La Vierge & Le Milliardaire

Par Olivia Joly

J’ai 19 ans, et je suis serveuse. Bon, je le reconnais, ce n’est pas la carrière de mes rêves mais je ne me plains pas. Sans famille pour m’aider, ce job me permet de vivre même s’il m’arrive d’avoir quelques difficultés financières. Mais je suis trop fière pour l’admettre à quiconque. Et surtout pas à l’homme diaboliquement sexy portant un costume cravate taillé à la perfection qui flirte avec moi sur mon lieu de travail, jour après jour. Il finit alors par me faire une offre : du sexe contre vingt mille euros. Et même si je déteste l’idée de me prostituer, il faut avouer qu’il est plutôt pas mal. Du genre très séduisant et attirant. L’alchimie entre nous est indéniable et malgré mes réticences, je finis par craquer... Le problème, c’est que je ne l’ai encore jamais fait. Vous savez... l’amour. Ça allait être ma première fois.

Un duo très chaud vous attend dans cette Nouvelle érotique, réservée à un public averti!

• Langue: Français
• Éditeur: RomansBrûlants
• Date de sortie: 14 mars 2024
• ISBN: 9798224322718

Aperçu du livre

LA VIERGE & LE MILLIARDAIRE

J'avais dix-neuf ans et j'avais besoin d'un travail. Et d’un bon. J'ai grandi dans une maison difficile, pourrait-on dire. Mon père a été absent presque toute ma vie et ma mère était dépendante. Cocaïne, méthamphétamine, alcool… peu importe, ma mère y avait été accro à un moment donné. Aujourd'hui, elle s'en tient surtout aux médicaments sur ordonnance, qu'elle obtient par mon intermédiaire.

C’est dingue, non ? Utiliser son propre enfant pour alimenter votre dépendance. Cela a commencé quand j'avais environ treize ans et que j'ai eu besoin d'une intervention chirurgicale pour réparer une blessure que j'avais eue en jouant au volleyball. Ils m'ont donné des trucs assez forts pour me rétablir, mais je n'ai pas tout pris. Au lieu de cela, ma mère a récupéré les pilules dans le flacon tous les soirs et quand je n’en ai plus eu, elle a inventé une excuse et a appelé le médecin. Et donc, d'autres pilules ont été prescrites. Cela a duré environ un an - une année entière, le médecin a continué à me prescrire ces antalgiques. Je n'en ai jamais pris un seul après environ un mois de convalescence. Ça allait. Je ne souffrais pas. Mais le fait que ma mère m'utilisait pour se droguer me dérangeait.

Les années qui ont suivi ont été occupées par des visites chez le médecin presque tous les mois, jamais les mêmes, et j'ai été forcé ou contrainte par ma mère de m'inventer des douleurs et des problèmes divers. J'avais des médicaments contre l'anxiété, l'hyperactivité et des pilules pour dormir.

En fait, cela a duré toute mon adolescence. Jusqu' à il y a environ deux semaines, quand j'ai levé le pied. Et ça, mes