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La Croisière du S.S. Viking
La Croisière du S.S. Viking
La Croisière du S.S. Viking
Livre électronique206 pages3 heures

La Croisière du S.S. Viking

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À propos de ce livre électronique

Un navire, c'est une ville, c'est un monde, un monde refermé sur lui-même, avec ses plaisirs, ses soucis, ses intrigues, ses passions, ses secrets. Et rien de tout cela ne manque à bord du S.S. « Viking » lorsqu'iI commence sa croisière.
Longue croisière, de Southampton à Sydney, pleine de drames et de surprises, d'angoisses et d'espoirs. Aucun de ceux qui l'auront faite n'en reviendra tout à fait pareil à lui-même. Ni le commandant Anson qui traine la hantise de sa vie manquée ; ni Duncan, son second, rongé par ses rancœurs ; ni Sir Nigel dont la fortune et la puissance ne parviennent pas à apaiser les remords ; ni Laura Wentworth, victime de son père; ni, surtout, l'éblouissante Elizabeth Ogilvie, l'adjointe au commissaire de bord, qui cherche à oublier, dans le travail, la blessure dont son cœur n'arrive pas à guérir.
Les uns et les autres auront-lis trouvé le bonheur quand se terminera LA CROISIERE DU S.S. « VIKING » ?
LangueFrançais
ÉditeurSkinnbok
Date de sortie10 mai 2023
ISBN9789979646129
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    Aperçu du livre

    La Croisière du S.S. Viking - Vivian Stuart

    La Croisière du S.S. Viking

    La Croisiére du S.S. Viking

    La Croisiére du S.S. Viking

    Maiden Voyage

    © Vivian Stuart, 1964

    © eBook: Jentas ehf. 2022

    ISBN: 978-9979-64-612-9

    This book is sold subject to the condition that it shall not, by way of trade or otherwise, be lent, resold, hired out, or otherwise circulated without the publisher’s prior consent in any form of binding or cover other than that in which it is published and without a similar condition, including this condition, being imposed on the subsequent purchase.

    All contracts and agreements regarding the work, editing, and layout are owned by Jentas ehf.

    CHAPITRE PREMIER

    Soulevant commentaires et murmures admiratifs de la part des dockers qui attendaient pour charger le navire, le S.S. Viking prit place le long du quai de la Mackinlay Anstruther Company, dans le port de Southampton.

    Ce grand navire blanc à la ligne gracieuse — le dernier-né de la compagnie — s’apprêtait pour son premier voyage. Destination, l’Australie ! On n’avait jamais rien fait de mieux ni de plus luxueux dans les chantiers de la Clyde d’où il sortait aujourd’hui pour prendre la mer et susciter l’admiration des dockers de Southampton.

    Les membres de l’équipage, stewards, cuisiniers, barmen, serveurs, tous engagés la veille et prêts à monter à bord, écoutaient avec plaisir ces cris d’admiration. Sans y avoir encore mis le pied, ils considéraient ce navire comme le leur, ils en étaient fiers et suivaient des yeux le manège des petits remorqueurs, noirs de fumée, bruyants, crachotants, qui semblaient inutiles alors que le capitaine, avec une habileté sans pareille, amenait doucement le navire à son mouillage.

    Tenez, le voilà !

    — Qui ça ?

    — Le patron ! fit un steward qui avait déjà navigué sous ses ordres, désignant la passerelle où, encore invisible du quai en contrebas, le commandant Guthrie se tenait à son poste.

    — Gaffe aux remorqueurs, ajouta l’homme. Qu’ils ne s’avisent pas de rayer notre belle coque fraîchement peinte ! Ils en prendraient pour leur grade !

    Un nouveau, dont c’était le premier voyage, posa une question à voix basse et le steward y répondit en souriant.

    — Le cap’tain ? Bien sûr que c’est le chef. Maître après Dieu, comme on dit. Archibald Guthrie, un vétéran, tu peux me croire ! Et ce navire tout neuf, on peut dire qu’il l’a mérité !

    — Vous avez déjà navigué sous ses ordres ? demanda le garçon.

    — Plutôt ! Avant la guerre, pendant et après. C’était alors sur le vieux Vulcain. Ah ! des capitaines comme Guthrie, ça se compte sur les doigts d’une main, ça oui !

    — Un peu pète-sec, non ? a demandé un des barmen. Enfin, moi, c’est ce qu’on m’a dit.

    — On peut bien dire ce qu’on veut, rétorqua le vieux steward nomme Georges, mais, avec lui, faut filer droit, et ceux qui..

    Mais la passerelle d’embarquement était en place et le steward la montra du doigt.

    — Ça, c’est pour nous, les gars !

    Il montra l’exemple, suivi aussitôt par le reste de l’équipage. Us n’avaient pas de temps à perdre. Deux jours pour s’installer avant que les trains spéciaux dégorgent leurs passagers en provenance de Londres.

    Comme ils approchaient, ils virent une fort jolie femme vêtue, elle aussi, d’un uniforme et qui, du haut de la passerelle, observait le quai. Les stewards ne purent s’empêcher de siffler en signe d’admiration, ce qui leur valut une observation de Georges.

    — Miss Ogilvie, expliqua-t-il, seconde notre commissaire de bord, et vous feriez bien d’être corrects ; elle ne plaisante pas sur ce point, le capitaine non plus !

    A ce moment, une voiture que conduisait un chauffeur en tenue, s’arrêta au milieu du quai, presque au pied de la passerelle. Un homme, imperméable et chapeau melon, en descendit et traversa la foule curieuse et admirative des dockers. Le capitaine vint lui-même l’accueillir, un capitaine qu’on avait peine à reconnaître en complet gris, tant on avait coutume de le voir en uniforme.

    — Bonjour, capitaine, fit le nouvel arrivant en lui tendant la main et poursuivant d’un ton plein de sympathie : quelle bien triste nouvelle ! Que cela vous arrive justement aujourd’hui. Ce n’est pas de chance ! Et je suis désolé ! J’ai tenu, dit-il en montrant la voiture qui attendait, à vous mettre une voiture à votre disposition. Il n’y a pas trop d’embouteillages à cette heure, et vous serez vite à l’hôpital !

    — Merci mille fois, monsieur Miller, répondit le capitaine.

    Guthrie était grand et lourd, solidement bâti, avec un teint coloré, des yeux bleus très vifs. Mais aujourd’hui, son visage était las et ses yeux un peu rouges. Il n’avait pas dû dormir beaucoup ces derniers jours, et sans doute avait-il eu plus que sa part d’inquiétude ! Guthrie jeta un coup d’œil par-dessus son épaule vers le second qui l’avait suivi depuis la passerelle, et qui, en ce moment, parlait avec le timonier.

    — M. Duncan me remplacera durant mon absence, dit-il d’une voix basse. A moins qu’on ne vous ait donné des instructions ?

    L’agent de la Compagnie Maritime hocha la tête.

    — Mon Dieu, non ! pas la moindre.

    — Bon, dit le capitaine d’une voix plutôt réservée.

    Il eut pour Miller un regard plein de circonspection. Tous deux savaient que Duncan, malgré ses capacités, ne s’était jamais vu confier un navire par les autorités supérieures.

    — Comprenez bien, monsieur Miller, ajouta le capitaine en fronçant ses épais sourcils blancs, que je peux rester absent des jours, qui sait, des semaines, jusqu’à ce que ma femme... Enfin, se reprit-il aussitôt, avant que je puisse regagner le navire.

    — Mais, capitaine, je suis au courant, dit l’agent de la compagnie. En vérité, j’ai eu sir Nigel lui-même au téléphone il y a moins d’une heure. Il vous accorde toute liberté, pour aussi longtemps qu’il sera nécessaire.

    Il hésita.

    — Je crois que sir Nigel souhaite que vous l’appeliez de l’hôpital, dès que vous aurez vu votre femme, afin de discuter certains points.

    — Je n’y manquerai pas, promit le capitaine avec un signe de tête. Il est certain que sir Nigel est en droit d’être tenu au courant. J’espère avoir quelque chose de précis à lui dire, mais vous connaissez les médecins..., jamais capables de vous répondre nettement, et dans un pareil cas...

    Il eut un soupir et se dirigea vers la passerelle.

    — Je sais qu’ils font de leur mieux, seulement...

    — Un médecin n’aime pas engager sa parole, convint Miller en s’effaçant pour laisser le capitaine passer le premier.

    Ils descendirent à quai et se dirigèrent vers la voiture.

    — J’espère qu’ils seront en mesure de vous rassurer au sujet de Mme Guthrie, commença Miller.

    Mais quand il vit l’expression du capitaine, il se tut.

    — Non, c’est peu probable, monsieur Miller !

    — Pourtant... Oh ! je suis désolé, je pensais...

    — Ma femme est en train de mourir, ajouta Guthrie d’une voix sans timbre, le visage impassible.

    Mais toute sa douleur prenait place dans son regard. Il poursuivit :

    — Quand elle est entrée à l’hôpital, il y a quinze jours, on avait bon espoir. L’opération fut malheureusement un échec. On ne m’en a rien dit. Elle s’était mis dans la tête de me laisser commander le Viking pour sa première traversée tant elle savait que ça me tenait à cœur. Moi, j’en avais parlé, mais comme ça, en bavardant. Bref, elle n’a pas voulu empêcher ce voyage, et voilà.

    Il haussa les épaules d’un air résigné.

    — Les médecins, par chance, m’ont prévenu. Et je veux rester auprès d’elle, monsieur Miller, tant pis pour le navire, tant pis pour mon commandement !

    — Oh ! je vous comprends, assura Miller.

    « Mais, se demanda-t-il, est-ce que sir Nigel Anstruther voit les choses de la même façon ? S’il fallait remplacer le capitaine, qui allait-on désigner ? Duncan ? Sûrement pas ! Surtout pour un premier voyage et jusqu’en Australie ! Alors qui ? Prentiss était à Hong Kong sur le Valerian. Le Valhalla, commandé par Davis, le plus ancien après Guthrie, venait d’accoster à Sydney. Il restait bien Taylor, capitaine de La Walkyrie, mais il était bien jeune. Les autres non plus ne feraient pas le poids ! »

    Restait le capitaine Anson, dont on radoubait le navire à Belfast. Miller eut un sourire : Hugh Anson était jeune, certes, à peine quarante ans, mais il avait la sûreté, l’assurance d’un vétéran. Sa carrière avait été fulgurante : entré comme jeune officier de la Royal Navy à la fin de la guerre, entraîné à Dartmouth, auréolé d’une Victoria Cross, il avait été durant deux ans le second de Guthrie. Fort bien noté, il s’était vu confier un des cargos de la Compagnie. Guthrie le tenait en haute estime. De plus, Hugh était en Angleterre, en congé sans doute, mais enfin on pourrait toujours prendre contact avec lui.

    Avant de monter dans la voiture, le capitaine dit simplement à Miller :

    — Je compte parler à sir Nigel dès que possible, monsieur Miller, mais si je ne peux regagner le Viking à temps et qu’il faille me remplacer, vous aurez quelques problèmes. A propos, le Denmark n’est-il pas en cale sèche à Belfast ? Il doit y être depuis une semaine.

    Le Denmark était le navire du commandant Anson.

    — Oui, confirma Miller avec un signe d’assentiment.

    Il était content que le capitaine fût arrivé aux mêmes conclusions que lui, et son sourire s’élargit. Le président allait, bien sûr, demander l’avis de Guthrie pour savoir à qui confier ce beau navire tout flambant neuf et le choix d’Anson était raisonnable. Il est certain que le président approuverait.

    Miller fit ses adieux au capitaine qui montait dans la voiture et s’efforça de lui témoigner sa sympathie, puis, il demeura immobile jusqu’à ce que la voiture ait disparu. Après un rapide coup d’œil à sa montre, il se hâta de regagner le Viking. Il devait prévenir l’équipage, bien que rien ne fût encore décidé. Au cas où Guthrie n’embarquerait pas, il allait falloir changer son nom sur le journal de bord, et autres registres. Pas mal de choses à faire, de plus, et forcément à la dernière minute.

    Miller pensa à Guthrie. « Quel courage, se dit-il. Et de la part de sa femme, quel amour ! Quel sacrifice ! Voilà trente ans qu’il était marié à cette femme exceptionnelle. Comment allait-il réagir au moment de la perdre ? »

    Voilà qu’il pensa tout à coup au désastreux mariage d’Hugh Anson. Avait-il pu oublier ? Comment serait-il vis-à-vis des passagers au cas où on lui confierait le Viking ? Tant de questions sans réponses !

    On l’appela. C’était le second, Robert Duncan, un homme aux yeux gris et froids, un homme qui aurait dû depuis longtemps être nommé capitaine !

    — Ah ! vous voulez me voir, monsieur Duncan ? s’étonna Miller.

    Robert Duncan eut un sourire froid et sardonique. Il se tenait si droit qu’il semblait plus grand que sa taille. Cinquante ans bientôt, avec des cheveux noirs bien fournis, un visage maigre et tanné ; vrai, il ne les paraissait pas ! Fort soucieux de sa bonne forme physique, il était d’une extrême endurance, une endurance que ses hommes lui enviaient, sans éprouver pour lui la moindre sympathie. Il plaisait aux femmes peut-être, mais il restait tort discret sur ce chapitre, et on ne lui savait aucune liaison avec des passagères. Oh ! bien sûr, quelques mauvaises langues disaient... Mais, quoi, il était célibataire !

    « Curieux, ce manque de popularité », se disait Miller tout en réglant une question de service avec Duncan. Il était fort capable, mais tous ceux qu’il dirigeait, et spécialement les jeunes officiers, le détestaient cordialement. Ses supérieurs, s’ils reconnaissaient ses qualités, ne faisaient rien pour l’en récompenser. Durant ces trente années de service à la Compagnie, un seul point noir quand, vers la fin de la guerre, la compagnie s’occupait du transport des troupes. On disait qu’une enquête avait eu lieu, que Duncan avait été accusé de négligence, que des vies avaient été perdues par sa faute.

    Mais ce qu’on disait ! Et la vérité demeurait bien enfouie dans les archives de la Compagnie ! Duncan, lui, restait second. D’ailleurs, second sur le Viking était un poste enviable. Mais qu’on nomme le jeune Anson capitaine, et ce serait pour Duncan une pilule bien amère !

    — Le capitaine Guthrie vous a-t-il prévenu, je veux dire, au sujet de sa femme ? demanda Duncan d’une voix dépourvue de toute émotion.

    Miller lui jeta un coup d’œil de reproche.

    — Sa femme est mourante. Oui, je sais, il me l’a dit. Sale coup pour lui, vraiment !

    — Elle a tout fait pour qu’il ne sache rien, mais finalement... Bah !...

    Duncan chassa cette pensée d’un haussement d’épaules,

    — Vous a-t-il dit si ça risquait de durer ?

    — Il doit voir les médecins. Il ne sait pas encore !

    — Allons, vous savez bien qu’il ne pourra pas se libérer à temps ! Pas question de revenir dans deux jours. Aussi...

    La pause fut pleine de sous-entendus, et les yeux gris observaient Miller comme pour deviner ses pensées les plus secrètes.

    — Pour le moment, je le remplace, dit le second. Mais pour le moment seulement. S’il ne revient pas, que va-t-on décider ?

    — Mon Dieu, monsieur Duncan, fit Miller d’un ton évasif, ça ne dépend pas de moi. Le conseil va se réunir et sir Nigel...

    — Allons, coupa Duncan. Inutile de louvoyer, je ne me fais pas d’illusions. Je n’ai guère espoir d’être nommé capitaine, mais je voudrais..., enfin, j’ai bien le droit de savoir...

    L’inquiétude l’emportait chez lui sur la colère.

    Miller fut désolé pour lui. La situation n’avait rien d’agréable, mais on n’y pouvait rien, aussi répondit-il fort calmement :

    — Je vous assure, monsieur Duncan, je n’en sais pas plus que vous ! Cela concerne sir Nigel et le conseil. Je n’ai pas voix au chapitre, mais nous serons avertis en temps voulu. D’ici là...

    Il haussa les épaules.

    Robert Duncan l’avait-il entendu ? Il demeurait absorbé dans ses pensées, le sourcil froncé, l’œil sombre, puis il demanda d’une voix basse et contenue :

    — On demandera sûrement l’avis de Guthrie. Prentiss est à Hong Kong, Davis à Sydney...

    — Ah ! comment savoir, dit encore Miller qui aperçut avec soulagement le commissaire de bord, Edwards, un vieil ami.

    — Oui, comment savoir, répéta Duncan avec un geste de la main, un geste de résignation.

    Il fit un signe de tête assez bref et descendit l’escalier menant au pont C, sans un regard derrière lui.

    Edwards le regarda s’éloigner sans mot dire, puis, ouvrant la porte de son bureau, il fit signe à Miller d’entrer.

    — Pourquoi ne pas déjeuner ici et régler nos petits problèmes ? proposa le commissaire.

    — Hum ! nos petits problèmes, vous êtes modeste, soupira Miller.

    Puis, il sourit.

    — Bonne idée pour le repas, mon déjeuner est rudement loin !

    Le commissaire versa deux sherries et commanda par téléphone leurs déjeuners. Puis, se tournant vers Miller, son regard se fit inquiet et désolé derrière ses limettes d’écaille.

    — Sale coup pour le patron, dit-il enfin !

    — Oui, reconnut Miller, le moment est bien mal choisi !

    — C’est terrible pour lui : ils formaient un couple si uni !

    — Alice était une femme exceptionnelle comme on n’en trouve plus de nos jours.

    Il sirota d’un air sombre son sherry puis, se levant, il tendit un coffret à cigarettes à Miller.

    — Servez-vous, Tom ! Vous fumez toujours, n’est-ce pas ?

    — Mon Dieu, en principe je cherche à renoncer ! Mais ça ne marche pas !

    Et Miller se servit avec plaisir, alluma sa cigarette et inspira profondément la fumée. Puis, évitant le regard d’Edwards, il ajouta :

    — Je viens de parler au second, ou plutôt c’est lui qui me parlait. Je crois qu’il espère

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