Blessures profondes: Roman
Par Robert Bernabé
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Arrivé à l’âge où l’on se retourne pour voir le chemin parcouru, Robert Bernabé a éprouvé le besoin d’exprimer ses états d’âme dus aux aléas et vicissitudes d’une vie assez tourmentée. Tout en étant attractifs, ses textes sous forme de poèmes et de récits imaginaires évoquent sa façon de penser.
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Aperçu du livre
Blessures profondes - Robert Bernabé
Robert Bernabé
Blessures profondes
Roman
ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g© Lys Bleu Éditions – Robert Bernabé
ISBN : 979-10-377-5872-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Préambule
Au cours des temps, différentes formes de sociétés ont vu le jour. Toutes ont créé leur religion. Beaucoup de ces croyances permettent de donner des règles de vie au peuple. Elles ont, aussi, la prétention d’expliquer ce que nous ne pouvons comprendre. Au fil du temps, la science lève le voile sur beaucoup de mystères de notre Nature. Par conséquent, les religions évoluent pour ne conditionner que l’aspect émotionnel et imaginatif de tout un chacun. Dans sa recherche de la vérité originelle, lorsque l’homme a épuisé ce qu’il sait, il se rapproche de ce qu’il croit, c’est dans sa nature. Très souvent, les considérations métaphysiques sont loin de la science pragmatique.
Depuis des lustres, des hommes usent de ces faiblesses pour entraîner leur auditoire dans des combats terribles, sans intérêt concret, si ce n’est pour satisfaire l’avidité de quelques meneurs mégalomanes. La plupart des convictions les plus virulentes sont issues de régions pauvres et déshéritées de notre planète.
On peut concevoir la convoitise de quelqu’un pour nos biens et notre cadre de vie, on peut concevoir la lutte pour les défendre, mais, peut-on admettre nous voir imposer une façon de penser, sinon, disparaître ?
Il est toujours possible de partager, même si ça dérange mais faut-il se laisser dépouiller ?
Est-ce que la légitime défense ne nous permet pas de combattre contre ce fait ?
Quoi qu’il en soit, la nature humaine, tout au long d’une vie, peut réserver de drôles de surprises…
R. B.
Les vacances se terminent, Galiane entre lentement dans l’avant-port.
— Dis-moi, Bob, de quel côté je mets les défenses ?
— Julie, ma chérie, comme à l’habitude, nous avons la même place.
— Oui, mais de quel côté ? Je ne sais plus moi, depuis le temps !
— Tu en mets partout, c’est le mieux.
Ils accostent gentiment, Julie amarre le bateau. C’est la fin de la matinée, les voilà dans leur port d’attache après une escapade estivale. Ils sont confortablement installés devant un verre d’apéritif lorsque les trompettes d’Aïda retentissent. Bob prend son téléphone, c’est Branchut, son patron.
— Dis-moi Bob, as-tu des nouvelles de Bruno ?
— Pas depuis avant-hier, il devait revenir ce matin très tôt. Que dit Marie ?
— Je ne peux pas la joindre, son portable n’est pas connecté au réseau, je m’inquiète !
— J’essaie de la joindre de mon côté, je te rappelle.
Bob met sa compagne au courant, Julie appelle la famille de Marie : Elle était bien là, elle est partie tôt ce matin, accueillir Bruno à l’aéroport. Elle téléphone ensuite au bureau d’Air France à Roissy.
— Oui… monsieur Bruno Lanvin… c’est ça… Il était bien sur le vol de Kaboul, arrivé à 7 h 12 ce matin… merci madame, bonne journée.
Elle raccroche et regarde Bob d’un air dubitatif :
— C’est curieux ça ! Il est arrivé ce matin avec beaucoup de retard et il ne donne pas de ses nouvelles !
— Marie est allée l’accueillir, ils ont dû vouloir prendre le temps de se retrouver. Fichons-leur la paix pour le moment.
— Il est bientôt midi et toujours pas de nouvelles ! Même lui a des comptes à rendre après chaque retour de mission.
— C’est vrai, ce n’est pas lui ça ! Les retrouvailles doivent prendre plus de temps que prévu. Il appellera en début d’après-midi, probablement.
Pour ne pas dramatiser la situation, Bob garde son calme et va même afficher un certain détachement mais il réfléchit : « Julie a raison, c’est curieux ça, ce n’est pas normal et ça va à l’encontre des principes. » En mission, Bob doit savoir où se trouvent ses agents, ils ont tous reçu la consigne de le dire, en toutes circonstances. Ils savent aussi que la mission n’est terminée que lorsqu’ils ont fait leur rapport.
Tout en dissimulant son inquiétude, il met de l’ordre et prépare leur prochain départ. Son téléphone trompette de nouveau.
— Allo Bob, c’est Marie, j’appelle d’une cabine, mon portable est passé sous les roues d’un taxi, il a failli m’écraser aussi, je n’ai pas de nouvelles de Bruno, en as-tu ?
— Non, c’est inquiétant, quand as-tu eu son dernier contact ?
— Il m’a envoyé un SMS dans la nuit, je l’ai lu ce matin, il dit « CB – 12.3 14 Bob C », Je n’y comprends rien. Depuis j’essaie de l’avoir mais ça ne passe pas.
Bob réfléchit un instant puis, d’une voix calme et plus détendue, il lui donne ses instructions :
— Va voir la PAF et récupère la vidéo des passagers, procure-toi d’urgence un nouveau téléphone avec le même numéro au cas où il voudrait te contacter. Rendez-vous au bureau ce soir.
Bob appelle la Police de l’Air et des Frontières de Charles de Gaulle, elle lui confirme le passage en douane de Bruno avec les autres passagers. Bob avise son interlocuteur que Marie va récupérer l’enregistrement vidéo pour analyse. Julie a fait les bagages, ils précipitent leur départ.
Un coucou de l’aérodrome de Royan les emmène à Bordeaux-Mérignac où ils prennent la navette régulière pour Paris.
Bob retrouve une partie de son équipe à Fort Noisy. Dès son arrivée, Didier lui fait visionner la bande vidéo de l’arrivée à Roissy, Bruno n’apparaît pas.
— La PAF est formelle, tous les passagers sont sur le film et Bruno est sur la liste. Par contre l’avion a fait une escale technique imprévue à Nakhitchevan.
— Où ça ?
— Na-khit-che-van !
— Ça existe ça ?
— Hé oui… J’ai vérifié, c’est une république autonome d’Azerbaïdjan, enclavée entre l’Arménie et la rivière Arax qui est la frontière avec l’Iran.
— Ah bon ! Avant d’aller plus loin, il faut vérifier l’identité de tous les gens sur la vidéo. Il faut voir avec Kaboul s’il y a un film de l’embarquement.
— Je vois ça tout de suite !
— Marie, tâche de savoir d’où est parti le SMS et à quelle heure.
Marie est anxieuse, Julie la réconforte.
— Tu sais, ils se connaissent bien avec Bob, en peu de mots il lui a fait passer des infos qui nous échappent, j’en suis sûre !
— Tu crois… pourquoi il ne dit rien alors ?
— Tant qu’il n’est pas sûr de lui, il ne dira rien, je le connais bien, aie confiance !
Ils se mettent tous au travail, la reconnaissance faciale n’a plus de secret pour eux. La comparaison des différents portraits est longue et fastidieuse, même avec l’aide des outils informatiques. De plus, la multiplication des fichiers ne facilite pas la tâche, EUROPOL, INTERPOL, SIS, et tant d’autres… Quelques heures plus tard, tous les portraits sont définis, seul un visage est isolé. Bob demande à Didier d’approfondir les recherches :
— Il faut absolument identifier cet individu.
— Il n’est pas connu des services de police, il n’est pas fiché, sa photo n’est nulle part.
— Vois avec les permis de conduire et les cartes d’identité, en espérant qu’il soit Français.
Marie revient.
— Les données du SMS sont perdues, j’ai lancé une recherche mais ça va prendre du temps. Apparemment il est passé par une multitude de réseaux différents. Il ne vient pas de son téléphone satellite, pourtant il l’a emporté.
— Il a dû le détruire, comme il se doit !
— Pourquoi donc ? La procédure dit qu’il faut détruire ses moyens de communication lorsqu’ils sont sur le point de tomber entre des mains ennemies.
En disant ça, Marie regarde Bob fixement, l’inquiétude s’accroit sur son visage, elle vient de prendre conscience que la réponse est dans sa question.
Bob la regarde gravement :
— Oui, c’est ça !
— Mais bon sang, que veut-il dire ? Je ne comprends pas son message !
— Il dit que sa mission a réussi, mais qu’il a été enlevé par des hommes armés, sans dire où.
— Comment le sais-tu ?
— Depuis le temps nous avons mis au point un code entre nous, il vous faudra l’apprendre. Nous vous l’enseignerons lorsqu’il sera revenu parmi nous.
Les recherches d’identification durent une partie de la nuit, le lendemain, un nom apparaît, Bob en prend connaissance :
— Bernard Chassime, domicilié à Givors dans le 69, gérant de société. Il a son permis de conduire depuis deux ans. Je veux tout savoir sur ce bonhomme.
— Je m’y mets tout de suite.
— J’envoie Penny pour enquêter discrètement sur place, elle peut être à pied d’œuvre dès demain à la première heure.
Marie intervient :
— Je vais avec elle, il me dira où est Bruno !
— Non Marie ! Il faut que tu restes ici ! Il nous faut savoir qui c’est ce gars, avant d’intervenir.
Didier fait irruption.
— Il n’y a pas de vidéo de l’embarquement, les ricains se sont plantés, tout est effacé.
— Les cons ! ils ont la technologie mais ils ne savent pas s’en servir.
— Ce n’est pas nouveau, ce sont des lourdauds.
— Des nouvelles de Nakhit-machin ?
— Oui, le temps des réparations, les passagers sont descendus, sans sortir de l’enceinte de l’aéroport. Il semblerait qu’il y ait eu des incidents entre quelques énergumènes locaux et des passagers. La police locale aurait embarqué quelques protagonistes du cru, Je n’en sais pas plus.
— Il nous faut aller voir sur place, Branchut demandera la coopération des autorités du pays.
Penny descend du TGV, un agent local du service l’accueille à la sortie de la gare.
— Bonjour madame, je suis à vos ordres !
— Salut toi ! Dis-moi tu es tout jeunot ? Pas de manière entre nous, tu m’appelles Penny ! Toi, c’est comment ?
— Heu… Timothée madame Penny !
— Ah oui ! Je sais, on ne choisit pas ! Pour moi tu seras Tim. Il y a longtemps que tu es parmi nous ?
— Quinze jours madame Penny, avant j’étais dans les commandos de l’air.
— Je me disais aussi ! Conduis-moi à Givors et en douceur je te prie.
Il faut traverser Lyon puis sa banlieue sud en suivant la rive droite du Rhône. Après avoir longé un énorme complexe pétrochimique, ils abordent un secteur moins urbanisé. Plus loin, sur le coteau, une zone pavillonnaire s’est établie. Quadrillée de hautes clôtures, elle suggère un grand besoin de protection qui interpelle Penny.
— Les indigènes ne sont pas tranquilles dans le coin !
— Faut dire qu’il y a une faune assez sauvage alentour !
Le GPS qui les guide, indique un changement de direction au prochain carrefour, Tim lui obéit. Ils empruntent une route bordée de vieilles habitations mal entretenues. Des voitures stationnent anarchiquement, certaines agonisent lentement, parmi, l’une d’elles est sur cale, ses roues ont disparu, il manque une portière ainsi que le capot moteur. Ce n’est plus qu’une carcasse dépouillée qui git là parce qu’elle est arrivée jusque-là, sans harmonie et sans pudeur. C’est l’un des symboles de la crasse intellectuelle du milieu. Des enfants aux cheveux crépus jouent au foot sur le bitume qu’ils ont accaparé. Une jeune femme, au foulard bleu émeraude, les surveille du coin de l’œil tout en bavardant avec le jeune conducteur d’une voiture de sport rutilante. Un probable nouveau riche étalant sa réussite éphémère dans le commerce de plantes aromatiques. Le labyrinthe des rues les conduit à l’adresse indiquée. Ils se garent un peu plus loin et vont à pied. Ils s’assurent d’être à la bonne adresse en vérifiant le nom sur la boîte à lettres, c’est bien là. Ils continuent un peu et passent devant un jardin fleuri, le portail ouvert laisse voir une mamie bichonnant une multitude de rosiers. Penny tente une approche.
— Bonjour madame, puis-je vous demander un…
— Je n’ai besoin de rien, passez votre chemin !
— Je ne vends rien, je voulais vous demander si vous aviez « Reine Spartam » de chez Meilland ?
— Non ! Je ne la connais pas celle-là ! Vous aimez les roses ?
— J’adore, c’est ma passion, je fais des kilomètres pour en voir. Je reste des heures devant un bouton pour le voir éclore. Puis il y a tellement de nuances, de velouté et de parfums, je ne vis que pour ça, vous savez !
— Ah bon, ça change tout. Venez voir celle-ci… puis celle-là… devant vous c’est ma préférée, qu’en pensez-vous ?
— Ah oui ! Ce rose, rose, ce vert, vert et ces épines, aïe, piquantes, c’est vraiment exceptionnel.
Elle fait un clin d’œil à Tim, il s’éloigne. Penny écoute attentivement son guide, elle oriente la visite vers la clôture.
— Ce grimpant est magnifique, quelle végétation, il déborde chez votre voisin, ça ne le gêne pas ?
— Pfou, il n’est jamais là ! Je le vois de temps en temps, mais vous savez, bonjour bonsoir, c’est tout !
— Ah bon, qu’est-ce qu’il fait, il est représentant ?
— Non, un jour, je taillais ce rosier justement, il était là et nous avons bavardé un moment. Il m’a dit qu’il organisait des voyages pour des chasseurs. Il se déplace beaucoup, il va souvent au Canada à ce qu’il m’a dit.
— Son jardin a l’air bien entretenu pourtant !
— Il vient un jeune maghrébin, toutes les semaines, pour tondre et entretenir les massifs. De temps à autre, il y a des gens, ils restent un jour ou deux, ce ne sont jamais les mêmes.
— Il y a longtemps qu’il habite ici ?
— Oh… Ça doit faire bientôt deux ans, je crois… Oui c’est ça, il aménageait quand le petit Julien, le fils de la voisine d’en face, s’est blessé en tombant de l’échelle.
— Et alors ?
— Ben, c’est lui qui a redressé l’échelle pendant que la mère menait son fils à l’hôpital.
— Ah bon… Il y a longtemps que vous ne l’avez pas vu ?
— Oui, ça fait bien quelques jours déjà !
Une voiture passe dans la rue et s’arrête un peu plus loin, deux portières claquent.
— Tiens, quand on parle du loup… C’est lui, il n’est pas seul cette fois encore !
Deux hommes traversent le jardin voisin.
— Vous permettez que je photographie ces belles roses ?
— Bien sûr, si ça peut vous faire plaisir !
Avec son smartphone Penny mitraille les deux individus sous toutes les coutures.
— Au fait, comment s’appelle-t-il ?
— Lili Marlène de chez Meilland.
— Non, votre voisin !
— Ah… Chassime Bernard, je crois !
— Il n’est pas d’ici, vous savez d’où il vient ?
— Non, mais il aurait dit au voisin, monsieur Huchon, qu’il était né en Afrique du Nord, son père était diplomate, je ne sais plus où, par contre.
— Dites-moi, vous avez l’heure.
— Il est bientôt onze heures et demie, hé bé c’est l’heure de l’apéro, ça vous dit ?
— Non merci, je suis déjà en retard, ce fut un plaisir de vous rencontrer, au revoir.
Elle prend congé et va sonner au portail de Chassime. Un moment plus tard, il s’ouvre et le gaillard apparaît.
— Oui, bonjour que puis-je faire pour vous ?
— Bonjour monsieur, je suis Arlette Grumeau de la protection des végétaux. Pardonnez-moi de vous déranger, avez-vous une minute à m’accorder ?
Tout en parlant, elle lui présente, furtivement, sa carte d’abonnement à la bibliothèque et la range aussitôt. Le gars a juste le temps de voir la photo.
— Vous êtes charmante, j’irai jusqu’à deux !
— Voilà, je fais une enquête, concernant le « Cagouillus vulgaris affabulus », c’est un petit colimaçon qui envahit notre région depuis quelques années. Il s’attaque aux haies de Troènes, comme la vôtre, en rien de temps il la déplume puis elle meurt.
— Oui, et alors ?
— J’installe des pièges, chez des volontaires et je viens tous les jours les relever.
— Ça ne va pas être possible, je repars cet après demain pour le Canada et ne sais quand je reviendrai, je suis désolé. Au revoir, mademoiselle.
Elle retrouve Tim à la voiture puis ils se dirigent vers le poste de police. Le commissaire n’a jamais entendu parler de ce bonhomme, il est inconnu des services, même pas une contravention. Cependant la DCRI s’intéresse à lui, une enquête est en cours depuis plusieurs semaines déjà. Penny obtient le nom de l’inspecteur chargé des investigations. Rendez-vous est pris. Elle le rencontre l’après-midi dans un « bouchon » près de la place Bellecour.
— Salut ! La DCRI enquête sur mon bonhomme ?
— Oui, il nous intéresse depuis longtemps.
— Que savez-vous de lui ?
— Il nous a fait beaucoup chercher, ce bougre. Il s’appelle bien Bernard, mais c’est son nom de famille. Son père Fernand Bernard en poste à Alger, a épousé une Algérienne, Aïcha Djeloul et de cette union est né un garçon, Hassim vous ajoutez un C au début et un E à la fin et ça change tout. Il est Français mais a vécu dans de nombreux pays du Moyen-Orient et, récemment, nous avons trouvé sa trace en Afghanistan. Il est gérant d’une société de loisirs cynégétiques basée sur le bord du lac Saint-Pierre au Canada, à Notre-Dame-de-Pierreville. Il a un site web, je l’ai consulté, il offre des séjours de chasse aux gibiers d’eau avec hébergements dans un camp de chalets tout équipés. Voilà c’est tout ce que je sais pour l’instant. Je n’arrive pas à savoir ce qu’il magouille vraiment, peut-être n’y a-t-il rien à découvrir…
— Merci pour les