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L’Eau de l’oubli: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #4
L’Eau de l’oubli: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #4
L’Eau de l’oubli: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #4
Livre électronique104 pages1 heure

L’Eau de l’oubli: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #4

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À propos de ce livre électronique

Quand l'eau d'un village isolé est empoisonnée, tous les indices disponibles pointent vers un homme porté disparu plusieurs années auparavant. Il appartient à la lieutenante Petra Jensen de le retrouver.

 

L'Eau de l'oubli est la quatrième nouvelle de la série des Enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland qui se déroulent dans l'Arctique hostile et imprévisible, riche en traditions, mythes et culture.

 

« Polar noir, glacial du Grand Nord. » – Quentin Bates

 

L'Eau de l'oubli met en scène de nombreux personnages nouveaux et intéressants, avec la brève apparition de quelques visages familiers dans la série.

 

Les enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland sont antérieures à The Ice Star et Seven Graves, One Winter (œuvre non traduite en français).

 

Lancez-vous dès aujourd'hui, avec L'Eau de l'oubli, dans la recherche de personnes disparues au Groenland !

LangueFrançais
Date de sortie7 sept. 2021
ISBN9798201693367
L’Eau de l’oubli: Bureau des Personnes disparues au Groenland, #4
Auteur

Christoffer Petersen

Christoffer Petersen lives in southern Denmark. He grew up on Jack London stories and devoured any book to do with the Arctic and dog sledging. In 2006 he encouraged his Danish wife to move to Greenland and spent seven years learning about the one of the most exciting countries and cultures in the world. While in Greenland, Chris started writing crime stories and thrillers set in Greenland and the Arctic. He graduated from Falmouth University with a Master of Arts in Professional Writing in 2015, shortly after moving back to Denmark. Chris makes a living writing about Greenland.

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    Aperçu du livre

    L’Eau de l’oubli - Christoffer Petersen

    Christoffer Petersen

    L’Eau de l’oubli

    Enquête n° 4 du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    avec la lieutenante Petra Piitalaat Jensen

    (traduit de l’anglais par Françoise Chardonnier)

    Titre original :

    The Fever in the Water

    Ne manquez pas le numéro 5 de la

    série des Enquêtes du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    Le Piège de l’hiver

    Glossaire des mots groenlandais utilisés

    dans le présent ouvrage

    aap – oui

    ana – grand-mère

    anaana – mère

    ata – grand-père

    ataata – père

    angakkoq – chaman

    iiji – oui (en Groenlandais de l'Est)

    imaqa – peut-être

    kaffemik – célébration, fête

    kamikker/kamiks – bottes en peau de phoque

    mattak – plat traditionnel composé de peau et de graisse de baleine

    naamik – non

    qajaq – kayak

    qujanaq – merci

    tulugaq – corbeau

    tupilak – dans la mythologie inuite, un être maléfique créé par l’homme

    ukaleq – lièvre arctique

    L’Eau de l’oubli

    Enquête n° 4 du Bureau des Personnes disparues au Groenland

    Note de l’auteur

    Le village d’Ingnerssuit n’existe pas et la police groenlandaise ne fait pas non plus appel à des chamans pour élucider des affaires. Cette nouvelle fournit des informations sur la carrière antérieure de la lieutenante Petra Jensen, sur son histoire et sur les personnages qu’elle rencontre. Certains de ceux-ci vous sont du reste peut-être familiers si vous avez déjà lu quelques-unes de mes autres histoires qui se déroulent au Groenland.

    Chris

    Août 2020

    Danemark

    Partie 1

    Le capitaine Gaba Alatak haussa la voix afin de couvrir le fracas des vagues qui s’écrasaient contre la proue de la vedette Sisak III à coque rouge de la police pour s’adresser à son équipe. Atii et moi nous tenions derrière eux, à essayer de nous y retrouver dans notre équipement sur le pont arrière. Je me démenais tellement avec les bandes velcro de mon gilet pare-balles qu’Atii finit par tourner le dos au Groupe spécial d’intervention de Gaba pour venir à mon secours.

    - La bande était entortillée, dit-elle en se balançant d’un pied sur l’autre alors que la vedette se dirigeait en douceur vers le port. « Voilà, elle est serrée maintenant. »

    - Merci, dis-je.

    - Ça va, Petra ? T’es verte. C’est le bateau ?

    Je m’efforçai de saliver pour pouvoir parler : « Je ne suis pas habituée à tout ça. »

    - À quoi ? À travailler avec le GSI ? Aucun de nous ne l’est.

    - Pourquoi sommes-nous ici, alors ?

    - Duneq a dit que des femmes et des enfants se trouvaient dans la maison et que Gaba avait besoin d’agents féminins. Il faut croire que nous étions disponibles.

    - Sans doute, répondis-je en me demandant comment Atii pouvait être aussi détendue par rapport à moi.

    Je repensai aux événements du début de la matinée. Le capitaine Duneq nous avait dispensées, Atii et moi, de nos tâches habituelles pour la journée et conduites à l’aéroport où Gaba et son équipe nous attendaient.

    - Je leur ai dit que vous n’étiez pas prêtes, crut-il bon de préciser en me jetant un coup d’œil dans son rétroviseur, avant de franchir un rond-point à toute vitesse, puis il freina à mort dans le virage et accéléra à la sortie de la courbe. Il aurait pu s’adresser à nous deux, qui étions récemment formées, des bleues en quelque sorte, mais son regard le confirmait : c’était bien à moi qu’il parlait.

    - La police de Paamiut a des agents sur place, sur le quai d’Ingnerssuit, mais ils attendent le GSI avant d’entrer. Duneq s’interrompit pour freiner au rond-point suivant. Il pila pour laisser passer un cycliste, ajusta le bourrelet de son ventre contre le volant, puis appuya sur le champignon. « Eqqitsiaq Kuannia a soixante-neuf ans. Les habitants d’Ingnerssuit disent qu’il a perdu la boule ; il a un fusil et ne laisse pas sa femme ou sa fille sortir de la maison. La fille a trois enfants. Ils se trouvent aussi dans la maison. » Duneq ralentit et amorça la longue courbe à l’extrémité de la piste. « Je n’en sais pas plus. Gaba vous dira le reste. »

    Je sentis le premier picotement dans mon estomac au moment où Duneq se gara devant la porte d’entrée de l’aéroport de Nuuk. Il ne me confiait pas une mission ordinaire, une de celles par lesquelles il me donnait souvent l’impression de vouloir me punir. Celle-ci était différente et je me demandai l’espace d’une seconde s’il n’essayait pas de me protéger. Le capitaine Duneq, ou Abajoues comme j’aimais à le surnommer, était mon supérieur. Il me mettait fréquemment des bâtons dans les roues en prétendant que c’était bon pour ma formation et maintenant que celle-ci était terminée, je pouvais acquérir le plus d’expérience possible en un temps record. Cela pouvait facilement se traduire par une multiplication des tâches et une réduction du nombre de jours de repos. Mais cette fois-ci, c’était différent. Il paraissait soucieux et c’était ce qui me tarabustait le plus.

    La mesure fut à son comble quand il me dit d’être prudente, juste avant qu’Atii et moi ne descendions de la voiture.

    - T’as entendu ? demandai-je alors qu’Atii me tirait par la porte principale de l’aéroport en direction de la salle d’attente. « Il nous a recommandé d’être prudentes. »

    - Ça ira, n’y pense pas, répondit Atii.

    Ne pas y penser équivalait à ne pas respirer. Il fallait que j’y pense, que je dissèque toutes les émotions différentes associées à la préoccupation inhabituelle de Duneq, avant d’atteindre la porte d’embarquement où Gaba et son équipe nous attendaient.

    - Vous n’entrerez pas, ordonna-t-il en nous poussant dans l’avion léger King Air d’Air Greenland qui attendait de nous conduire à Paamiut. « Mais je vous veux à proximité et concentrées. Compris ? »

    Je me rappelle avoir hoché la tête, mais c’est à peu près tout. Atii me guida vers mon siège dans le petit avion, me dit d’attacher ma ceinture alors que Gaba se délestait de gilets pare-balles et de casques sur nos genoux. Je me rappelle m’y être agrippée, du décollage à l’atterrissage, avant de m’en vêtir sur le bateau.

    - Hé, ça va Petra ? Atii tira sur mon gilet pour me ramener à la réalité.

    - Oui.

    - Tout ira bien, dit-elle en riant et en serrant mon bras. « Es-tu la Petra qui a chassé un ours polaire avec son pistolet à Qaanaaq ? »

    - C’était différent.

    - En quoi ?

    - Juste différent, plus réel, d’une

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