeune couple avec des enfants bruyants - j'étais devenu trop habitué à la tranquillité de mon petit quartier ! Je n'ai rien contre les enfants bien sûr, mais j'aime bien pouvoir m'entendre penser...

Le gars s'est approché de la porte côté passager et l'a ouverte. J'ai vu alors une jeune femme s’extirper lentement du siège. Elle avait de la peine, même avec l'aide de celui que je supposais être son mari, et j'étais sur le point d'aller lui offrir mon aide quand j'ai enfin compris pourquoi. 

La jeune femme qui devait avoir vingt-quatre ou vingt-cinq ans était enceinte. Je ne suis pas un spécialiste mais je dirai qu’elle devait être dans les six mois au moins, à en juger par la taille saillante de son ventre. Je regardais sans rien rater de ses efforts, s’appuyant d’abord ses pieds, puis cherchant l’équilibre en s'appuyant sur la voiture. Puis elle s’est dandinée doucement jusqu’à la maison avec l’aide de son homme.

Quelques minutes plus tard, il était ressorti et a commencé à sortir des bagages de sa voiture. Évidemment, en bon voisin, je me suis précipité pour lui donner un coup de main, et accessoirement en apprendre un peu plus sur mes nouveaux voisins.

-  Bonjour, j’imagine que vous ne direz pas non à un coup de main. Je lui lançais en souriant.

-  Ho que oui, répondit-t-il. Prenez cette lampe et ce que vous pouvez ramasser. C’est dingue le nombre de trucs qu’il y’a, continua-t-il! 

J'ai pris la lampe de chevet et quelques petits sacs en me tournant vers lui :

-  Moi c’est Doug Terrens. Je vis dans cette maison juste en face ! dis-je en tournant la tête vers ma maison.

-  Moi c’est Dave Harris. Ma femme Charlie est à l'intérieur. Elle aurait pu nous donner un coup de main mais elle est enceinte !

-  Elle porte déjà un poids, je répondis en rigolant, pas besoin de la surcharger !

-  On devait emménager y a quelques semaines mais la maison qu’on voulait prendre a été prise, du coup on a dû chercher encore, et ça tombe aujourd’hui. Nous voulions attendre la venue du bébé mais nous avions peur de retomber dans le même travers et de perdre la maison de nouveau.

-  C’est bien vu, je répondis. Le bébé est prévu