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Le regard de Zoé: Roman
Le regard de Zoé: Roman
Le regard de Zoé: Roman
Livre électronique94 pages1 heure

Le regard de Zoé: Roman

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À propos de ce livre électronique

Une enquête et une aventure vers l’extraordinaire, voilà l’histoire que va vivre Maxime Bordis, assureur de province.
Il y a tellement de lieux tristes et sombres dans l’univers, froids et sans conscience, n’oubliez jamais de disséminer avec vous la beauté sous toutes ses formes.
Le hasard a bien fait les choses puisque le temps de la connaissance est venu.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né à Grenoble en 1954, Daniel Four , aujourd’hui retraité, a suivi une carrière technique et commerciale dans le monde scientifique. Passionné de fantastique et de sciences-fictions, il décide il y a quatre ans d’écrire Le regard de Zoé qui, plein d’imagination, nous emmène très loin en balade.
LangueFrançais
Date de sortie21 févr. 2020
ISBN9791037706652
Le regard de Zoé: Roman

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    Aperçu du livre

    Le regard de Zoé - Daniel Four

    Chapitre 1

    1 : Dans le Jura

    Mai 2009

    Maxime regarde son assiette sans voir son contenu, il est préoccupé par son enquête de l’après-midi et les conséquences de sa trouvaille.

    Il rumine des réflexions qui sembleraient totalement débiles à tout le monde, mais il sait confusément qu’il tient le premier fil de la pelote.

    Un peu plus tôt

    Il est un peu plus de quinze heures quand le bus s’arrête devant le vieux calvaire, le chauffeur lui indique du doigt le chemin qui s’enfonce dans le sous-bois.

    « Vous suivez sur cent mètres, je repasserai à cinq heures »

    C’est paisible et l’humidité joue avec la lumière tamisée par les arbres, le bus ayant disparu c’est le silence presque total qui s’impose.

    Il décide de s’engager sur cette voie à l’abandon en marchant dans l’herbe, entre les ornières remplies d’eau de pluie.

    Il marche lentement, avec retenue, comme s’il avait franchi la porte d’un cimetière, cette attitude pleine de respect ne le surprend pas.

    Il est immergé dans ces affaires depuis huit mois, elles ont changé sa vie.

    Il pense à cela toute la journée, et aussi parfois la nuit.

    C’est beau ici, tous les symboles de la douceur de vivre sont réunis : le soleil de mai qui procure une douce chaleur, les oiseaux qui rivalisent d’audace lyrique, le petit ruisseau qui coule sur sa droite depuis une trentaine de mètres.

    Ce serait magnifique sans cette ruine de maison qui se profile droit devant lui.

    Rien n’a bougé, la scène est intacte, cernée par les restes de ruban de police en plastique qui flottent mollement au vent, des débris divers émergents de la végétation.

    Maxime veut prendre son temps et le mieux c’est encore de garder une distance.

    Il choisit de s’installer à l’écart sur un promontoire et d’y rester assis afin de ressentir l’inexplicable qui l’a conduit ici après tout ce travail.

    Il a bien fait de venir, la réalité dépasse de loin les rapports de police et les mauvaises images noir et blanc récupérées dans la presse de l’époque.

    Après une longue période d’observation, il s’avance sur le terrain en calculant son angle d’entrée, son regard et son expérience d’expert en éveil implique une tension positive qu’il affectionne.

    Il prépare son appareil numérique et commence sans tarder à photographier la globalité et les détails, sans compter, sans calcul, on verra plus tard.

    Personne n’a compris cette affaire, les pompiers n’ont pas donné d’explication plausible, la police et son expert non plus.

    Dans ces conditions, l’assurance a avancé un probable désordre climatique local, non couvert par le contrat multi risques.

    Cinq ans déjà depuis les faits et un dossier au point mort.

    Les résidents aussi sont morts : un couple de jeunes retraités.

    « Oh, z’avez rien à foute là, sortez ! »

    Maxime se redresse pour apercevoir un brave papi en colère et son chien qui s’occupe d’autre chose.

    En forçant la voix et en se rapprochant :

    « Bonjour, je suis expert en assurance, j’ai l’autorisation du fils pour faire mon investigation. »

    « C’est pas possible, encore un jean-foutre, cinq ans après »

    « Vous ne mâchez pas vos mots...Maxime, enchanté »

    « Julien Perne, le voisin pour ainsi dire, j’habite à un kilomètre, excusez-moi mais je peux pas me retenir, faut que je passe voir et du coup ça m’énerve »

    « Vous connaissiez vos voisins ? »

    « Jo et Paule, des copains, des amis…putain c’est dingue monsieur, dingue cette histoire, rendez-vous compte : écrasés par leur maison » il pleure le papi.

    « Pourquoi vous dites écrasés ? »

    "Ben le jeune pompier a dit « on dirait un accident de la route, sauf que c’est leur toit qui les a percutés ! »

    Il se retourne pour constater que les murs sont encore verticaux mais le toit est à l’envers dedans !

    Il ne sait pas pourquoi mais il est content d’avoir croisé monsieur Perne, pas de doute une pièce du puzzle va trouver sa place, mais laquelle ?

    Un mot revient avec insistance et en écho : écrasé…Où a-t-il déjà vu un objet écrasé ?

    Ici tout est plus ou moins tordu, cassé, déchiré, froissé ! Mais pourquoi ce terme a fait tilt, quelle est la particularité de quelque chose d’écrasé ?

    Il n’écoute plus, tourne les talons en saluant de la main et se dirige vers un endroit précis dans la ruine sans retrouver ce qu’il cherche, merde c’est où ? 

    C’est l’appareil photo qui va le sauver, la consultation est longue, les images défilent sur le petit écran, ah la voilà, la photo qu’il cherche, et sa localisation devient possible et facile.

    Quelques secondes plus tard, il se penche pour examiner l’improbable.

    La plus belle sculpture moderne du monde

    Elle est totalement écrabouillée et partiellement enfouie, son séjour en plein air l’a rouillée mais il reste quelques belles traces de cette peinture orange qu’il a vu ailleurs, pas de doute, elle va faire la joie de Paul, il sourit en pensant à sa tête.

    Le reste de l’après-midi, il va le passer à faire des photos et des constatations qu’il note sur son carnet.

    Le moment est venu de partir, il a un sentiment de mission accomplie, il ne va pas revenir le lendemain poursuivre ses recherches.

    Il s’éloigne en portant sa pièce à conviction et se demande : je cherche quoi de plus au juste ?

    Le bus arrive en retard mais il a sa réponse :

    Rien, je peux donner du sens à ces histoires, au risque de passer pour un fou

    En rejoignant sa place, il sourit en pensant que parler tout seul, c’est déjà pas bon signe.

    2 : En Bretagne

    Octobre 2008

    Décidément, fils unique ce n’est pas le rêve.

    Trop d’attention le met de mauvaise humeur, ce qui n’est pas la règle.

    En principe, il est spontanément enjoué et

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